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Full text of "La liberté (1930-07-09)"

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*, 


‘torigrès. 


dans la 


s 
_— 


Rodolphe Lapianté, éecrétaire géné- 
rhi dé gerer Canadiénne-fran- 
(u'te de l'Alberta 
‘ M. le inaire Walsh souhaite ia bien- 
vehre_ Qu£ ,, su nom de la 
vite de Snint-Honifaëe. M. W. Ray- 
mond, président du Cavcle paroissia' 
de Saint-Bomfare, balue également 
06s compatriotes vehus des différents 
polîits de la province, pour le Congrès 
Coraité dés résolutions 
Oh procède & l'élection du comité 


des résolutions. Sont élus: R. P. Mer 


cer, Mlainte-Anne: M. l'abbé Moquin. 
rlapolis: M. l'ébbé Forest, Soutn 
fétion M. N. Jübinville, Saint- 
M. A: Daouâst, La Salle, M. Ch.- 
äuguste Augert, Notre-Dame-de- 
Lourdes: M. Léon Bruyère, Letellier: 
WC. Teillet, Saint-Vital. 
Comité dé nomination 
Le’ cofaité de nomination est ainsi 
êotistitué: MM. JA. Marion, Saint- 
Boniface: E. Préfontaine, Saint-Pier- 
fe:1Léon Bruyèrs, Letellier; N. Du- 
free Rainte-Anne; R. Lussier, Saint- 


, » Discours du président 

Me magistrat: Lucerte prononce 
niors te discours doit nous donnons 
M -téxte plus loin. Il est suivi avec 
un grand intérêt et provoque un 
éc hange de vues intéressant sur di- 
vers sujets, ebtie autres lg date du 
Plusieurs délégués font re- 
tnarquer que la date actuelle est un 
beu tard pour les travaux des champs. 
On suggère la fin de juin ou encore 
l'hiver, Le vomité des résolutions 
s'occupera: de là question. 


Discours du Président 


Comme je devrai demain vous pré- 
teñter, au nom de l'Exécutif, le rap- 
port financier usuel et que je ne veux 
pas vous fr À des répétitions, 
je vais faire mes remarqgrues aussi 
rt et aussi générales que pos- 

+ Vo savez les circonstances criti- 
qûes qui ont donné naissance à notre 
uré#uisatinn. Eu 1916 on abolit un 
texte de loi. Moius de vingt ans au- 
Paratat ce texte était entré dans la 
lot scolaire du Manitoba comme par- 
tie d'une restitution incomplète pour 
un système d'enseignement dont on 
nous avait privés en 1890. C'était une 
satisfaction à notre fierté nationale 
outragée. Mais il devint aussi, avec 
le temps, un prétexte utile sous l'égide 
duquel les Franco-Manitobains purent 
réédifier, en dehors de Winnipeg, 
un système d'enseignement qui, en 
fait, correspondait approximative- 
ment au système aboli en 1890. L'abo- 
lition de ce texte fut la ruine de ce 
second système qu'un labeur de vingt 
années avait élaboré. C'est de là 
qu'est née notre Association. L'am- 
bition de nos compatriotes, c'était 
alors de rester sur leurs positions, 
d'arracher À la tempête les débris qu'il 
serait possible de sauver et de s'a- 
charper «à la restauration du système 
détruit. Ils organisèrent l'Associa- 
tion d'Edueation. 

Mouvement d'ensemble 

Le premier pas que l'Exécutif du 
temps décida de faire, ce fut de don- 
per à notre organisation une forme 
telle qu'elle opérât la mobilisation 
complète des volontés et des énergies 
de tout not peuple. Assez long- 
temps avéit-on représenté dans les 
milieux étrangers que les agitations 
pâssées contre la situation scolaire 
toile à La rhinorité manitobaine étaient 
le fait de quelques hommes. On vau- 
lut. cette fois, prévenir lobjection. 
Et puis, dans les circonstances parti- 
cüulièrement adverses dans lesquelles 
svait surgi cette nouvelle crise et 
l'indigence de nos moyens d'obstinà- 
tion contre l'adversité, seul un mou- 
vemerl en masse de notre population 
pouvait soutenir les courages et main- 
teuir la foi dans la résistance. Le 
premier acte positif qui fut accompli, 


D à ae à us 


l'A. C. Fr. 


éu Juniorat — La 
y Sas-| 


Dans l'après-midi, 4 
lppe Gagnon «a présenté le rapport 
du Comité d'Organisation et M. Ca- 
mille Fournier celui du Comité de 
Fohétionnement scolaire. Dans notre 
prochain nüméro, nous reviendrons 
hur ces deux importañta rapports, ain- 
# que sur ceux des visiieurs des éco- 
les, qui ont été présentés le soir. 

Ce matin, à $h, M. Henri Lacerte 
2résente le rapport financier. 

Dans l'après-midi, élection de l'exé- 
utif. 

Hommage à trois anètens 

La séance publique de clôture, ce 
soir, mercredi, a lièëu à l'Académie 
Provencher. 
ienri Lacerte, prononcera une allo- 
cution. Une partie de la soirée sera 
consacrée à rendre un hommage de 
reconnaissance À trois anciens qui ont 
vien mérité de l'Association d'Educa- 
tion: l’hon. J.-E.-P. Prendergast, juge 
en chef du Manitoba, premier pr{si- 
dent de l'Association d'Education, M. 
Roger Goulet, inspecteur d'écoles du 
Manitoba depuis trente ans; M. J.-A. 
Marion, commissaire d'école de Saint- 
Boniface depuis vingt-cinq ans, mem- 
bre. de. l'exécutif de l'Association 
d'Education depuis sa fondation, an- 
cien président et membre à vie de 
l'exécutif de l'Association des Com- 
missaires d'écoles du Manitoba 

C'est M. le juge L.-P. Roy qui se 
fera l'inferpète de l'exécutif et des 
membres de l'Association pour rap- 
peler les services de ces trois anciens. 

A cette même séance, nous aurons 
te plaisir d'entendre les délégués des 
provinces-soeurs, M. Raymond Den:s, 
de la Saskatchewan, et M. Rodolphe 
Laplante, de l'Alberta. Selon l'usage 
8. G. Mgr Béliveau clôturera la série 
des discours. 

Ajoutons que M. Marius Benoist a 
été chargé de préparer un prograru- 
me musical pour cette soirée, qui pro 
met d'être très brillante. 


ce fut l'organisation de nos cercles 
paroissiaux. ; 
Prêts aux Normaliens 

Bientôt après, le nouveau régime 
scolaire étant établi et opérant dans 
son sens logique, les administrateurs 
de l'Association prévirent une crise 
de notre pérsonnel enseignant. Notre 
école normale bilingue avait suivi le 
resté du système aboli Nos jeunes 
gens allaient croire à l'inutilité pour 
eux de s'engager dans la ‘arrière de 
l'enseignement. Mais nous avions dé- 
cidé de gaïder nos positions. Nous 
avions et nous aurions toujours be- 
soin d'instituteurs bilingues. ]1 s'a- 
gissait donc de combattre dans l'es- 
prit des nôtres une fausse impression 
qui se dégageait des événements et 
d'acherminer des jeunes vers l'école 
normal officielle de la majorité. L'exé- 
cutif inaugura alors l'institution des 
prêts aux normaliens. 

Et puis, après six années d'obser- 
vations, jugeant les circonstances pro- 
pices à une action plus audacierise, 
l'exécutif tenta de réaliser de plus 
grandes ambitions. Pendant six ans 
nous étions restés sur des positions 
Mais dans notre siècle, rester en place 
c'est rétrogruder. C'est ce que l'exé- 
cutif concluait de ses observations. 
C'est alors qu'il éladora et mit en 
opération son propre système d'ensei- 
gnement. 

Donc, les cercles paroissiaux, et 
quelques phases de notre système 
d'enseignemeht seront l'objet de mes 
courtes remarques de ce matin. De- 
main, nous £auserons des prêts aux 
normaliens, 

Un autre rapporteur qui me suivra 
vous parlera des cercles paroissiaux 
U connaït son sujet et il a le talent 
voulu pour vous présenter un rap- 
port éloquent et profondément pensé 
Je lui dois de ne pas me rendre cou- 
pable d’empiètement sur ce qui est 
son bien par une prescription de six 
ans. Je me bornerai donc à parler 
des cercles paroissiaux considérés en 
fonction de l'oeuvre générale de notre 
société. £ 

Fléchissement des cercles 

I) n'y a pas à le dissimuler, c'est 
mon opinion que nos cercles ont zac- 
cusé l'an dernier un Bléchissément no- 


Le président général, M. |. 


$ seat a 


“1, | 
SA GRANDEUR Mgr BELIVEAU, 
qui a officié À la messe d'ouverture 
‘du Congrès : 


sognes. qui leur incombent. Je veux 
écouter et aêcepter toutes les cir- 
constänces atténuantes que l'on-peut 
invoquer en leur faveur. Le fait n'en 
reste pas moins que très peu de nos 
cercles hous ont fait rapport de leur 
assemblée annuelle de 1929, de l'élec- 
tion des commissaires d'école, des ins- 
‘tuteurs engagés, du nombre d'élèves 
inscrits et des candidats au concours 
dans leur paroisse respective. Et ce 
fait est déplorable. Il est pour nous 
un principe d'organisation qui est 
vieux comme nôtre société el. que 
nous avons tous et toujours admis 
sans débat. C'est que du bon fonc- 
tipnnement du cerçle parôissial dé- 
pend la réussite de l'entreprise de 
l'Associàtion dans la paroisse et de la 
réussite de l'entreprise de l'Associa- 
tion dans toutes nos paroisses dépend 
le maintien de l'enseignement fran- 
çais au Manitoba. Or l'expérience 
nous a appris que le cercle qui fonc- 
tionne bien, c'est le cercle qui fonc- 
tionne suivant notre constitution. 
Chacun des rapports dont je me plai- 
gnais tout à l'heure que nous ne les 
ayons pas reçus sont exigibles de nos 
cercles en vertu de notre constitn- 
tion. Evidemment, nous n'avons pas 
de sanctions efficaces contre un cer- 
cle négligent, mais noëÿ n'avons ja- 
mais cessé de compter sur l'obstina- 
tion tant de fois manifestée de nos 
compatfiôles à renverser tous les 
obstacles, à vaincre toutes les difficul- 
tés qui se lèvent sur la voie de leur 
survivance religieuse et nationale. 
C'est à cette obstination que je désire 
m'adresser, assuré que je suis par ex- 
péfience que mes paroles ne seront 
pas sans écho. 
Un département d'éducation 

Nous avons besoin, à l'exécutif, de, 
savoir te qui se fait dans les assem- 
blées de nos cercles. Ce devrait être 
le meilleur moyen de nous renseigner 
sur les circonstantes particulières qui 
entourent la situation scolaire de cha- 
que paroisse. (Ces renseignements 
nous sont nécessaires si l'on veut que 
l'Association soit orientée de façon 
sûre et efficace. Nous avons besoin 
de savoir les noms des officiers des 
cercles paroissiaux. Autrement, nous 
risquons de ne pas savoir à qui nous 
adresser au besoin. Le mot peut 
paraitre puéril et je sais qu'il invitera 
à sourire ceux qui ne saisissent pas 
bien la raison d'être de notre Asso- 
ciation. Nous avons la prétention de 
tenir et nous tenons, en fait, du point 
de vue de nos idées et de ngg doctri 
nes en matière pres vis-à- 
vis de chacune de nos écoles l'exacte 
position que, du point de vue de ses 
idées et de ses doctrines, tient l'admi- 
nistration officielle qui siège à Win- 
nipeg. - Nous accomplissons je même 
travail dans .noins d'écoles, mais aus- 
si avec des moyens plus humbles et 
plus restreints. Et l'on sait que ce 
travail exige de la correspondance 
Nous avons aussi besoin de savoir qui 
eat élu commissaire d'école dans cha- 
que arrondissement. Autrement, com- 
ment saurons-nous ie nombre d'ar- 
rondissements que nous contrôlons, 
où, per exemple, nous avons fait acte 
de générosité aux dépens de notre in- 


om 
EL GR RS EG PSE RE A PRE ER SRE 


| Zontionnent pas et pourquoi. 


+able dans l'accomplissement. des be-' 


s"nt les écoles parmi les nôtres qui ne 
lTurs ces 
renseignements, et bien d'autres eni- 
core, il est absolument nécessaire à 
cotre oeuvre que nous les possédions. 


I peut paraître anwnerfiu d'insiater 
ainsi sur des détails qui, à première 
vue, peuvent av@r ls ressemblance 


attribue aux hoinrhes de loi. Tout de 
1. nous avons la prétention de 
uvoir indiquer üne raison pratique 


-[et positive pour justifier chacune des 


cxigerces de notre constitution. Ft 
je tiens à rappeler qu2 la charte des 
cercles paroissiaux & été l'objet d'une 
étude appliquée et d'un travail tout 
spécial; on peut en dire qu'elle ne cnr- 
tent pas un seu] mo‘ imntil: et que 
l'expérience n'ait inspiré. Et puis, 
entre nous, je crois pouvoir dire de 
ries compatriotes dù Manitoba, qu'en 
leur demandant quelque chnse pour 
l'Association d'Education, il suffit de 
leur affirmer que noë demandeg: sout 
furtifiées par des raisons sérieuses, 
même si l'exposé qu'on len fait n'est 
nas bien limpide pour les profanes, 
Four qu'ils répondent toujours à l’ap- 
pel avec l'entrain du vieux troupler 
qui connaiït la poudre. 

A quof attribuer Ÿe fléchissement du 
zèle de nos cercles’ paroisstaux, "Qüe 
d'aiileurs on a déjà constaté dans le 
passé?  Serait-ce que nos cercles 
soufrent déjà de l'inertie qui résulte 
de l'habitude acquise, de la routine? 
Est-ce que l'esprit de résistance s'af- 
faiblit déjà chez notre population” 
Pour ma part, je ne le crois pas, car 
il me semble : connaître des indices 
qu: affirment le contraire. D'ailleurs, 
je le répète, j'accepte d'avance toutes 
les circonstances atténuaantes que l'on 
voudra plaider en faveur de nos cer- 
cies. Mais le fléchissement existe et 
il n'est pas sain pour l'Association 
qu'il subsiste ni qu'il se propage. Cela 
est suffisant pour que l'on cherche 
des remèdes à la situation. 

Influence heureuse des congrès 

D'abord, la responsabilité du bon 
fonctionnement d'un cercle incombe à 
sea officiers. On a déjà constaté par 
le passé que nos cercles, en général, 
fonctionnaient moins mal l'année qui 
suit un congrès et moins bien l'année 
suivante. C'est assurément que les 
congrès ont eu de bons résultats et 
qe quelque chose de leur ambiance, 
de leur esprit s'est transporté, par 
l'intermédiaire des délégués, dans !a 
plupart &e nos paroisses. On peut 
constater, dans tous les cas, que dans 
presque chaque paroisse qui avait sa 
représentation à un congrès, on a fidè- 
lement tenu une assemblée générale 
le dimanche suivant ce congrès, à la- 
quelle les délégués ont fait un rap- 
port, et, ceci bien que la constitution 
n'exige pas explicitement telle as- 
semblée. On peut aussi affirmer que 
lorsque la mauvaisé température n'est 
pas intervenue à l'encontre de notre 
organisation, la perception a été plys 
favorable l'année’ d'un congrès que 
l'année suivante. En somme, les con- 
grès ont un effet heureux sur notre 
population et sur le fonctionnement 
dc nos cercles. Je suggère donc q 1€ 
nous prenions les mesures voulues 
pour nous assurer l'exploitation maxi- 
ma de l'influence des congrès. Ma 
suggestion comporterait un amende- 
ment à la constitution, fixant les élec- 
tions des cercles au dimanche suivan* 
un congrès général et prolongeant à 
deux ans le terme d'office des mem- 
bres des comités paroissiaux; À eët 
amendement j'en ajouterais un autré 
par lequel le secrétaire d'un cercle se- 
rait ex-officio délégué au congrès. A 
ces deux amendements, j'ajouterais en 
plus une forte recommandation aux 
membres de l'Association de suivre 
l'exemple de l'exécutif et de garder le 
méme secrétaire aussi longtemps que 
yCssible. Le premier de ces amende- 
ments nous assurerait d'abord une 
élection en forme au moins tous les 
deux anus, le second et la recomman- 
dation créeraient probablement une 
continuité de relation entre un éertéle 
d'un côté et les eongrès et l'exécutir 


- quelles |. 


Ges subtilités traditionnelles que l'on | 


eu pt br à Gaint-Boniface Re 


LCA 

M. LE MAGISTRAT LACERTE, 

qui préside aux délibérations du 
Congrès 


de l'autre côté. C'est, à tout événe- 
ment, un remède que je suggère con- 
tre l’anémiie naissante chez nos cer- 
c:cs paroissiaux. 
Autre suggestion 

L'exécutif a inauguré, il y a quel-|, 
ques années, une procédure qui devait 
stimuler le zèle des cercles. Il a ac- 
cuellH l'invitation de la Liberté à 
profiter du calendrier que publie cha- 


que année nôtre si vaillant et si inté- | 


ressant journal pour faire parvenir 
les mots d'ordre à nos cercles. lJ'es- 
time que vous êtes tous assez éclairés 
sur les textes que nous avons publiés 
sur chaque page de ce populaire ca- 
lendrier pour que je ne précise pas 
davantäge. De plus, l'exécutif -a &n- 
voyé une circulaire trimesttieile a nos 
cercles, résumant les diverses activi- 
tés qui leur incombc=t au cours des 
trois mois à. venir. Tout cela a dû 
aioir d'excellents résultats. Mais 
l'expérience a démontré qu'il importe 
de faire plus. Je demande aux délé- 
gués et spécialement à ceux qui font 
partie de leur comité paroissial, s'ils 
ne sont pas d'opinion que si l'exécutif 
muhissait les cercles d'une formule 


.sur laquelle ils devraient faire leurs 


divers rapports, les cercles ne seraient 
pas plus exacts dans l'exécution de leur 
besogne? L'envoi de cette formule 
pourrait précéder d'une couple de se- 
riaines fa date à laquelle elle serait 
supposée être remplie et il me sembie 
que cela allégerait : considérablement 
le contenu de la circulaire trimestriel- 
le et, par conséquent, augmenterait 
considérablement les probabilités 
qu'elle sera mieux lue que par le pas- 
sé. C'est une seconde suggestion. 
Compatriotes en péril 

Mais que ces remèdes que je vous 
propose soient bons ou mauvais, je 
vous prie d'écouter ceci et de bien le 
retenir. Le R. P. Bourque vous dira 
peut-être les lamentables conditions 
qui existent quelque part, là-bas au 
nord et À l'ouest de notre province. 
Dans trois localités, il est environ 300 
familles catholiques, dont la grande 
majorité sont de race française et 
vers qui doivent se porter sans retard 
les sécours de notre oeuvre. Sans or- 
ganisation paroissiale et n'ayant les 
secours du prêtre qu'à peine dix fois 
l'an, privées par l'éloignement et les 
difficultés de communications de rap- 
ports suffisants avec des groupements 
français, disséminées sur un vaste 
territoire au milieu d’une population 
qui leur est étrangère par la foi et 
par la langue, et presque sans con- 
tact suivi entre elles, ces trois cents 
familles se rapprochent chaque jour 
par leurs descendants de l'assimila- 
tion définitive et peut-être de l'apos- 
tasie complète. Je suis sûr qu'immé- 
diatement après ce congrès, l'exécutif 
voudra mettre une large partie de ses 
énergies et de ses ressources à l’amé- 
Horation d'un si triste état de choses. 
fi me semble qu'il faudra trouver des 
moyens de communication suivie avec 
ces groupements délsissés. Il faudra 
fonder de nouveaux certles. Pour ma 
part, il me semble que j'aimerais à 
savoir, avant d'aller offrir à ces abar- 
donnés l'assistance de nos moÿehs, si 
je vais faire naître chez eux un espoir 
qui se réalisera ou un leurre qui 
désenchantera. I1 s’agit de savoir si 
quand nous avons cru mobiliser nos 
énergies nationales par les moyens 
que nous avons patiemment perfec- 
tionnés, nous avons vécu dans le réve 
et'riläsiôn Bud si nous vons marché 
sur la térre él'däns Te NA “Que pen- 


En] cr 


ser de l'efficacité 


rappelle les 


paroissiaux 


de notre organisa- 
tion, fonctionnant à cinq cents milles 
dans un pays de colonisation, si elle 
ne peut fonctionner à sa porte et dans 
des parnisses fondées depuis cinquan- 
te ans? Et. puis, si tout est à refaire 
ici, où trouverons-nous le temps et 
l'argent pour faire pénétrer notre ac- 
tion jusque là-bas? Au nom donc de 
ces 300 familles du nord et de l’ouest, 
je vous demande de bien étudier le 
problème de nos cercles paroissiaux, 
de bien peser les suggestions tendant 
à perfectionner leur fohetionnement 
et je vous invite à faire vos (propres 
suggestions et à nous apporter bien 
franchement vos observations et vos 
renseignements. 

Vous savez, pour l'avoir entendu ex- 
poser à plusieurs reprises, ce qu'est 
le système d'enseignement inauguré 
par l'Association en 1922: programme 
français d'études dont l'application 
est stimulée à la fois par un examen 
annuel aussi sérieux que les circons- 
tances le permettent et par l'inspec- 
tion de nos écoles que font-avec-beau- 
coup de compétence le R. P. Bourque 

M. l'abbé d’Eschambault, et rours 
d "pédagogie que le R. P. Bounrque 
donne à Winnipeg, aux élèves de l'éco- 
le normale, et dans diverses régions 
à nos instituteurs. 


Le concours de français 


11 est agréable de parler de notre 
examen annuel de français, que nous 
appelons concours. Si, m'abandon- 
ant à mon enthousiasme juvénile et 
à,ses exigences, je me plains parfois 
que le nombre dé: concurrents que 
le nombre d'écoles ét: de parotssés ré: 
présentées au concours ne sojent fias 
anssi élevés alors que-l'inistitution n'a 
que huit années d'existénce qu'ils: te 
seront lorsqu'elle sera vietfle de vingt 
ans. l'expérience de mes années me 
permet. de constater avec grande $a- 
tisfaction les progrès graduels et 
constants que furent toujours ceux 
du concours. Nous avons vu, il y a 
deux ans, comment ces progrès se 
sont manifestés de 1923 à 1928. Du 
point de vue du nombre des concur- 
rents et du nombre des paroisses re- 
présentées au concours, 1828 était 
l'année la meilleure, tandis que c'est 


ien 1925 que nous avions vu le plus 


grand nombre d'écoles inscrites. La 
marche progressive ne s'est pas ralen- 
tie depuis. En 1929, 43 paroisses, soit 
trois de ‘plus qu'en 1928, et 91 écoles, 
c'est-à-dire hussi trois de plus qu'en 
1925, figuraient à notre tableau d'hon- 
ueur, tandis que le nombre des con- 
curretits avait augmenté de 1,722 à 
seulement 1,765. L'année 1930 .ce- 
pendant nous. a présenté un concours 
encore plus satisfaisant, avec 43 pa- 
roisses et 98 écoles inscrites. et 1 981 
concurrents, une augmentation de 
plus de 200. Ce sont là, je crois, des 
résultats encourageants, mais ce sont 
aussi des résultats flatteurs. La vigi- 
lance ae nos cercies peut fléchir, le 
total de nos perceptions peut dimi- 
nuer, notre population peut éprouver 
de la lassitude et s’hbandonner à 
l'inertie; ces accidents, en somme, 
affecteront un rouage de l'Associa- 
tion, ils rendront plus onéreuse ‘ou 
plus lentes ses manoeuvres; mais aus- 
si longtemps que le concours s'ache- 
minera sur la route du progrès, l'As- 
sociation s’acheminera vers son but et 
nous caresserons toujours l'espérance 
réalisable de sursauts d'énergie chez 
notre peuple et de réveils d'énergie 
chez nos cercles. Le concours, c'est 
à la fois l'aboutissant de l'application 
de notre programme et son stimu- 
lant. Or le programime, c'est l'outil 
essertiel par léquel l'Association ac- 
complit sa mission rémédtätrice. 
Révision du programme 

Le prograrime exige une révision 
immédiate, € 
cet après-midi. La compétence spé- 
ciale de celui qui vous en parlera et 
sa réputation d'éloquence me justi- 
fient de vous le promettre sans autre 
information. Le programme actuel, 
ir prtnf depuis au moins quatre aps, 
avec ies amendements que nous lui 
avons fait subir et ceux qui ont suivi 
les changements opérés dans le pro- 
gramme de l'Etat, forme un amas às- 
sez confus. Or cette confusion est un 
obstacle, à son application efficace ot 
su progrès, du concours. Il faut done 


Rébarrasger nptre .Rrogranme de-cette 
confubion et le faire redevenir ce qu’il 


» magistrat Lacerte ds nt Dore 


On vous .en. convainerà 


entiel, 
qui ont donné 


À l'Association Le el et passe en 
revue les activités de l'exécutif — 
tions pour augmenter la vie et d'affoct 


ny cercles 


ja 
n'aurait jamais dû cesser d'être, un 
programme français, c'est-à-dire : 
programme clair, précis et méthodis 
que. 


L'étude de l'anglais 


On vous suggérera aussi de joindre 
au programme revisé l'énoncé de quel 
ques principes pédagogiques, de quels 
ques directives méthodologiques. Je 
voudrais ajouter une remardqie aùx 
raisons qui vous seront données À 
l'appui de sette suggestion. 11 est ad- 
mis que l'entraînement pédagogique 
que reçoivent au Manitoba nos instis 
tuteurs n’est pas une préparation suf- 
fisante À enseigmer suivant les don- 
nées de notre programme, Ce fut, à 
tout événement, l'une des raisons poWir 
lesquelles nous avons fondé nos cours 
de pédagogie. Or, notre programme 
le veut tout autant que le programme 
officie, nos enfants doiyent étudier 
et apprendre l'anglais. De plus, nous 
désirons tous que nos enfants ap- 
prennent bien l'anglais afin de bian 
le savoir et de bien le parler. 11e 
trouvé malheureusement que le pro- 
gramme officiel ne peut répondre à Le 
désir. Les auteurs de ce programme, 
il ne faut pas l'oublier, sont des An- 
glo-Saxofis qui ont conçu une série de 
leçons destinées à diriger la forma- 
tion intellectuelle de petits Anglo- 
Saxons. Ne reconnaissant d'autre 
langue d'enseignement que l'anglais, 
ils ont malheureusement assumé que 
l'anglais serait la langue maternelle 
de tous les enfants qui recevratent ces 
leçons. De là, Îls ont prescrit que 
l'étude de la langue anglaise ‘doit se 
faire d'äprès les priticipes pédagogt- 
ques et.suivant tue série de \eçonk 
qui s'appliquent à l'étude de la lutigue 
maternelle, mais qui sont absotumerit 
irrationnels,  anti-pédagogiqués  êt 
inefficaces pour l'enseignement d'uve 
langue seconde. Il ést absurde de 
prétendre enseigner l'anglais à un en- 
fant qui n'en a jamais entendu un 
son suivant lea méthôdes usitées pour 
l'enseigner à un enfant qui n'a jamais 
entendu et parlé que l'anglais, On 
ne fera jamais: que l'anglais soit le 
langue maternelle d'un petit Canadien 
français, et prétendre le lui enseigner 
comme tel, c'est le condamner à l'ap- 
prendre mal et à le savoir imparfai- 
tement. Je sais qu'à l'aide de notre 
programme officiel on à pu obtenir 
d'excelléfits résultats du point de vue 
de l'enseignement de l'anglais à...des 
enfants dont ce n'était pas la langue 
maternelle, Mais jusqu'à quel, point 
un enfant d’émigré, né au Manitoba, 
en contact fournalier avec l'anglais, 
déraciné par ses parents du s01 nafäl, 
depuis son bas âge, inconsciemment , 
humilié de ses origines, n'est}, pas , 
assimilé ävant qu'il ait atteint, l'âge 
séblairé” C'est problème de psÿ- 
cbclogie que je laisserai volontiers à 
d'autres de résoudre. Mais il est çer- 
tain que l'ambiance dans laquelle il 
est élevé, si elle lui favorise la prati- 
que d'une langue. seconde, permettra 
à un enfant d'acquérir de cette lan- 
gue une connaissance proportionnée à 
celle qu'en ont ceux qu’il entend et 
mesurée à son habileté d'appfendre; 
l'ambiance exercera aussi sur lui une 
influence qui lui donnera une prédis- 
position intelectuelle à acquérir la 
langue seconde que n'aura pas l'en- 
fant qui ne sera jamais sorti de l'at- 
mosphère familiale. C'est le cas de 
nos enfants de Saint-Baniface et de 
Winnipeg et c'est de ceux-là que ;le 
principe est vrai; c'est pour eux, pour 
leur intelligence, que les directions du 
programme ‘officiel pour l'étude, de 
l'anglais sont inefficaces et nocives, 
11 est donc très important, pour qué 
nos eñfants apprennent blen l'anglais . 
et que leur développement intelïectual 
ne soit pas enrayé par des méthodes 
qui, répugnent À leur ‘cerveau frans 
çais, que nous apportions sans retard 
au programme officiel les correctifs 
qui s'imposent. 

‘Nous parlerons demain des cours 
de pédagogie et des ‘congrès :régio- 


‘| DAUX. 


L'Association toujours nécessaire 
Voiel les remarques et les suggés- 
tions, bien humblement présentééé, 
que j'ai cru devoir vous faire sir la 
aatlos de notre société, Je tiens 
à ce que l'Association se dévéloppe 
et progresse... Je terois qu'il faut 
qu'elle poursuive son ractlor blenfaf- 
(A suivre eu deuxième page) 


# textes abrogés: 1 re 
que ‘histoire du Canada 

eigne que ces textes lorsqu'ils ne 
dorment pas Gu sommeil des -lettrer 


à 4 ‘Mmories, ne sont rien autre chose que 


À. OViée à querelles d'Allemastt 
ne + pe coptaeh Nos 
ère ‘péyé pour éavo!f qu'ânu Cainds 
les textes à sauvegarde minoritaire ne 
#f'impriment que sur chiffons de pa- 


D 4 


h Von n'aperebit que linfranrcttissable 
. rempart de J'inertie, du parti pris ét 
‘W%e Tijnordñcé qui encerclé ln totr 
re de l'énseignement d'Etat et 
“’ 14 protège des assauts qui pourraient 
” #'hdresser à son intangibilité. Ah! je 
"suis, je vois que quelque chose change. 
!‘’Abrès les intempérances et les grise- 
ries de’ domination des années de 
T'füerre, quaïi le réveil est venu des 
fêves d'empire et de gioire, qu'il a 
fallu remettre ordre dans la maison 
‘et refaire le patrimoine dissipé, on 
*hmous-a vus dans le présent et on nous 
a découverts dans le passé. Il est 

|” inäintesart permis d'espérer qu'1 
bous reconnaitra pour ce que nous 
sômmes dans l'avenir. Je ne puis 
oublier le téraolgnage que j'entendais 
récemmaunt tomber des lèvres d'un 
{ bomme putiic anglais dont la sincé- 
rité ne peut être mise en doute, té- 

i moignage convaincu et sympathique 
v à notre race pour les services qu'elie 
#H rendus à nntre pays commun aux 
heures de crises militaires et consti- 
tufionnelle: C'est avec beaucoup de 
platsir aussi que nous avons tous lu 
cette petite brochure actuellement 
distribuée par les soins de notre mi- 
histère de l'instruction publique, dans 


À 
; 


4 


laquelle un excellent écrivain anglais 


rappelle à ses compatriotes que le 
Manitoba a été fondé par les deux 
races ‘plonnières du pays et que ceux 
qui jusqu'ici ont appelé ‘rébellion 
les évéreraents de 1869 devront chan- 
Eèr leur vocabulaire s'ils veulent pa- 
faitre savcir ce dont ils parlent. C’ert 
Une preciruse conquête que celle-là 
et dont le crédit doit revenir à nos 
frères les Métis. Précieuse conquête 
À | parce que c'en est une de l'intelligen- 


nent; enfermant par. cons ‘ 
aractére officiel de nôtre latigue dans 
%e8- 


canadienné, Naguère encore, le même 
jours] désotçait comte mandeut-e 
de politique qüe de réciäinièr qué l'én- 
seignement fût donné dans la langue 
maternelle de l'élève, N'est-il pas 
évident que si quelque chose est chan- 
sé, Ve barrage jété our notre voie est 
enodre tafranchissatile ? 
Restons sur nos positions! 

C'est encore l'heure de jeter le mot 
d'ordre que notre areheyfque nous 
donnait au mois de juin 1916: ‘“Res- 
tons sûr nos positions”. Ces positions 
cæ #ort celles queynous nous sommes 
faites par nbtre intelligence, notre 
constance et notre industrie. Après 
tout, 1] vaut mieux nous devoir à 
nous-mêmes notre salut que de le de- 
voir à des protecteurs qui ne don- 
nent leufs faveurs qu'après avoir reçu 
et ôtages et rançons. 

Dans quelques jours, la population 
du Manitoba sera dans l'allégress. 
On lui redira ses victoirés sur l'ad- 
versité et les conquêtes des:cadets sur 
l'esprit de domination des dinés. En- 
trons, nous aussi, dans l'esprit du ju- 
bilé Oublions lés outrages de l’ad- 
versité et les lambeaux de liberté que 
la force nous a’ contraints d'abandon- 
ner à l'esprit de domination. Rappe- 
Jôns-nous seulement les victoires et 
les conquêtes que Dieu a permis que 
nous remportions contre l’une et can- 
tre i’autre, allons sans crainte nous 
prosterner dévant ses autels et: enton- 
nons, de toute l'ardeur de nos âmes, 
le chant de la reconnaissance pour les 
bienfaits “ont I1 nous a comblés. Car, 
par nous, il a réalisé la sentence du 
‘chef des Machabées: ‘La victoire à 
la guerre ne dépend pas du nombre 
des soldats, mais de la force que don- 
ne le ciel" 

em 

OTTAWA. M. Rodolphe Le- 
mieux, sénateur, souffre de pneuro- 
nie. Il est sous traitement à l'hôpi- 
tal Royal Victoria, mais son état 


[Here pas de craintes sérieuses. 


que celles établies par la constitution | 


; , l'Aspirk 
médical, Ar rl pos là, . 
ous saxez ce,que.vous e 
porte le mot véritable, en rouge. 


La production” du pétrole 
augmente dans l'Alberta 


La production de pétrole dans l'AI- 
berta a atteint un nouveau sommet 
en mars de cette année, les divers 
bassins ayant donné une production 
totale de 109,360 barils. La quantité 
de pétrole extraite des bassins de la 
vallée de Turner, de Red Coulée et 
de Wainwright a également été la 
plus forte qu'on ait notée jusqu'ici. 

— + 

NIAGARA FALLS, Ont. George 
S'athakis, cuisinier de Buffalo, qui ten- 
tait de franchir les rapidès de Nia- 
gara et de plonger au-dessus de la 
cataracte enfermé dans un baril, en 
a été retiré mort par suffocation. 


une audien 


op 


| Pre XL Les pays qui 


Res s'É ben 


jésiutes éanadiens.— Le Paie, 
piété, a dit au primat de l'Eglise ca. 


; TES Rs _— 
Pie XI et l'aviation 


Cité Vaticène — Le Souverain Pon- 
tife, recevant récemment un évêque 
chinots, lui exprima le dés?r de le vaif 
souvent À Rome. | 

Le prélat ohserva que la chose ne 
lui était pas facile à cause de la lon- 
gueur du voyage. 

- Mais non, mais non! répliqua 
Ple XI. Vous pourrez, avant long- 


temps, faire le voyage en aéroplane 


Alors, la distance sera réduite au mi- 
nimum, et la durée du déplacement 
ne dépasserA pas trois jours. Ainsi, 
les évêques de Chine pourront venir 
à Rome Nous voir aussi souvent que 
Nous le désirons. | 

Le Pape, du reste, s’est montré très 
grandement satisfait de l'emploi de 
l'avion #uquel a recours le primat de 
Pologne, Mgr Hiond, comme moyen 
de jocomotion pour les grandes dis- 
tances. Il est également persuadé 
que l'aviation est appelée à jouer un 
grand rôle dans le développement des 
missions 


in 


M. Poincaré attaque les 
Etats-Unis 


Paris. — M. Philippe Roy, ministre 
du Canada en France, a parlé au di- 
ner des ‘‘nations américaines”, où M. 
Raymond Poincaré a attaqué le nou- 
veau tarif américain. Il a déclaré 
que les Etats-Unis avaient tâché de 
séduire le Canada au moins à trois 
reprises, mais qu'ils avaient échoué 
parce que le Canada voulait rester à 
Ja Grande-Bretagne. 

L'attaque de l'ancien président de 
la république a pris les délégués amé- 


L'Homme 


Malade ... 


celui qui souffre 


de rhauvaise digestion, de 


‘ qui s'inquiète de ce qu'i 
° drais de sxfamille «' 
dot prendre les 


: Pilules Moro 


rèparées spécialement 


continuellement 
maux 
de reius, de douleurs internes qui 
se sent vieux, usé avant le temps. 
advien- 
partait, 


Ê nie 


lonunes la Cie 
Moro, 15V0, 


Muontréal, elles lui donneront 


ront sa digestion, 
ses maux e fins en 
tout sou système affaibli. 


fait usage de beaucoup de 


mis aucun des remèles, n'avait ju | 
ms uer J'ai enfin pris les 
Pilules MORO et iqut de sulte mes 
forces ont augmen & Six mois de 
traitement m'ord complè emert réta 
bi‘ M. Edmond Briseois, 194, 


St Ferdinand. Montréal. 


estomac fonctionnait : Médecin vous dirigera aux 

Se ÿ et cela me ans meilleurs médecins et chi- 

pris batements de coeur des rusgiens de voire localité. 
maux de iôte, des faiblesses 


d'estormac,. Borfois j'étais sans f.rce, 
tasuiller. Je 
suis heureux d'avoir employé les P:-. 
lules Moro parce qu'elles ont vie re- 


abattu, t 


mes 
LU... tinien Reyrh . 
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sain, ‘purifieront son sang, aide- 
supprimeront 
tonifiant 


de raison sérieuse de 


oient venir 


ilules ROUGES 


pour les FEMMES PALES er FAIBLES 


Craintes inutiles 


Toutes les femmes d’un certain â 
d'un moment critique de leur vie . .. 


avec terreur l'approche 


et cependant, il n'y a pas pour elles 
craindre . . . si elles veulent arrêter un instant et 


penser sérieusement . . . le changement qui se prépare est absolument na- 
turel — avec un peu de prudence, il n'est pas néceséaire de redouter les ma- 


éminines. 


Consultations 
Médicales 
Gratuites 


Alin d'aider votre traite- 
meñt vous pouvez consul- 
ter GRATUITEMENT à 


son bureau ou par corres- 
pendance. notre Médecin 
œus indiquera toujours 


per régime à suicre. 
Dans les cas impossibles à 
traiter par correspondance 


ou requérant une initer- 
sention chirurgicale, notre 


‘Pendant tout le 


à s'aggraver, mon masi n:- 


confiance. 


tard, ce méme médicament 


sn reusenent l'époque dangereuse du retour Luscs 
'âge. | 
Les Pilules Rouges sont. en usage duns ma mieux. 


fomille depuis vingt-cing ans. Comme moi, mes 
{iles les ont employées et toutes, avons trouvé 
1 ' Rouges un ausdiaire procieux. 
Je les emploie encore lorsque je me sens fati- 


cas les Pilulbt 


guée; c'est um remède qui ne 


et qui donne des résultats cœrtains.” 


Fortin, 1571 ave de l'Hôtel de Ville, Montreal. St, 


temps que 


suggéra l'emploi des 
Pilules Rouges auzquelkes 1 avait une grande 
J'en pris d'abord deux ou truis boites 
Cumane essai ut lewrs bons effets in'encouragèrent 
à continuer Le traitement. À l'aide de ce précieux 
remède je me suis luien rétablie. 
: m'aida à passer 


laises inhérents à ce changement et qui sont: __ un certain manque de balance 
dans leur santé, dans leurs émotions, dans leur somineil, des poussées. sanguines 
au cerveau souvent suivies de frissons, une ner vosité extrême, une forte tendan: 
ce aux congestions, des palpitations, des étourdissements, des périodes de décou- 
ragement, d’appréhensions, de craintes réelles ou imaginaires et dans les cas 
plus graves: l’hydropisie, la paralysie et le rhumatisme. 


. Naus recevons tous les jours quantités de lettres de femmes reconnais- 
santes, nous relatant tout le bien qu’elles ont éprouvé à cette periode 
ar l'emploi des Pilules ROUGES, préparées spécialement pour les 


élevé 


j'ai 
famille (et j'ai eu oùce enfants j'ai beaucoup 
souffert de fuiblesse, de maux d’éstomac, de pal- 
pilations de cœur, de frèquents maux de tite 
ét de düuleurs dons tous les membres 

Pur améliorer mon état de soute qui tendait 


Li] 


cassonnes par Le 


bien fuible, j'avais 


Un w plus 
dé nains. Les Pilules 


u faite santé et je 
coûte pas cher 


Mme ! 


Pitua:r, Conn 


= # 


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rue St-Denis. Montréal, 


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de rernèdes. 50c la botte 
ou 3 $1.25. 

Impossible de vous traiter 
mieux et à meilleur 
marché 


Je considère comme un devoir de vqus dire 
quel merveilleux remède sont les Pilules Rouges. 
Depuis deux ans je souffrais de maloises CR 
retour d'âge. 


J'étais faible, 
des maux de tête, des Üduf- 


fées de chaleur, des palpitations, des douleurs 
dqns le dos, les reins èt des douleurs de rhuma- 
lines qui me causaient de l'enflure surtout aux 


Rouges firent digparaitre ces 


A la quatrième boîte je me sentais 
J'ai continué d'en faire usage pendant 
quelque} tempy encore, et me suis parfaitement 
retablie. Depuis ‘sept ans, je jouis d'une per- 


travaille autant que quand 


J'étais jeune femme.” Mine I. Durant, 18 Battery 


évoquant le nombre des pélerins, leur 


ricains par surprise. Il a parlé des 
“inc'dents malheureux des vè: 
out de ceux des 
t l'aboutissant 


ah Mg d'un 


Myla une crise, dit-il, 
entre les n ons$ | 


r 


#. 


tarif Hawley-Smoot a laissé les délé- 
Œués uméricains un peu, abasourdis. 


[semblé s'amliser de voit lefs vo 
du nord retournés sur le gril. L'am-: 


bassade américaine n'était pas repré. 


sentée. Quelques délégués ont m 
festé leur mééontentement de_ ÿoir 
l'aneien président de ‘France choisir 
cette occasion pour servir une semon- 
ce aux Etais-Unis. . 

rrtir n1 : 


Du Portugalë-Rome à pied 
b\. “pommyoir le Pape 


Cité Väticant. :! L'autré iiètin, ar- 
rivait à Saint-Pièrre de R une 
feinnie du peuple, dont les VEt ts 
nt l'origine étrangère.” Ele 
longtemps dans la bééllique 
RE‘ y édmmunià, A peiné sortie, lee 
ke init à la recherche de’ quelqu'un 
Qui pôt lui vbtenfr de’ voir le pape 
êt &è recevoir sà bédédiètiot. * C'ebt 
däns ce but qu'elle était venué du 
 Portugat. 5 
‘’ Marie-Marcéligé de Matos, Âgée de 


av 


43 ans, était partie trois mois aupa- | 


ravaht' de soh harieau et elle avait 
franchi à petites étapes l'Espagne, la 
France ‘et l'Itallé. Elle avait Vécu 
#âaumônes L'espoir intense d'attéin: 
dre äu but de son voyage soulagéait 
seul ses difficultés, augmentées du 
fait qu'elle ne parlait que lé portu- 


Le ministre éü Portugal près le 
Saiht-Siège, informé de l'arrivée de 
ce pèlerin exceptionnel, a pourvu im- 
médiatement à son logement et'à son 


assistance. Il pourvoira en temps ap- ; 


portun à son retour dans sa patrie 
une manière moins fatigante et plus 
rapide que le voyage d'äler À Rome. 
La pieuse femme tient à retourner 
en Portugal à pied. 
dl ie ————— 


L'évacuation de la Rhénanie 


Mayence, Allemagne. L'armée 
française, en évacuant, le 30 juin, la 
région du Rhin, a rendu à ] Allema- 
gne l'administration entière du terri- 
toire occupé. 

I1 y avait 500,000 soldats le long 
du Rhin après l'armistice; on y ren- 
contrait des Français, des Anglais, 
des Belges et des. l'aliens. Les trou- 
pes d'occupation, réduites par la suite 
à 25,000 hommes, des Français seu- 


lement, ont complètement évacué le 
Rhin. 
Seul, un engagement d'honneur 


remplacera les troupes comme 
rantie du paiement des réparations 
L'occupation de la Ruhr par les trou- 
pes françaises en 1923, ncte ue les 


Allemands avaient qualifié d'invasion, 


L'attaque de M. Poincaré contre le 


Les gens dé l'Amérique du Sud ofit 


ga-| 


“Hotte: di à oué 


” 1.10 Ft 
ment den | Ve 


ment prospères. 


(atout 


È pat 
de dix-huit mdis. Mais 


Ainsi “le plus petit 
U'aimait à s'appelér modeg- 


l'épiscopat, devient un prince de la 
sainte Eglise. 


D de D — — — 


Conan Doyle est mort 


Londres. 


Sir Conan 


Arthur 


Doyle, le célèbre romancier créateur 


de “Sherlock Holmes”, eat mort lundi | 
d'une maladie de coeur. 


Il était âgé 


de 71 ans et malade depuis deux mois. 
Depuis une dizaine d'années, il s'oc- 


La 


upait de spiritisme et avhit- publié 


plusieurs ouvrages sur cette question. 


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Edifee Sinndard Trunts, 344, rue Main 
Tél. 


27 647 Winnipeg 


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BEAUBIEN & BENARD 


AYOCATS ETSNQFAIRES 
Bureau: 4, Edifice Banque Canadienne 
( Nationales 


Winnipeg 


Canada 


A-duneph-H. Dubue, M.A. — Archibald- 
C, Campbell, K,0, 


DUBUC & CAMPBELL 
AYOCAIS FT NOTAIRES 
| Successeurs de Dubue et Hey 
Tél 21 585 645, Ed, Somerset 
RU | 


Joseph Bernier, M.L.A. 
AVOCAT ET NOTAIRE 


— 


= 


l 
Der tro 


Le 45 juillet, le Manitoba va fêter le soixantième janniver! 
“saire de soù entrée dans la Confédération canadienne. C'est 
en effet le 15 juillet 1870 que la Terre de Rupert devint officielle. 


. ment la province canadienne du Manitoba. Les Territoires du 


Nord-Ouest, qui comprenaient la Saskatchewan et l'Alberta 
d'aujourd'tui, furent reconnus à la même date comme partie 
intégrante du Dominion. L 

Soixante ans, c'est peu de chose, .en général, dans la vie 
d'une province ou d'un pays à ses débuts. Dans le cas particn- 
ler du Manitoba, cependant, cette brève période a vu des 
progrès considérables sous le rapport du développement agri- 
cole, économique et social. Notre population, qui était de 12,000 
en 1870;,se chiffre maintenant à tout près de 796,000, Winnipeg, 
Qui comptait alors 215 habitants, en possède aujourd'hui, avec 
la banlieue, 336,000. La superficie originale du Manitoba s'est 
aussi accrue d'une façon extraordinaire, Ce n'est plus la “pro- 
vince timbre-poste”, comme on l'appclait plaisamment autre- 
fois. De 13,0 milles carrés, elle s'est élevée d'abord à 74,06}, 
puis à 251,432 milles carrés, ce qui représente te double de la 
superficie des Îles Britanniques. L'ouverture prochaine du 
chemin de fer la Baie d'Hudson et dù port de Churchill vont 
en faire une province maritime avec 500 milles de côle, ce qui 
va encore füvoriser grandement son extension économique. 

‘Poûz nous en tenir à la plus importante de toutes nos indus- 
tries, depuis soixante uns l'agriculture a fait d'immehses progres 
au Manitoba. C'est sous le nom de “Mamitoba” qu'est connu 
dans le monde entier le blé fameux de l'Ouest canadien. A 
lheûre aciuelle, un dixiéme seu'ement de ce blé se récolle dans 
la province. Cependant, en 1929, les cultivateurs manitobains 
en ont ensemencé plus de six millions d'acres. 11 va sans dire 
que les-procédés de culture, fort primitifs au début, se sont 
constamment améliorés. L'agriculteur de l'Ouest a aujourd'hui 
à sa disposition les machines les plus modernes et les plus 
avantageuses. 

La remise des ressources naturelles à la province, qui s'ac- 
complit officiellement le 15 juillet, va donner un magnifique 
essor à l'exploitation de nos richesses en mines, forêts, chutes 
d'eaux, dont l'étendue n'a pu encore étre évaluée. 

+. » 

Tous ces progrès matériels sont, à coup sûr, très aprécia- 
bles et il est juste de s'en réjouir à l'occasion des fêtes du jubilé. 
Mais gardons-nous d'oublier le bilan moral. Coinment la 
province a-t-elle respecté le pacte signé en 18707 N'a-t-elle pas 
sur un point essentiel, violé la constitution de 1867, frappant 
dans ses droits sacrés une partie de la population ? 

: La Confédération a pour base la protection des minorités. 
Elle garantit les droits des deux groupes de la population, princi- 
palement en matière scolaire, et le caractère officiel de la langue 
française. En 1869, Mgr Taché et une notable partie des habi- 
tants de la Rivière-Rouge appréhendaient l'entrée de la colonie 
dans la Confédération. Ils pressentaicnt que la population 
catholique et française y serait sacrifice. Les événements eurent 
tôt fait de justifier leurs craintes. Ce fut d'abord le traitement 
injuste infligé à Riel et à ses lieutenants, auxquels le pays était 
cependant redevable conditions satisfaisantes obtenues 
d'Ottawa sans parler de l'échec de l'invasion fénienne, Mais 
c'est en 1890 que la grande iniquité était consommée par Ja 
suppression des écoles confessionnelles et le bannissement du 
français. Les quelques bribes de liberté que nous laissait le 
réglement Laurier-Greenway (1896) ont elles-mêmes été crapor- 
tées par la loi Thornton (1916). 

Tel est le bilan de ja province du Manitoba au chapitre 
des écoles et du respect dû aux minorités, formellement garanti 
par la.constitution. Les catholiques ne se sentent guere le 
coeur à S'en réjouir; mais la majorité protestante n'a pas lien, 
non plus, d'en ét fiére. 


des 


* * + . 
TS di soixanticme anniversaire de la Confédération, il v 
is ans, S. Gi. Mgr Béliveau écrivait ces mots, qui résument 


clairement la situation et tracent en même temps notre ligne 
de conduite: 


L'Acte de 1867 a donné aux Canadiens uné\patrie où deux 
races ont consenti d'habiter dans l'égalité des droits religieux 
ct civils. Ceux de la majorité actuelle peuvent regrelter qu'il 
eu soil ainsi, comme, à la lumière des faits, nous pouvons 
regretter d'ètre entrés dans ce qui parait avoir été un marché 
dé dapes: cela ne détruit pas la nature du pacte fédéral et si 
nous Qvons uivipeu de fierté, la premiere de nos préoccupations 
sera de ramener notre patrie à l'esprit da pacte qui lui a donne 
naissance. 

L'anglais et le français ont des droits égaux au Canada 
aussi longtemps que durera le pacte fédéral. Si la Confédé- 
ralion canadienne, sous sa forme actuelle, doit un jour voler 
en éclats, ce ne séra pas notre faute: nous verrons alors à nous 
entrer le misur possible, avec la grâce de Dieu. Mais si la 
Confédération canadienne doit durer telle qu'elle est, da plus 
clémentaire fierté demande de nous, Canadiens francais, que 
nous exigions l'égalité dis droits religieux et civils qui nous ont 
té garantis par l'Acte de 1867 qui porté la signature de nos 
cieux. Si nous avons Wn peu de fierté, nous noûs efforcerons, 
en posant des actes, de combler l'abime qui sépare Le terte 
féderal de son intervrétation pratique dans toutes les provinces 
du Canada, celle de Québec errcptée. : 


Combler Pabime entre l'esprit du pacte fédéral et une légis- 
lation qui le méconnait totalement, tel est le but auquel tendent 


Les excürsionnistes de 1 


re np en an 2 ee M 7 
CHEN tre 


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ve. bo 
parue 


toridi 


passent la jôtirnée æ 


dans les deux villes et sont reçus par la Société Saint- 


Jean-Baptiste de Saint. 


Les excursionnistes de l'Université Québec: M. Conrad Drouin, Ames. |... 
Qué; M. Jean-Paul Dubuc, Québéc:{ 


de. Montréal, au nombre de 75, sont 
urrivés à Winnipeg lundi matin. Un 
groupe de nos compatriotes les atten- 
dait À la gare du Pacifique Canadien. 
Les visiteurs ont été les hôtes du Pa- 
cifique le midi et le soir, mais jls 
étaient libres pour le reste defta jour- 
née. Un certain nombre ne se sont 
pas contentés du tour traditionnel drs 
deux villes, mais ont fait une randon- 
née a travers nos paroisses francai- 
ses “nvironnantes. i 

Dans la soirée, la Société Saint 
Jean-Baptiste. de Saint-Boniface a 
recu les excursionnistes dans la cour 
d'honneur de l'archevêché, élégam- 
ment pavoisée pour la circonstance. 
Le cadre était idéal nour une ren- 
contre amicale entre l'Est et l'Ouest 
et nul doute que les visiteurs garde- 
ront un agréable souvenir de ces 
q'lques heures passées À Saint-Bo- 
mface. Des rafraichissements ont. été 
servis et la Fanfare La Vérendrye, 
sous la direction de M. Vermander, a 
donné un excellent programme mu- 
sical. 


La soirée s'est terminée par que!- 
ques discours. M. J.-H. Daignault, 
président ce la Société Saint-Jean- 
Baptiste, a souhaité ja bienvenue aux 
visiteurs, au nom de la population de 
Saint-Boniface et du Manitoba S 
G. Mgr Béliveau a dit aussi tout le 
plaisir que nous causent ces voyages 
d'étude entrepris par l'élite de nos 
compatriotes de l'Est. 

M. Victor Doré, qui fait son troi- 
sième voyage dans l'Ouest, nous ap- 
porte le salut de Mgr Piette, recteur 
le l'Université de Montréal, du cha- 
noine Chartier, vice-recteur, et de M. 
Edouard Montpetit, secrétaire. Il ad- 
mire notre pays si vaste, si beau, et 
se sent ému devant la tâche surhu- 
maine de nos devanciers. Venir à 
Saint-Boniface, dit-il, c'est se plon- 
ger dans un bain de patriotisme, c'est 
aller vers une armée militante qui 
lutte courageusement pour ses droits. 
En terminant, le distingué président 
de la Commission des écoles catholi- 
ques de Montréal dépose devant l'ar- 
chevêque et la population de Saint- 
Boniface l'hommage des 105,000 étè- 
ves catholiques de La métropole. 

M. le magistrat Lacerte remercie 
l'Université de Montréal de l'oeuvre 
d'éducation qu'elle accomplit, par ces 
voyages, auprès de l'élément anglo: 
saxon de l'Ouest, qui connaît si peu 
les Canadiens français. ‘ 

Peu avant minuit, les voyageurs 
prenaient la route de l'Ouest. 

De Winnipeg le train file sur Régi- 
na. Calgary et Banff. Ici, des auto- 
mobiles prendront les excursionnistes 
Pour les amener À travers les monta- 
gnes jusqu'à Windermere, où leur 


train les reprendra -pour les conduire 


à Vancouver, en passant par Nelson. 
Après une visite à Victoria, on tra- 
versera de nouveau les Montagnes 
Rocheuses, cette fois par la voie prin- 
cipale du Pacifique Canadien, tou- 


‘chant Revelstoke, Glacier, Field, Ja 


les eflorts et l'organisation de défense scolaire des Franco-: 


Manitobains. C'est à cette fin que, pour la huitième fois depuis 
1916, ls sont aujourd'hui réunis en congrès. 

Aussi longtemps qu: nous maintiendrgns avec fermeté 
cette? atitude, tout en tirant le meilleur parti possible lde la 
situation, il n'y a pas lieu de désespérer de voir un jour le règle- 
ment de la question scolaire manitobaine selon la pleine et 
entière justice. 


Donatien FREMONT, 


vallée Yoho, le lac Louise Puis vien- 
dront - Edmonton, Saskatoon, Fort 
William, les Grands Lacs, Port Mr- 
Nicoll, Toronto et les chutes Niagara 
Le 26 juillet: dans la matinée, tout le 
monde se retrouvera À Montréal, 
après avoir couvert une distance to- 
tale de 7,070 milles, dont 5.807 en che- 
min de fer, 813 en bateau et 450 en 
auto. 

Ce voyage de l'Université de Mont- 
réal est sous la direction de M. Vic- 
tor Doré, président général de la 
Commission des Ecoles Catholiques 
de Montréal, qui est accompagné de 
Mme Doré et de Miles Emilienne et 
Annetté Doré 
. ‘AU wombre des autres personnes 
qui prennent part à l'excursion, men- 
Uonnons le R. P. C.-M. Forest, Domi- 
nicain, doÿen de ja Faculté de Philo- 
sophie à l'Université de Montréal: M 
Joseph Dansereau, président généra! 
de J'A C. J. C: M. et Mme Henri Le- 
tondal, de Montréal; M. Rehé Dorion 
“eprésentant du service de la publicité 
f'ançaise au Pacifique Canadien 

Liste des excursionnistes 

M. Gustave Bellefleur, Montréal]: 
Mme Louise-B. Bonin, Montréal: Dr 
J.-C. Bourgouin, Montréal) 

Mme François Cantin, Saint-David, 
Qué. M. et Mme Côme Cartier, L'An- 
nonciation, Qué. M. Evariste Cham- 
pagne, ‘Saint-Eustache, Qué; Mile 
Rose-Marie, -Coderre, Sherbrooke, 
Qué. Mille Juliette Corbeil et M. Jean 
Corbeil, Quiremont, Qué.; M. Alphon- 
se Coulombe, Montréal. 

41 Jj;-B. Décarie, Québec: M. l'abhé 
Paul-S. de Carufel, Batiscan, Qué,; 
Mlle Berthe Deslongchamps, Iberville, 
Qué : Mme docteur J4R. Dianne, Wul- 
leyfeld, Qué Mile‘ Anne‘Mfatie Déblet, 


—_——__—_—_—_—_— nee 


A —————————————— — ————— —————.—_—_——————— 
oo 


Boniface 


Mlle Germaine Dufresne et M. Paul 
Dufresne, Montréal: Mile Céline Du- 
puis, Montréal ; Miles Jeanne-et-Mar- 
celle Dussauit et M Jacques Dus- 
sauit, Outremont, Qué. 

M, Jules Gagnon, Verdun, Qué.: M. 
l'abbé Roméo Gascon, Chapleau, Ont; 
Dr et Mme J.-T.-A. Gauthier et Mile 
Jeanne Gauthier, Valleyfeld, Qué.: 
M. Armand Graton, Montréal; Me 
Gabrielle Gravel, Westmount, Qué.; 
M. René Guénette, Montréal: Mie 
Maria Guérin, Montréal. 

M. et Mme Napoléon Jacques, Qué- 
bec; M. René Lafrance, Outremont, 
Qué.: Dr et Mme A.-J. Lalonde, Paw- 
tucket, R.l: Milles Florette et Lau- 
rette Laperrière, Pierreville, Qué.: M. 
l'abhé Paul Lapointe, Saint-Jean, 
Qué.; M. et Mme Lionel-A. Lapointe, 
Montréal; M. Jacques Laval, Sainht- 
Jean, Qué: Me Lucienne Ledoux, 
Sherbrooke, Qué.; Milles Gabrielle et 
Jeanne-Aimée Leduc, Montréal; M. 
l'abbé R. Lefebvre, Séminaire de Qué- 
bec; M. l'abbé B. Leffls, Collège de 
Sainte-Thérèse, Sainte-Thérèse, Qué.: 
Mme Henri Lesage, Longueuil, Qué.: 
M. et Mme Henri Letondal, Montréal; 
M. Victor Livernois, Québec. 

Mme A.-J. Major, MM. Paul, Wil- 
frid et Robert Major, Ottawa, Ont; 
Dr J.-B. Martin, Pointe Ülaire, Qué.: 
M. Joseph Martin, Pointe Claire, Qué. 

M... Samuel Ouellette, Mont-Laurter, 
Qué. 

. Mlle Odile Perrault et M. Jacques 
Perrault, Outremont, Qué. 

Mme Maxime Raymond, Montréa): 
M. F.-E, Rochon, Saint-Jérôme, Qué. 

Mme Dr Adrien Thibaudeau, Saint- 
Eustache, Qué: Mme I. Tremblay, 
Manchester, N.-H.; M. Jean-Paul Tur- 
geon, Québec. 


UN MESSAGE-DE 
: KING A L'OUEST 


Avec la remise des ressour- 
ces naturelles, les provin- 
ces de l'Ouest ont leur 
complète autonomie 


Le ler juillet, le premier ministre 
Mackenzie King, dans le bref moment 
qu'il a passé à Winnipeg avant son 
départ pour Brandon, où il devait ou- 
vrir sa campagne dans l'Ouest, a 
adressé un message À la population. 

Texte du message 

“IH est particulièrement à propos 
que ce soit de Winnipeg même que 
parte le message du Jour de la Con- 
fédération en cette année 1930. Il y 
a soixante-troïs ans, le Dominion du 
Canada s'arrétait À la frontière ouest 


de l'Ontario. ‘En englobant le Mani- 


toba en 1870 et la Colombie-Britan- 
uique cn-1871, il y eut une étendue 
ininterrompue -de territoire. canadien 
de l'Atlantique au Pacifique, mais 
plus de trente ans s'écoulèrent avant 
que la création de l'Alberta et de la 
Saskatchewan en 1905 complétAt la 
chaîne des provinces organisées en- 
tre les deux océans. Même alors la 
tâche d'édifier la nation restait ina- 
“hevée, car les provinces de l'Ouest 
demeuraient privées de la possession 
de leurs ressources naturelles et la 
Colombie-Britannique, suivant un des 
termes de l'union avec le Dominion. 
avait cédé le territoire -de la zone des 
chemins de, fer et du district de .a 
Rivière-la-Paix. 

“En la présente annfe, les vues des 
Fères de la Confédération se réalise- 
ront définitivement. Comme résuitat 
dc. la législation édictée à la dernière 
session du Parlement, le Manitoba, 
l'Alberta et la Saskatchewan pren- 
dront possession de leurs ‘essources 
naturelles et la Colombie-Britanniqu*+ 
reprendra ses terres cédées à la zone 
ferraviafre et au territoire de Rivière- 
la-Paix. 

“Ainsi, pour la première fois depuis 
la création du Dominion, les provin- 
ces de l'Ouest vont jouir tout à fait 
de leur autgnomie tout attant que les 
autres provinces du Canada. La su- 
Perstructure de l'édifice conçu à Char- 
lottetown et”à Québec est renforcée 
Par le retour aux provinces de l'Ouest 
de leurs ressources naturelles et par 
la disparition des incapacités écano- 
miques des provinces maritimes. En 
même temps, les fondations de l'unité 
nationale ont été renforcées par la 
revision des termies Ânanciers.de la 
Confédératios, tant pour les provinces 
maritimes que pour celles de l'Ouest. 

Un jalon historique 

“Il n'est pas exagéré de dire que 

le Jour du Dominion de l'année 1430 
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Dominion et les provinces peuvent 


La question du cl ge sus- 
cite de sérieuses difficul- 
tés au premier ministre 
dans une assemblée 

PAR RNESS | 

Calgary. — M. Mackenzie King a 
eu à Calgary une des ptus rudes as- 
semblées qu'il ait encore tenués pen- 
dant la campagne. Le premier mi- 
nistre parlait dans le propre comté 
de M. Bennett, Calgary-Ouest. Il a 
voulu traiter la question du chômage 
et il a dû faire face à un véritable 
feu de bärrage de questions, d'inter- 
ruptions, d'interjections. La police a 
finalement mis À la porte l'intertup- 
teur le plus en vedette et le premier 
ministre a pu continuer en paix, mais 
il + vait presque terminé son discours. 

M. King a déclaré une fois de prus 
ge le gouvernement est prêt à venir 
au secours de toute province où la 
situat.on serait critique. Il a attire 
l'attention sur tout ce que le gouver- 
rem:nt a distribué à la province d'AI- 
berta sous forme d'octrois de toutes 
sortes. Il déclara de nouveau que 
Il gouvernement n'a reçu de deman- 
ce d'assistance officielle d'aucune pro- 
vince; aucune province n'a déclaré 
qu'élle' était incapable de faire façe à 
la situation. S'il avait reçu un appel 
de cette nature, le gouvernement fé- 
déral aurait coopéré avec le gouver- 
nement de la province pour'trouver 
une solution Au problème. 

Interruptions 

Tout près de l'estrade; une voix 
cria alors: ‘Pourquoi n'avez-vous pas 
entendu l'appel des vétérans sans tra- 
vail qui voulaient vous voir avant 
l'assemblée ?" 

“Je ne me doutais même pas avant 
ce moment qu'ils voulaient me par- 
er’, réplique le premier ministre. 

L'interrupteur demande alors une 
explication au président de l'Associa- 
tion libérale de Calgary-Ouest qui 
vrésidait l'assemblée. Aucune répon- 
se ne vint. L'ordre se rétablit ceper- 
dant, mais pas pour longtemps. 

Le premier ministre n'avait pas rc; 
pris son discours depuis longtemp: 
lorsque les interruptions se mirent à 
arriver de tous côtés, les unes au 
point, les autres À côté du sujet. 
“Parlez-nous fe la pièce de cinq sous”, 
disait l'un. L'autre suggérait au pre- 
mier ministre de réduire son salaire 
pour améliorer la situation. 

“Mesdames et messièurs, dit M. 
King, je crois que tout le monde ici a 
intérêt à entendre discuter les grands 
problèmes. J'espère que vous n'ac- 
corderez aucune attention aux inter- 
ruptions. N'importe qui peut être 
grossier lorsqu'il le désire”. Ces pa- 
roles furent vivement applaudies, 
mais une voix cria aussitôt: ‘Oui, 
qu'est-ce que ça vous fait si les gens 
de Calgary meurent de faim?" 

Octrols à l'Alberta 

M. King se mit alors À énumérer les 
octrois que le gouvernement a accor- 
dés À la province d'Alberta. ‘C'est 
pas vrai!" cria quelqu'un aprës une 
des déclarations. Le ‘premier minis- 
tre se met alors en devoir de lire une 
communiçation qu'il a reçue d'une or- 
ganisation de sans-travail. On de- 
mande. de l'emploi avec des sälaires 
basés sur le eoût de la vie, en d'autres 
termes, on veut que les profits de 
l'industrie fassent vivre ceux qui les 
ont amassés. La lett re déclare que le 
gouvernement a pu trouver des mil- 
lions pour fin de guerre et conclut 
en disant: ‘Nous ne faisons pas ap- 
pel à la sympathie ou à la charité, 
nous demandons le droit de vivre 
maintenant, et non pas après les élec- 
tions”. ‘ _ 

M. King fait alors remarquer à l'as- 
semblée que la question du salaire est 
du domaine du provincial de même 
que le chômage, excepté dans les cas 
d'urgence 2s dépenses de guerre 
sont du domaine du fédéral et le fédé- 
ral y fait face, dans le cas des pen- 
sions de guerre par exemple, sans de- 
mander de secours aux provinces. Le 
premier ministre a déclaré alors, aux 
acclamations de la foule, que si le 
Canada n'avait pas fait la guerre, il 
n'aurait pas à se p.‘occuper du cho- 
mage parce qu'il serait réduit en ser- 
vitude, 

Le police intervient 

Mais les interruptions eontinuèrent 
quand même. ‘C'est un tour de force 
d'élections”, commente une voix. “Je- 
tez-le dehors! criérent de nombreu- 
ses, voix en visant l'interrupteur qui 


{son parapluie; il 


revenait le plus souvetit à la charge. 


e in coopération cordisle, le {porte de la saïle, Son départ est suivi 


de la sortie d'un grand nombre d’au- 
tres; le gros de l'auditoire cependant 
ne bouge pas. M. King fait alors re- 
marquer que puisque ceux que le pro- 
bième du chômage intéresse par-des- 
sus tout sont partis] on peut bien par- 
ler d'autre those. Le premier minis- 
tre A discuté alors en paix quelques 
autres questions, mais il n'a pas parlé 
longtemps.” 5, | . 


De-ci de-là | 


— Tout s'arrange! prétiame l'opti- 
miste. : 

L'homme de , mauvaise humeur 
hausse les épaules et proteste: | 

- Rien ne peut s'arranger! 

— Mais si, tout s'arrange, inter- 
vient l'homme se eus humeur; tout 
s'arrange, À condition qu'on s'en oc- 
cupe et qu'on s'y efforce: tout s'arran- 
ge, mais ne s'arrange pas tout seul! 

Quand les choses vont mal, qui vous 
parle de placer la tête sous. l'aile? 
Haut la têt2 et ouvrez l'oeil! Mais, 
pour dresser la tête et ouvrir l'oeil, 
quel:besvin de plisser le front et de 
fronter les sourcils. : pre 

L'optimiste, quand, il va À la pro- 
menade, part de ce principe qu'il ne 
pleut jamais; l'homme de mauvaise 
humeur est persuadé que la pluie est 
I: lot ordinaire des promeneurs, et! 
Guand il pleut en effet, il constate d'un 
air de triomphe et de défi: ‘Vous 
voyez bien qu'il pléut tout le temps 
dans ce sale pays!" .- 

L'homme de bonne humeur ne croi 
ni qu'il pleut toujours, ni qu'il nœ 
pleut famais: simplement; il emporte 
l'ouvre quand la 
pluie tombe et ie fâct sous son bras 
quand la pluie a cessé; et même s'il 
n'est pas tombé une goutte d'eau, sa 
tonne bumeur ne se transforme pas 
en mauvaise humeur, parce qu'il s'é- 
tait ainsi chargé d'un ustensile inu- 
tue. . 

Frenez garde sgulement que votre 
bonne humeur dpit-être naturelle et 
non point une façade ou une attitude: 

- Toujours le sourirekaux lèvres, 
ot! Mais pas le sottire de la dan- 
seuse pendant sa variation, du lutteur 
qui a:rache un poids de 100 kilogs, 
ou des mariés devant le photographe. 
Il n'est pire grimace que la grimace 
du sourire, un sourire figé ou forcé. 
On ne se for-e pas à Ja bonne hu- 
meur, c'est une disposition de l'esprit. 

. La bonne humeur n'est peui-être 
J'as une forme de gouvernement, mais 
elle est certainement une force de ca- 
ractère, or |: caractère est la qualité 
première de qui prétend gouverner, 
ct celui-là seul est apte à gouverner 
oui sait gouverner son humeur et soi- 
riême. 

FRANC-NOHAIN. 
Ce 


Acceptez par courtoisie 


Gordon-Bennett, 1°  fondateur-di- 
recteur du “New York Herald", voya- 
geant, une fois, dans le rapide Paris- 
Nice, donna, après avoir copieusement 
diné et bu au wazon-restaurant, 10,- 
000 francs de pourboire au garçon qui 
l'avait servi. M. Louis Marsolleau, 
qui raconte cette anecdote, dans 
l'‘Oeuvre, ajoute: 

“Puis il regagna, sous la conduite 
d'un employé, son compartiment et sa 
couchette. 

“Le garçon, qui s'était fort bien 
aperçu de son état, au lieu d'être au 
septième ciel de la félicité pour cette 
munificence extraordinaire, fut au 
contraire précipité dans un abimce de 
perplexité. 

“C'est pourquoi, le lendemain ma- 
tin, l'homme à la veste blanche et a 
coeur pur se présenta dans le com- 
partiment du nabab, les dix billets en 
éventail au bout des doigts. 

“Gordon-Bennett, déjà éveillé gt fu- 


mant un cigare, lisait un rapport 
financier. I] leva la tête. 
Monsieur dit l'autre hicr 


soir, vous avez diné au wagon-res- 
taurant, et vous m'avez donné 10.000 
francs de pourboire. Alors, j'ai pen- 
sé. . 

Vous avez pensé que je ne sa- 
vais pas ce que je faisais? 


“— Monsieur... . ne 
: C'est bon! Donnez! Me él 
“Good bye”, mon garçon! L 4 


"Et Gordon-Bennett, raflant les bil- 


lets, les mit dans #a poche, puis ge 


replorgea dans son rapport." 
Moralité: lorsqu'un donateur géné- 
reux vous donne plus que vous n'at- 
tendiez de lui, le plus simple est d'ac- 
cepter sans objection, 
que par courtoisie! ' 

——— 0 4 D 0—— - 
MONTREAL. Mlle Jdola Saijnt- 
Jean, candidate indépegdante dans La 
division Saint-Denis, a ténu uné Dre- 
mière assemblée fort tumultueuse: 


De serait-ce 


PIE XI NOMME 


CINQ CARDINAUX. 


Parmi ces derniers se trouve 

* Liénart, évêque de 

lle, le plus jeune des 
évêques de France 


Cité Vaticane. Au consistoire 
tenu le 80 juin au Vatican, S. S_ Pile 
XI a nommé cinq cardinaux: S. G. 
Mpr Leme da Silveira Cintra, coad- 
juteur de Rio-de-Janeiro; S. G. Mgr 
Liénart, évêque de Lille; Mgr Mar- 
chetti-Selvaggiani, secrétaire de la 
Congrégation de la Propagation de la 
Foi, Mgr Rossi, assesseur de la Con- 
sistoriale et Mgr Serañni, secrétaire 
de la Congrégation du Concile. 

Le Sacré-Collège se compose in- 
tenant de 31 cardinaux italiens et de 
32 d'autre origine. 

Les trois nouveaux cardinaux jta- 
liens appartiendront à la Curie. Le 
cardinal Liénart est un des plus jeu- 
nes évêques de France. Il est fort 
connu comme sociologue. Le cardi- 
nal Leme da Silveira Cintra, Agé de 
48 ans, sb trouve le plus ffune cardi- 
nal du Sacré-Collège. : 

Le consistoire public pour la remise 
du chapeau aux nouveaux cardinaux 
a eu lieu jeudi. \ 


A) . 
Au consistoire de Jundi 


œatin, Sa 
Sainteté a prononcé une Roéution 


dont. voici un résumé. 


Allocution de $. 8. Ple XI 

Le Souverain Pontife a parlé di 

prosélytisme protestant à Rome et 
signalé, à ce propos, l'oeuvre de l'Ins- 
titut pour la préservation de la Foi. 
Il a aussi parlé de la persécution reli- 
gieuse en Russie et de la question 
de Malte. 
711 faut combattre le prasélytisme 
croissant du protestantisme à Rome 
par l'augmentation du nombre des 
cures dans la banlieue, a dit %e Sou- 
verain Pontife. Les sectes protes- 
tantes n'ont pas cessé, depuis 1880, de 
faire une oeuvre de corrosion et le 
conquête, avec une persistance crois- 
sante. 

Si nous allions, a-t-1] continué, tolé- 
rer que dans la pratique ces sectes 
soieht appelées cultes admis, alors que 
les lois d'Italie les dénomment fort 
justement cultes tolérés, nous pour- 
rions nous attendre à ce que ces out- 
tes soient non skulement tolérés tout 
à fait en pratique mais favorisés — 
et cela ne peut qu'aider au prosély- 
tisme. | 

Le Souverain Pontife a ensuite 
parlé avec gratitude de l'oeuvre ‘‘pro- 
videntielle"" que poursuit À Rome 
l'Institut pour’ la préservation de la 
Foi. Ù | 

Au sujet de la persécution religieu- 
se en Russie, le Souverain Pontife a 
demandé aux cardinaux de eontinuer 
la croisade de prière pour sa cessa- 
tion et il*@’ prescrit la récitation de 
prières spéciales à cette fin après 
chaque messe. 

Le Souverain Pontife a qualifié de 
très sérieuse la question de Malte. 11 
a souligné trqis points de la ques- 
tion. 11 a dit d'abord que la tempête 
n'a pas été provoquée par le Baint- 
Siège ou par des autorités maltaises. 
Puis il a continué: Malgré notre sin- 
cère désir et celui de l'épiscopat mé- 
me, les actions de certaines person- 
nes et des faits indépendants de notre 
volonté, ou mieux encore contraires 
à notré volonté, parce que contraires 
aux intérêts de la religion catholi- 
que, ont rendu impossible le retour 
de la paix et de la trauquillité. 

Jamais, a-t-i]l ajouté, notre inter- 
vention et celle de l'épiscopat maltais 
n'ont voulu pénétrer dans le domaine 
politique. Elles se,sont toujours limi- 
tées, comme le veut le devoir pasto- 
ral, à rappeler, à proclamer et à in- 
culquer ces principes de loi morale 
dont les catholiques ne doivent pas 
s'écarter, dans leurs actions et dans 
leur conduite. Nous ne voulons pas 
limiter la liberté, muis seulement em- 
pêcher de ‘dégénérer en licence les 
lois morales qui règlent l'usage de la 
liberté ct ind'quent les limites entre 
ce qui est permis, ce qui est défendu 
ct un profond respect de la liberté. 

Pour terminer, le Pape a exprimé 
Sa gratitude pour les nombreux pêle- 
rinages qui ont marqui #on année ju- 
biluire et a dit qu'il espère que le con- 


grès de Carthage aidera l'Eglise 
d'Afrique. pi 
+. + 


Pie-XI ‘confirme la nomina- 
tion de Mgr Villeneuve 


«KR ;— Au consistoire public qu'il 
a tester matin pour donner le 
chapeau aux cinq cardinaux qu'il « 
nommés récemment, le Souverain 
Pontife a confirmé |a nomination du 
R. P. Rodrigue Villeneuve, des Oblets 
de Marie-Imaçulée, comme évêque de 
Gravelbourg Saskatchewan. 
7 ÉD 0———— 

CITE VATICANE Le cardinal 
Vapnutelli, doyen du Sacré-Colläge, 
eët’gratement malade. 


\ 


DE. ‘uumk 


œ 


Mi À 
FAR 


Politiquement parlant, l'amnistie apparait moins possible 


en nt à l'estroyer si elle avait 


été promise, vont maïn- 


C'est alors que l'archevêque de Saint-Boniface, mettant à 

» un projet qu'il nourrit depuis quelque temps, publie 
fameuse brochure l'Amnistie. 11 y fait l'histoire des difficultés 
de la Rivière-Rouge auxquelles il a été si intimement mélé. 
prouve de façon péremptoire que l'amnistie ‘h.été promise 
les autorités impériales, par les autorités fédérales, par les 
âdorités provinciales, et que le gouvernement est tenu en 


. fonneur de l'accorder. 


La brochure eut un immense retentissement. Les hommes 
sérieux et rsisonnables comprirent et conclurent à la nécessité 
de l'amnistie. Le gouvernement Mackenzie ne pouvait d'ail- 
leurs plus esquiver la question. Un comité parlementaire fut 
chargé d'enquéter sur les causes du soulèvement de la Rivière- 
Houge et tout ce qui touchait à l'amnistie. Le Comité du Nord- 

est commença à siéger le 10 avril 1874. Il tint trente-sept 

tances et entendit les dépositions de vingt-et-un témoins. 

ælle de Mgr Taché occupa huit séances de trois heures châcune. 

plupart des téinoins confirmérent les promesses d'amnistie 

ui avaient été faites. Mais l'ancien premier ministre Mac- 

dnald osa nier qu'il eût promis personnellement une -amnistie 
du que d'autres Feussent promise. 


La meute orangiste continuait de crier vengeance et le 
gouvernement subissait avec docilité la pression du fanatisme 
déchainé. Au moment de reprendre le chemin de Saint-Boni- 
face, l'archevèque apprend l'arrestation d'André Nault et 
d'Elzéar Lagimodiére. Il écrit aux trois ministres canadiens- 
français, auxquels il adresse le cinglant reproche de ne rien 
faire pour la défense des Métis, leurs frères par le sang, et 
Fexpression non voilée de son écoeurement. 


De son côté, la population de la Riviére-Rouge réagit vigou- 
reusemiént contre les injustices dont on l'accable. Riel, expulsé 
de là Chambre des Communes, est réélu par acclamation. Moins 
de deux mois aprés, Lépine est condamné à mort. Le même 
jour, Mgr Taché écrit au Gouverneur général, le suppliant non 
seulement de commuer la peine, mais d'accorder au malheu- 
reux “un pardon complet et immédiat”. Il invoque le grand 
argument personnel auquel il revient toujours, parce que c'est 


le seul qui compte. Le succés de sa mission auprès des gens d=! 


. la Riviére-Rouge a été dû en grande partie à la promesse d’une 
amnistie qu'il a cru pouvoir faire en toute bonne foi, au nom 
du gouvernement. Et voilà l'un de ceux qui l'ont cru, Ambroise 
Lépine, condamné pour avoir ajouté foi à sa parole! 

Estimant sans doute avoir donné des satisfactions suffi- 
santes aux Ontariens, le premier ministre Mackenzie croit main- 
tenant pouvoir liquider l'affaire. Se basant sur le rapport du 
Comité du Nord-Ouest, il soumet aux Communes une série de 
considérants et de résolutions qui concluent à une amnistie 
partielle. Le gouvernement libéral juge prudent de s'appuyer 
sur la promesse du gouvernement conservateur qui l'a précédé 
pour justifier son octroi de la mesure dé clémence:t mais 
Macdonald affirme de nouveau qu'il n'a jamais rien promis. 
La proposition du cabinet n'en est pas moins adoptée, Riel et 


Phant soutenir avec non moins d'éloquence qu'elle n'a pas été. 
à : | 


is. Les hommes du pouvoir qui, il y a quelques mois, | ques leçons qu'il suffira de noter brièvement. 


i FD 


: De ce chapitre inglorieux de notre histoire découlent quel- 
Le soulèvement des Métis de la Rivière-Rouge et l'agitation 
autour de l’amnistie ne sont qu'une phase de la lutte séculaire 
entre-Français et Anglais, entre catholiques et protestants, trans- 
portée de Fancien monde dans le nouveau, puis de l'Est du 
Canada dans les nouveaux territoires de l'O Etudiés à 
plus d'un demi-siècle de distance, en dehors de toute idge 
préconçue, les événements reprennènt leurs justes proportions; 
mais l'antagonisme de race et de religion explique seul les 
erreurs impardonables et les injustices criantes qui furent alors 
commises. | 


Au fond de la querelle de l'amnistie et des campagnes 
haineuses contre les Métis françäis, il y a le prétexte de la mort 
de Scott, dont on fit un martyr de la cause orangiste et dont le 
cadavre fut sans cesse agité devant 1a masse pour exciter ses 
passions. Ce mouvement prit naissance et se développa en 
dehors même du théâtre des troubles. A noter que là porula- 
tion anglaise de la Rivière-Rouge envisagea l'établissement du 
gouvernement provisoire, le rôle de Riel et l'exécution de Scott 
de façon entièrement différente de ses concitoyens de l'Ontario. 


Aux clameurs des Orangistes dressant une barrière contre 
l’amnistie vinrent s'ajouter lés manoeuvres des politiciens qui 
firent de la question un tremplin électoral. : Les intérêts des 
partis prirent naturellement le pas sur la justice. Conservateurs 


C'est la première grande cause 
irrémédiablement gâchée dans 
derniére. 


Le rôle de Mgr Taché dans cette période douloureuse ressort | hauts fonctionnaires du réseau. Il vi- 
javec un éclat que le recul des ans ne fait qu'accentuer. 


le champion inlassable du droi 


cuté. 


et libéraux se montrèrent également lâches, injustes et cruels. 


que les passions politiques ont 
J'Ouest. (Ce ne sera pas la 


I fut 
tet de la justice, qui tint têle 


aux chefs du gouvernement et à l'opinion publique égarée, qui 
lutta jusqu'au bout en faveur de son peuple méconnu et persé-|tel Jaspér Park Lodge, dans le parc 
Sa bonne foi fut odieusement trompée par des chefs| national Jasper. 


politiques sans scrupule, qui exploitèérent son ardent désir d'une 


solution pacifique des difficuités. 
| Févéque de Saint-Boniface se laissa guider par un noble idéal 


de justice et de patriotisme 
parler comme il le fit. 


Mais l'histoire dira que 


qu'il était autorisé à agir et à 


Elle réservera son blâme à ceux qui, 


. , « a v+ . . 
par intérét politique et ‘par crainte des Orangistes, eurent le 
triste courage de renier leurs promesses les plus formelles. 


Encore l'Amnistie, p. 35 
(58) Jbid., p. 4 
! 


Donatien FREMONT. 


NOUVELLES 
DE PARTOUT 
Une élève d'Ottawa gagne le 


prix de la Fédération des 
Femmes Can.-Françaises 


Ottawa. — Mile Liliane Charlebois, 
de l'école Saint-Pierre, de la paroisse 
du Sacré-Coeur, a gagné la médaille 


Lépine devront subir cinq ans d'exil et O'Donoghue sera exclu |donnée erf-prix annuel par l'exécutif 


de l'amnistie. 


La restriction qui atteint les deux premiers est souveraine- 
ment injuste. Mgr Tache ga bientot le souligner avec une 
logique impitoyable. On reconnait que l'amnistie est nécessaire 
parce qu'elle a été promise, et l'on en exclut précisément ceux 
qui en ont reçu l'assurance d'une manière plus formelle, On 


demande une amnistie parce que la conduite loyale de Riel et{couragement du bilinguisme tant pré 


le godvernement Mackenzie croit devoir publier deux dépêches, 
l'üne de lord Dufferin, Gouverneur général du Canada, l'autre 
du comte Carnavon, secrétaire d'Etat du cabinet britannique 
pour les colonies, dont la substance se résume à ceci: le gouver- 
nèment anglais ne peut accorder une amnistie entière; Mgr 
Taché a outrepasseé"ses instructions en Ja promettant sans condi- 
tion, il a eu tort de se considérer comme un plénipotentiaire, 
alors qu'il metait qu'un simple délégué comme ceux qui l'avaient 
prétdc. 


Directement mis en cause et profondément blessé de la 
manière injuste dont on le traite, l'archevéque riposte immé- 
diatement par une nouvelle brochure, Encore l'Amnistie, qui 
contredit les dépéches officielles et rétablit les faits. C'est avec 
une grande répugnance, il Favoue, que les circonstances l'obli- 
gent à se dresser publiquement contre le Gouverneur général, 
ais son honneur est en jeu: 


J'ai une trop haute idée des sentiments élevés qui 
distinguent Son Excellence, pour ne pas croire qu'Elle- 
mème trouvera légitime la defense provoquée par l'attaque. 
Ces attaques, j'aime à le croire, ne sont pas celles de la 
malveillance à mon égard, maïs elles viennent de trop haut 
pour que Je puisse permettre que l'histoire les enregistre 
sans un effort de ma part pour les repousser (58). 


Nous ne suivrons point l'auteur dans son admirable plai- 
doyer. Tout s'y tient 
et s'’enchaine Les nombreux 
extraits des deux brochures sur l'amanistie cités au cours de cette 
étude ont permi 
et l'argumentation irrésistible. 
polémistes de son temps 


C'est une piece qui ne se resume pas 


avec une solidité inattaquable. 
au lecteur d'en:savourer la prose vigoureuse 


Mgr lache fut l'un des meilleurs 


Au milieu de leffervescence des esprits qui régnait alors, 
qu ne saurait s'étonner des soupçons dont il fut l'objet et qui 
l'affectèrent si péniblement. La nécessité où il se Vit de défendre 
son honneur nous à dü moins valu des pages précieuses qui 
resteront une source de 
graves évenements. ; 
la politique et de la diplomatie n'hvait été mise à jour avec 
ce talent et cette autorité. 


documentaire premier ordre sur ces 


Ces écrits mériteraicnt d'être mieux 


connus pour leur grand interét historique et leurs utiles ensei- | Aiger 


gnements. l 


Enfin, le 23 avril 1875, l'amnistie était proclamée avec 
restrictions approuvées par le parlement 


de Lépine l'ont méritée en 1N71, et ce sont précisément ceux-là [ché et si nécessaire au pays 
à qui l'on en refusé le bénéfice (57). 
D bee À se + +-ræ—, de: : 

Pa Maïs “avant la sanction définitive du pardon par la Reine, 


Jamais encore la duplieité d'hommes de|glaive est né à Avignon en 1830. I] 


les terres que sa famille possède en Afri- 
Lépine, qui avait le [que-Nord 


de la Fédération des Femmes Cana- 
diennes-Françaises, à l'élève qui, dans 
les écoles des villes où la Fédération 
a une section, a conservé le ,;plus de 
points en orthographe française et ar- 
glaise. C'est là la part qu'assume la) 
Fédération des Femmes Canadiennes- 
Françaises au mouvemen? et À l'en- 


Si le 
sort a favorisé une élève d'Ottawa, 
il a eu à se prononcer sur 19 élèves 
également méritants, et la décision 
finale, en couronnant une des nôtres, 
n'a pas découronné de son mérite cha- 
cun des 18 autres élèves concurrents 
dont les noms suivent: Raymond La- 
fortune, école Guigues: Cécile Ché- 
nier, école Duhamel; Yvon Baulne, 
école Garneau, Albert Rodrigue, école 
du Sacré-Coeur: Marrel Thomas, de 
l'école Saint-Conrad; Raymond Julien 
et Fernande Boucher, d'Eastview:; 
Raymond Saint-Pierre et Gérard Le- 
brun, Juliette Séguin et Olive Landry, 
de Îa Nativité de Cornwall, Berthe 
Beaudin, Aimé Grenon, Charles Mo- 
rissette, Carmen P2yer de Sudbury. 
Lorraine Saint-Godard, école du Sa- 
cré-Coeur, Winnipeg, Jeanne Chavan- 
ne êt Jean-Baptiste Doutre, de Saint- 
Boniface. 

= ——— À 202 2 — » 


A la Compagnie Générale 
Transatlantique 

New-York Au cours d'une réu- 
nion tenue à Paris, les directeurs de 
la Compagnie Générale Transatlanti- 
que ont promu M. Pierre de Malglai- 
ve au poste de représentant général 
de la C. GT. aux Etats-Unis et au 
Canada, à celui de directeur-adminis- 
trateur adjoint, et ont nommé M 
Jean Tillier, qui est l'assistant de M 
de  Maïlglaive représentant géné- 
ral à la place de ce dernier Ces 
de‘ix promotions deviendront effecti- 
septembre. M. de Maïlglaive 
partira alors pour Paris, pour occu- 
per £on nouveau poste 

A titre de directeur-administra- 
teur adjoint, M de Malglaive prendra 
place immédiatement après M Mau- 
nice Tillier, qui dirige la C. G.T 

L'ainé de six garçons, M de Mai- 


‘es en 


appartient à une vieille famille de 
militaires. Ailors qu'il était fort jeune 
ses parents étaient allés s'établir à 
Après avoir terminé ses étu- 
des à l'université d'Alger, M. de Mal- 
glaive s'est occupé de la culture des 


En 1909, il commençait sa 


carrière d'armateur. Réformé à Ja 
suite d'un accident d'équitation, M. de 
Malglaive s'est engagé comme sim- 
ple soldat au début de la grande 
guere. Sa conduite sur les champs 
de bataille lui a valu la Croix de 
guerre, la Légion d'honneur, le grade 
ce lieutenant et plusieurs décorations 
étrangères. Il est marie et a trois 
enfants. 

Le successeur de M. de Malglaive 
comme représentant général aux 
Etats-Unis et au Canada, M. Jean 
Tillier, n'est âgé que de 34 ans. ]1l 
est Ms d'un officier de marire. Il na 
pris part à la guerre et a été blessé 
trois fois. Décoré de la Croix de 
guerre et de la Légion d'honneur, cité 
sept fois, il est sorti de l'armée avec 
le grade de lieutenant . Marié, il a 
deux enfants. 

D D-0—— 
Le 15 juillet sera jour férié 
au Manitoba 


Un ordre-en-conseil du gouverne- 
ment provincial du Manitoba procla- 
mera bientôt le 15 juillet comme un 
jour de congé provincial, pour mar- 
quer la célébration du 60ème anniver- 
ire de l'entrée du Manitoba dans la 
Confédération et aussi le retour des 


ressources naturelles À la province. 
s 
————— 0" De S——— ——— 


Un vieux fermier du Mani- 
toba ést-assassiné 


Hugh McKay, fermier de 70 ans 
du district d'Alonsa, a été tué chez lui 
par deux hommes venus lui denrsan- 
der du travail. Mortellement atteint 
dans l'abdomen par une balle de cara- 
bine, il a succombé pendant qu'on le 
transportait à l'hôpital. Deux jeunes 
gens dont la police n'a pas dévoilé les 
noms ont été arrêtés. 

— 02" 2-0 ——— 


Un Oblat canadien-français 
administrateur apostoli- 
que du Basutoland 


Québec - Une communication re- 
que de la Cité Vaticane nous apprend 
que la Sacrée Congrégation de la Pro 
pagande vient d'accepter la démission 
de S G. Mgr Jules-Joseph Cénez, O 
MI, vicaire apostolique du Basuto- 
land, Afrique méridionale. Mgr Cé- 
rez, qui avait été nommé pgéfet apos- 
tolique du Basutoland en 1895, avait 


Les personnes âgées 
ont besoin de laxatifs 


Avec l'âge, les forces physiques di- 
minuent Les personnes âgées ont 
besoin du secours des pilules du Dr 
Hamilton. Elles nettoient le système, 
le gardent exempt de toutes matières 
emnpoisonnées, rendent les intestins 
actifs et aident l'estomac. A tout 
homme ou femme qui passe la cin- 
quantaine, les pilules du Dr Hamilton 
sont d'un mervei!leux secours. Pour 
garder ses intestins réguliers, se sen- 
tir plein de vie et de bonfe humeur, 
ces pilules végétales sont incompara- 
bles. En vente dans toute pharmacie. 


des nouveaux navires de la “Canadian 
Nationgt-Steamenipe" mis en service 
Vancouver, Prince-Rupert et 
FAlasha el entre Seattle, Victoria et 
Vancouver. Sir 
bord du “Prince Hepr:”, une des nou: 
lle unités de la flotte de la côte âu 
Pacifique, jusqu'à Skagway, Alaska. 
A son retour dans l'Est, sir Hznry 
visitera Prince-Rupert, Edmonton. 
Calgary, Prince-Albert, North-Battle- 
ford, Moose Jaw. Regina, Saskatoon. 
Winnipeg, Fort William et Port Ar- 
thur. 


du diocèse de Joliette, vien! 
d'être nommé administrateur apos- 
tolique du vicariat apnstoliqüe du Ba- 
sutoland. Le P. Martin, qui est dans 
la huitième année de son  sacerdoce, 
est en Afrique depuis sept ans. 


L 


Le Basutoland, confié aux Obilats de eee — 
Marie Immaculée, compte environ ti Unis 
500,000 habitants dont plus de 50,000 178 die cr Prin Un 
catholiques et catéchumènes. Le chef eÆ) sn 


de ce vicariat [ Rome. / | 6 
° seule jé Chicago. — La célébration du 154e 


7 De— anniversaire de l'indépendance des 

À PnS : Etats-Unis a valu au pays sa rançon 

M. na est parti habituellé en vies humaines. Les 
; Ottawa morts ont été au nombre de 178, sans 


cbmpter plusieurs centaines de bles- 
sés. Il yacu 81 victimes d'accidents 
d'automobile, 57 noyés et 12 person- 
nes tuées par les pétards. ‘ 


x Ottawa. :_- M. Jean Knight, minis- 
tre de France au Canada depuis deux 
ans, est parti d'Ottawa pour New- 
York, où il s'est embarqué sur la, 
“France” pour se rendre dans son 
Pays. Il occupera le poste de chef du 
service de la presse, au ministère des 
affaires étrangères. 


027" D 0—— ——— 


Va-t-on produire de la gazo- 
line dans l'Alberta? 


—— ©" CD 0 —— — 
x Ottawa. La ‘‘Gazet‘e du Canada” 
Sir Henry Thornton dans annonce qu'un permis pour exploiter 
unc étendue de 5,120 acres de sable 


l'Ouest 
———— bitumineux dans la province d'Alberia 


Sir Henry Thornton, président dufa été accordé à William-P. Hin‘on, 


Canadien National est en tournée|de Toronto. 
d'inspection d2s lignes du réseau na- A l'heure actuelle le Canada im- 
tional dans l'Ouest. Au cours de son porte quelque chose comme trente 


! voyage sir Henry conférera avec les | millions fe barils de gazoline et d'hui- 
le crue d'une valeur approxima'ive 
de $70,000.000, et si les développe- 
ments du sable bitumineux de l'AÏ- 
berta réussissent, on pourra réduire 
ces importations de $10 000000 au 
moins. Les projets de deux compa- 
gnies qui se proposent d'exploiter ces 
Lors de son passage sur la côte du sables comprennent des dépenses de 
Pacifique, sir Henry fera ne our millions de dollars. 


sitera Minaki Lodge, l'hôtel d'été du 
Canadien National dans la région du 
Lac des Bois, Ontario, ainsi que le“ 
travaux d'agrandiss2ment faits à l'hô- 


MACDONALD | 


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où vous voulez aller, à la vitesse 
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cable. 
Force de démarrage, de prise de 
vitesse, force que l’on ne paie pas 
par l’excès de carbone, le ronge- 
ment de valves... ou tous les ennuis 
causés par la gazoline qui n’est pas 
de qualité supérieure. et il n’y a, 
pas de sanction pour le prix. 


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TEUR ET CAMION 


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Henry se rendra à}, 


j à 4 
REA an tit La Css LAS RSA 
/ k \ 


pas Winnipeg, Man. 9 juillet 1990. 


La raie dau es cd 6 
_ Manitoba 


L'hon. R-A  Hoey, mifistre de 
| vient de faire connaître 
fintention de son gouvernement d'uti- 
tiser la radiophonie comme unc aide 
au travail des écoles rurales dans ?'n 
province du Manitoba. 

M. Hoey a ajouté: ‘Le rôle que la 
radio sera appelée à jouer dans le 
travail ces écoles rurales sera plus 
vu moits grand, selon les professeurs 
eux-mêmes, qui auront à en guide: 
l'application. Cet usage de la radio 
a été mis à l'étude par le gouverne- 
ment durant déjà un certain temps et 
une décision finale sera bientôt ren- 
due publique." 
= —— © 2 De-0——— — 


La Tempéran ce 


Cette brochure comptera parmi les 
[plus utiles qu'a publiées l'Oeüvre des 
Tracts. 
plus en plus à l'attention publique. 


JNégligée depuis les grandes luttes 


d'autrefois, la cause de la tempérance 
perd du terrain dans notre pays. Il 
importait qu'une voix autorisée vint 
{nous rappeler les principes qui doi- 
vent guider notre conduite dans cette 
importante question: ce qu'est la ver- 
tu de tempérance; en quoi consiste le 
vice de l'intempérance; comment il 
faut le combattre: L'éminent évêque 
+e Rimouski, S. G. Mgr Courchesne, 
\ accepté cette tâche et dans des pa- 
ges remarquables d'élévation doctri- 
nale et morale, marquées aussi d'un 
grand sens pratique, il dit courageu- 
-ement à ses diocésains, puis À tous 
‘> catholiques de la province, la vé- 
rité qui libère. Hommes de toute 
classe et de tout Age devraient lire 
cette brochure. Elle sera À tous émi- 
nemment profitable. Elle se vend 10 
sous l'exermplaire. $6.00 le cent, port 
en plus, à l'Action Paroissiale, 4260, 
ru de Bordeaux, Montréal 


ms 


CO. LIMITED 


Le sujet d'abord s'impose de . 


e 


L d'inciter. des PReRe es & venir vers nous. En 


: La discrétion 


| Heux cl dés bavards. Commen 


sans acrsupule, du temps. de la fortune, de 


le-bienvrillance du prochain? 
Comm 
mé. 


ver, grâce aux autres. Ces ger 


toujours pour passer leirs vacanées dans le 
jardin d'autrui, occuper lu meilleure place en 
boiture, à téble, au théâtre, récolter mille petits 
-fadeauxr, Qu'ils sont donc habiles à se [air 
comme 1ls disent. 


inviter, à se faire 
Qui, ils sont quüiés... 


‘gater" 
jusqu'an 


leurs charmants hienfaiteurs dont ils se mo- 


quent dfécrèétement en les qu 
res”, ils devront renoncer aur 
rôle de pique-ässiette.  L'indi 
viégne d'un cüsieur, d'un 
sans-génr, 


fuite la véritable amitié. Mais 


ve ne risque-t-elle point de la glocer? 
renoncé à l'amitié 


ton disait: “J'ui 
hommes: l'un, parce qu'il ne 
Partlé de lui: l'autre, 
parlé de moi” 


fondre avec l'indifférence. HW 


L'INS UCTION | 


+ ht mt bou 


On craint deux choses dans l'ir 
truetion ‘es femmes. On crus: 
d'une part, que les hauteurs: de ja 
sciénce ne les d'goûtent de lebrs (dle- 
voirs domestiques et de l'humble 16!e 
de maitresse de maison. N.. 

Qa., craint aussi,que la sécher: 
et ln terie dé ln science ne leu: 
tent la gräéo, l'agrément, la délita 
terse qui' font le charme de leur sex 
J! faut convenir, que ces deux sortes 


se 


de craintes sont un peu contradi: toi 
13. Ce n'est pas précisément à litre 
ce 


ménagère que Ja isppe déploie ses 
ErAce4 cE eu ag HE est à titre 


de ferme! bu ét à femme du 
monde n'est pa#Æobjours une bonne 


ménagère; r'agréent n'est pas loy- 


jours uni à l'utilité, ni l'utilite à 
l'asrément. Qmyoublie que le ménage 
ct 'n-familte ont des ennemis bien 
plus dangereux que ia sciènee et l'Im 
trucüon: ce sont les sens, l'imagina- 
tion, et d'ennui La frivolité suffit 
pêur éloigner les femmes du foyer 
dom. stiqu? «ol ignorance se concill 
iiès bien nvec l'oubli des devoirs sé 
eu l bavurduge, a vide, l& médi- 
#anee, Va toilette, les Courses et Ta 
Promenade ne sont peut être pas toute 
Ja deitince des fermes, n1 la meil- 
leure préparation à la gestion d'un 
ludyret domestique et à l'éducation 
‘rs énfants I peut donc y avoit 
une ignorghce qui éloisn: du ménage 
eu'ant et plus que la sciençe elle 
méme 

I y a également une ignorance qui 


du charme de 
Ja 
très 


élaigne de la grâce et 
et 


plus 


la femine du monde qui réduit 


fenaime à son role le humble 


récessairerment sans doute Iuu.s qui 
n'es: pas non plis toute sa destinée 
Combien Ce femires, à force de se 


Tout Chez Elle 
Respire la Santé 


na mai et juin, j'étais très 


ée avec évanaouissements, 
et je me trainais au travail, En 
juillet @t août, pas mieux, alors 
je décidai d'essayer le Compe- 
sé Végétal de Lydia E. Pink. 
ham, V'uyant vu annoncé. J'ai 
pris deux bouteilles, et main 
tenant, tout chez moi respire la 
santé. Je fais tout mon ouvrage 
et trais degx vaches, Je répon- 
drai à tout fétime qui m'écri-. 
ra." — > | 


Mme. George R. Gillepsie, 
Punnichy, Saskatchewan 


| Comntsé: | 


ï tir n: 
4 F ve 


%Nbukavons Bdffé de l'indiscrétion des cn- 


ne en ce temps de jouissance et d'égois- 
Noûs üvons fous rencontré des profiteurs 
qui se jeltent avidement, sur loule occasion de 

se reposcr, des ‘amuser, de s'enrichir, de s'éle- 


bavard ou d'urr 
arrive infailliblement à mettre en. 


purce qu'une n'a jamais 
Oui, la discrétion peut se con- 


FÊMMES 


remarquant tet petit incident, «en posant 1 
* question intelligente, er approuvant . telle dés, 
marche — lenez, rien qu'en louant, à propos, 
une jolie robe d'une amie — 0n donne aux. 
âmes l'impression qu'elles comptent, que teugs |Fspes 
pauvres petiles affaires peuvent. sembler-inté: 
A y a un art aussi d'accepter lés 
bienfaits et d'en préparer le retour. Sénèqu 
assure qu'on, doit “choisir la personne de qui 
l'en consent à recevoir et acquitter le bienfait 
en le recevant aver joie 
Joyeuse mettra,entre le bienfaiteur et l'obtigé. 
urie aisance qui ne ressemble en rien à l'indis- 
Après lout, si l'indiscrétion rebute et 
Llessr, n'est-ce point parce que, engendrée par 
l'égoïsme, elle méconnait les droits les plus 
sacrés qu'a le coeur à donner, à recevoir libre- 
ment, spontanément, les bienfaits et les confi- 
denres pour en faire des genres de vie et de 


1 juger celle qui 


Elle est la plus 
ressäntles. 


ts-là s'arrangent 


crétion. 


jour où, lassant 


ilifiant da “poi- 
commodités du 
scrélion, qu'elle 


bonheur? 


l'extrême réser- 

Hamil- 
de deu 
m'avait jamais 


dignité. La 


y a tout un art 


von 
# 


| Séout4 #2 M w *satt loss 


".. Cette simplicité 


Fuyant les curieuses qui veulent tout sa- 
voir, les bavardrs'qui racontent tout, les sans- 
gêne qui se croient partout 6n pays conquis, 
culivons à nouveau, cette charmante vertu si 
française, soeur de la politesse, de la bonté, de 


discrétion donne aux plus hum- 


Li 

bles Personnalités un rayonnement de distinc- 
tion, d'élégance. 
et délicate que vient la vruie distinction des 
mots, des gestes, des regards - 


Car c'est bien de l'âme fine 


- et de la vie. 
._MATHILDE. 


es. dans la vie domestique et 
de ce réuire à n'être que leur propre 
“ervante, £e renfent insupportables 
à leur mari! Chez elles, ce n'est pas 
[ia science et la pédanterie, c'est l'ignn- 
lrance qui détruit le charme dé leu 
|wxe et qui en fait de vulgaires cen- 
drillons 


C'est donc une erreur de croire que 
Instruction bien en‘endue soit né- 
“e:sairement ennemie du rôle utile 
ou «u rôle charmant qui revient de 
droit à In femme. Nous croyons, au 
contraire, que c'est l'instruction qui, 
[en Corrigeant la frivolité de la fem- 
me du monde, pourra en faire une sé- 
une bonne; mère d2 
aussi l'instruction 
les idées de Ià ména- 
en fera une femme digne d'a- 
et c'e respect. Fur cela seul 
qu'une femme a étudié et pensé, ellé 
comprend le des plaisirs mon- 
dans; mais elle comprend en même 
temps que le ménage n'est pas tout, 
paul coit y avoir place pour l'esprit, 
Peur ICS arts, pour la lecture, enfin 


[rieuse ménagère 


fanulle: et c'est 
| qui, 


Hire, 


en clevant 


mour 


vide 


qu'elle ne doit pas être seulement Ja [d'eau 


servante de son mari ce! 
de 
l'un et 


la nourrice 
ses enfants, mais la compagnie "de 
Finstitutrice 

D'ou vient 
hifes 


on se préoccupe 


des autres 


la crainte que lon ma- 


te et.quels sont ces excès dont 


C'est que l'on voit, 


jdit-on, quelques femimes qui, 


qu'elles ont plus appris que les autres, 
sen font un rôle, se 
Philanuntes, tiennent des bureaux 
Dadent philosophie À tort et 


\ travers . Il ést permis de dire que 


d'esprit, 


c'est précisément parce que l'instruc- 
‘un est insuffisamment répandue que 
In pédunterie et À craindre chez cel- 
les qui en savent pus que les autres 


Ce qui fait le ridicule de certaines 
femmes savantes, c'est qu'elles sont 
des exceptions; t'est que, se distin- 


suant.par une certaine supériorité qui 
les sépare des autres feinmes, elles 
ubliènt un peu leur propre sexe pouf 


t-faire honneur de ressembler à l'au- 
tre., Comme on les tourne en ridi- 
.ule £0ug le titre dè bas-bleus, slles 
meïtent leur amour-propre À exagé- 
er ce qu'on leür “eproche. Elles ren- 
tent raiflerie pour raillerie, Imepris 

ur mépris, elles font vaste À part 
Mais il est permis de pense r que ce 
ravers, où disparaltra, ou s'atténue- 


a quand l'instruction, plug répardue, 


ne sera plus ua privilège où une 


ex- 
cption Enfin, c'est uñe question de 
avoir si lon ne produit pas pré .sé- 


nent ! 


Lin just 


ridicule dont où se plaint par 


ice dont on frappe celles d'en- 


les felun.es qui ont le gout dé 
‘étule Si on était plus indulgent, dit 
Mgr Dupangoup, si on ne frappait pas 
de Ces stupides anatnèmes les femmes 
qui éindient, ceiles qui en ent le gont 
y livreraient sans pen:er qu'eiles 
font une Chose  éxXtravurdinairte ‘ et 
lors, fussent-eïles même un petit 
nubre elies Ccormiauhiqueraient une 
ertaine Vie à la sociète l'eui-étre 
e Uiveau des conversations et des 
ners s'é'overait-il, les choses éleve cé 


Bspireruient plus dintéré!t, et \ ai- 
it, qua pourrait s'en plaindr 
P JANE: 
+ 2e 2 — — 


L'enfant et le savant 


Q 
n jeune 


enfant priai: un savant! 
{de la ville 

dit, ere vart l'embat:asser u [eu 

le tc Aonr: unes oren7? À tai, 
{ (qu'on dit habile, 
si tu peux me dire en quel lieu 

{est Dieu?‘ 

L'enfant répond ‘Je vous en donpe 
{mil!e 


| Si pour me tirer d'embarras, 


| Vous me dites où Dieu'n'est pas” 


| Lés taches sur 


parce( faire disparaitre 


tiansforment en frotte læ partie tachée. 


| CONSEILS UTILES 


Entretien des, RER sn 
Les vêtements d'homme, étant, en 
gé néral, peu fragiles sont d'un entre- 
|’ jen farile. Ce qu'il faut pour éviter 
qu'ils ne se détériorent trop vite, c'est 
avoir soin de les brosser chaque jour 
avec une brocse assez souple en bros- 
sant toujoÿrs dans le sens du tissu 
Il ne faut jamais brosser une tache 
de boué avant qu'elle ne soit bien sè- 
cbe._ Quand il s'agit d'un pardessus 
ivre col de velours, on prendra une 
nosse de chiendent très douce et si 
‘e col n besoin d'un nettoyage on le 
frôtiera avec une couenne de lard 
amincie un peu desséchée. Puis, en- 
suite, restera plus qu'à dégrais- 
ser aver tre croûte de pain ou de l'al- 
cool. Il faudia repasser le col à l'en- 
vers, en le passant sur un fer bien 
chaud. 


7 On poul également, si on le préfère, 
nettoyer le velours avee une solution 
chaude conténant 


[un quart d'ammoniaque 


savonneuse 


de laine, 
du-savon 
soit avec 
minérale 
On peut 


| les tissus 
|s'enlèvent souvent soit avec 
{noir et un rinçage à° l'eau, 
de la benzine, de l'ess 
ou de l'essence de 


ence 
pétrole 

les taches 
d'oseille 


d'encre 


avec dés feuilles cont 
taches 


de 


on 
Les 
d'encre d'aniline s'enlèvent 


l'esprit-de-vin. 


avec 


Pour les smokings, on lave le res 
vers de soie avec du thé noir employé 
froid et dont on imprègne une éponge 
fine. Une fois les habits nettoyés, il 
faut les suspendre ou si on les enfer- 
me dans des placards, les recouvrir 
d'une housse de tissu. 

I arrive souvent que l'on ait à 
plier un habit ou un pardes:us pour 
lés mettre dans une malle Voici 
comment il faut s'y prendre pour que 
ce vêtement ne 5e chiffonne pas trop. 
Etalez le vêtement devant vous, l'en- 
vers contre une tab, puis pliez le° 
Inanches en deux à la jointure du 
coade, rabattez les deux devants de 
habit sur les manches et doub'ez 
‘+ deux parties de façon que la moi- 
‘i# du vêtement se trouve placée au 
milieu du dos 

Pour suspendre les pantalons, il ent 
utile se d'un support de 
nickel qui les tient suspendus très ré- 
gulièrement 


de servir 


I! faut éga'ement b'czs5er soigneu- 
sement les chapeaux chaque jour, 
avec une brosse douce et dégraisser 
e ruban quand il est sali On lisse 
les Chapeaux haut de forme et cha- 
peaux de soie, en les frottant douce- 
ment 


avec un tauipon de velours 


ÆEwches de boue sur un vêtement de 


caoutchouc 

Larsque, après avoir lavé un vé'e- 
"ent de caoutchouc il reste des La 
cbes blanches, celles-ci peuvent être 
£aevées avec du vinaigre. Elles pro- 
vennen! de l'ac'ion de l'eau et. «ur- 
‘out de la boue, généralement ulca- 
ine_ sur les couleurs d'aniline suifo- 


‘niuguées qui ont été employées pour 
1 teinlure du tissu On 


Pourra se 
eivir ceite même recette pour 
neitcyer les robes de laine, surtout 
lans ls villes où la boue est très 
uk aline 

ER 
Son âge 
Quel âge avez-vous? demande 
l'ié «ame à sol atnic 


T'ente-deux ans 

Oh! oh! l'an dernier, vous en 
aviez trente-trnts 

Eh bL‘'en, j'ai maintenant un an 


de moins À vivre: je le retranche. 


(arbre. Lu, ” 


De F'ainfe nous me Grons rien, sisun 
qu'eite s'aphelait Jeannette. 


être Amitiè et peut-être Cuthérine. 
ON n'en davait plus rien. ‘Etc n'était 
<onnue que sous Un sûürnom que lui 
éonférait_ son, aspect habituel et qui 
était Guentllon. 

‘+1 Je n'y comprends rien! se 1a- 
nientait le père Labrosse, j'achèts à 
mes filles des vêtemeñts tout pareils. 
Au bout de l'année ceux de Jeannrite 
sont encore quasi neufs. Au bou‘ de 
trois jours ceux de la cadette ser.- 
blent sortir du sac au marchand ai 
chiffons! 


De la tête aux pieds, Guenillon mé- 


ritait son surnom. Le col arraché, 
‘es manches percées aux coudes, les 
tas crevés aux genoux, l'ourlet de sa 
robe sans lacet, l’autre sans tige... 
Et tout autour d'elle, des lambeaux 
voltigeant. 

Si. par hasard, £a tête s'ornait d'un 
Chapeau, vous étiez toujours sûr #’a- 
Fercevoir au moins un de ses yeux 
entre la passe et la calotte. 


- Ainsi présentée, il semble superflu 


| d'ajoutgr- qu'elle faisait peu d'honneur 


À la famille Labrosse et qu'elle désho- 
norait tout simplement l'école m aële 
qu'était celle de l'estimable Mlle Lc- 
sage. 

Mile Lesage, chaque fois que cu 
haut de sa chaire son regard venait 
à se poser sur Guenillon, pensait dé- 
faillir. 

Elle avait beau y être faite. Avec 
Guenillon, c'était tous les jours pis 
qu+ la veille: “Aujourd'h"ii -pius 
q''hier et bien moins que demain!" 

Elle l'allait prendre par la main, | 
menait chez elle et la plantait EAN 
un miroir pqur qu'elle eût honte. 


Gucnillon restait un moment e‘fs- 
rée e2 face c'e son image — ji] y avait 
de quoi! Et la minute d'après, elle 
pensait à autre chôge, riait de tout 
son coeur au milieu de la ronde de 8es 
cnmpagnes qüi dtournaient 
tant: 

Saute, Cuc nillette! 
Saute, ('ugniljon! 


La mère Françoise, sa vieille voi- 
sine, essayait en vain de al sermon- 
ner. ' : | 

- Voyons, mon pauvre Guenillor.. 
CA ne peut pas durer comme ca. Tu 
serais si gentille, ma poulette, si ‘1 
avais le museau propre et les chevenx 
bien peignés… si tu ne mettais plus 
tes vêtements en charpie.. Ca n2 te 
fait donc point gros coeur de t'enten- 
dre toujours appeler Guenillon ? 

- Mais non! répondait ingénument 
la petite. Vous aussi, mère Françoi- 
se, m'appelez Guenillon, et ça n'em- 
péche pas que vous m'aimiez bien! 

La mire Françoise choisissait pour 
lembruser la place la plus nette, 
affirmant qu'elle ne saurait pius ni- 
mer désermais qu'uné petite fille pro- 


pre et soigneuse. 

Tous les moineaux du canton con- 
naissaient le cerisier du père La- 
brosse. 

À l'assaut de ses branches rouges 
et fléchissantes, chaque jour  arri- 
vaient de nouveaux renforts. 

Saperlipopette! s'exclamait le 


père Labrosse, ces coquins-là ne nous 
Jaj:seront que les queues et les 
noyaux! ; 

Pour parer À un tel désastre, il fa- 
briqua un épouvantail à sa façon: une 
brassée de loques liées autout d'un 
bâton, et l'alla fixer dans les bran- 
ches de son cerisier. 

Effroi momentané des Pillards per- 
Chés à distance sür les rames des ha- 
ricots et protestant aveg .un.,te), VA- 
carme: "Cuic! Cuic!. Couac!… Piaf!" 
qu'on aurait cru entendre cribler Jes 
cailloux 

Qu'est-ce qu'ils ont, 
gés”? s'étonna 1 mère Françoise 
quand elle revint de la fontaine. ‘ 

Elle leva les yeux des yeux de 
qua're qui n'étaient plus 
aperçut dans le cerisier 


ces enra- 


vingls ans 
‘rop tons 


des lambeaux d'étoffes voltigeants. 
Maïs, s'indigna-t-elle, c'est Gue- 
lun" Je reconnais un morceau de 
“os fablier, un des haillons de sr. 
robe, l'uurlet arraché de sun jupon. 
Hé! Gucnillon. Que fris-tu dans le 


elisier «'U lemps que tu devrais être 


1 l'écoe ? 

natitiellement! 
Guenillen, tu fais la sourde oréti- 

le, fa je Le vois ben" Hou! que 

vst laid ure petite fille qui gobe des 
*s comme un loriot au lieu de 

irter le D. a, ba! 

Le Un silence si 

1 é% deviert inqu'étant 
Sain'e Vierge! s’exeMime la bon- 


d'un: 


l'ont de reponse, 


silence 


obstiné 


: f'appée 
reur, elle sera restée accrochée dans 
l'arbre, et plle a perdu copra;ssance! 

Cnapouvail 4out demander À la mé- | 
re Flascaiss. sauf de grimper à un 


Et y— 


Quañt À la cadette, sôn nom pouvait 


en Chan, 


souCaince lLer-| 


| ouffaient, 


— Tenez! Avisez-là qui se balance 
au. faite du cerisier! 

À cet instant accourait, sortant de 
l'école, la bande curieuse des mat- 
mots. Et la mère Françôise s'étant 
retournée resta bouche bée et les 
yeux ronds devant Guer;ilon, p'us 
Guetifllon que jamais, son “artable 
sous le bras, aù milieu de ses conipe- 
ges. 

— Jésus! bégaya la bonne fenirne, 
c'était donc point toi qui étais dans 
le cerisier? Ca te ressemblait st 
bien! : 

Tout le monde là-dessus éclata de 
rire et Guenillon, À la pensée qu'elle 
a pu être confondue avec un époy- 
Vantail À moineaux, enfouit sa honte 
dans la meilleure des loques de son 
tablier. 

Vous me croirez si vous voules, 
l'aventure l'a corrigée. 


SAVEZ-VOUS? 


Qui a inventé * photographie ? 

La photographie repose sur deux 
faits: la formation de l'image renver- 
sée d'un objet dans la chambre noire 
et le noircissement du chlorure d'ar- 
gent lorsqu'on l'expose À l4 lumière. 

Le premier fut découvert en 1520 
par Léonard de Vinci, le second, -vcra 
1556, par un alchimiste nommé Ka- 
-bricius. 

Un peu plus tard, l'Italien Porta 
imagina de placer, devant la Cchum- 
bre noire, une lentille. 

Après de nombreux essais de tou:e 
sorte, un jeune peintre, Louis Da- 
guerre, découvrit que la plaque sen- 
shble porte l'image impressionnée, m- 


me lorsque cette image n'apparaît 
pas, 


- L'Angiais Talbot réussit à faire np- 
paraître l'image en trempant la pla- 
que dans un liquide spécial. 
La photographie était découverte. 
6-2 2———— 


Comment fut inventée la 
Ù T.S.F. 


11 était une fois, en Italie, un jubE 
étudiant nommé Guglielmo Marconi. 

.Marconi se trouvait un jour à Pon- 
taccio, près de Bologne, dans la mai- 
son de ses parents et s'y livrait, avec 
un maripulateur Morse, à de curieu- 
ses expériences. 

Enferré dans une pièce du grenier, 
‘l essayait de se mettre en communi- 
cation rvec un de ses jeunes carmara 
des installé à quelques centaines de 
mètres de là, sur le flanc d'une coiline. 

Son camarade disposait d'un appa- 
reil de réception rudimentaire sur /le- 
fuel un léger marteau pouvait auto- 
inatiquement se relever et s'abaisser 

Quand le marteau se soulevait trois 
fois, le jeune ami de Marconi devait 
rgiter son mouchoir. 

Le mouchoir fut agité régulière- 
ment chaque fois que Marconi trans- 
mettait de son “grenier la lettre S qui 
s'exprime, en alpbabet Morse, par 
trois points. 

Enthousiasmé par les résultats de 
cette expérience, Marconi fit alore | 
transportèér son camarade de l'autre 
cüté de la colline et canvint avec luj 
qu'après trois soulèvements du petit, 
marteau, il devait tirer un coup dé 
fusil. 

Marconi revint dans son grenier et, 
après quelques essais, transmit la let- 
tre S. Peu après, un coup de feu re- 
tenitit. La lettre avait été reçue par 
ke jeune camarade de Marconi. 

La transmission était donc réalisée 
À tiavers les obstacles naturels. 

La T. S. KF. était inventée 

LRO E-——— 


Pépin et le lion 


\ 


Si Pépif n'avait point eu pour père 
Char'es Mar'iel, et pour fi:s (hurle- 
nagne, il figurerait parmi les plus 
yrands hommes du moyen âge. 

Les traditions franques parvenue® 
usqu à nous représentent 
ia bomme Ce très petite taille et 
“nauvaise mine, rnais d'une force 
orps et d'une adresse prodigieuses 

Un jour, uné vicille chro- 
dique, Pépin fut inforimé.que les prin- 
paux de son armée se moquaient ce 
Ji en tou‘e occasion. [1 commanda 
qu'on amenât,un taureau d'une gran 
deur eéffrayante et d'un courage in 
| ‘lomotable, Contre lequel il fit lâcher 
jun Lon d'une extrème férocité. 
| Le lion, fondant d'un bond sur le 

aureau, le saisit par le garrot et le 
>ta par terre. 

Allez, dit le roi à ceux qui l'en- 
allez arracher le tuureau 
{à !4 fureur du lion, ou tuer le lion sur 
le taureau. 

Mais eux, se regardant les uns les 


le comme 
le 


de 


raconte 


FT 'mléd: ü n'est ddr \ 
me sous le ciel qui ose tenter une pa- 
reille entreprise, : 

Pépin se lève de so trône, tire son 
sabre, descend dans l'arène, ‘tranche 


en deux coups Ia tête du lion et celle |-piie 


du taureau, remet sôn giaive dans le 
fourreau et vient se rasseoir en üt- 
sant: . 

—- Vous semble-t-il maintenant que 
Je puisse être votre seigneur?  N'a- 
vez-vous done jarnais entendu dire 
comment le: petit David vainquit l'é- 
norme Coliath et comment Alexan- 
dre, malgré sa petite taille, surpassa 
en force les plus grands de ses À ob 
rHers? 

Tous tomareit à ses pieds ‘“’com- 
me frappés de la foudre”, dit le nar- 
nn en s'écriant: 

Qui donc, à moins d'être insen- 
sé, Séteserait de reconnaître que vous 


êtes” fait pour commander aux bom- 
mes? 


Leçon de choses 


LES ARBRES... 


On net dise à: das un arbre les ra- 
Cines, le tronc, les branches avec leurs 
rameaux, les feuilles, les fleurs et les 
fruits. 

Les racines s'enfoncent dans 1n 
terre pour y puiser les sucs néceseni- 
res à la nourriture de la plante. Le 
tronc sort de terre et s'élève vers 'e 
ciel; il est fort et supporte générale- 
ment sans faiblir les branches et les 
lameaux. ÿ 

Les feuilles ont deux faces assez 
différentes: celle fe dessus est lisse, 
afin que l'eau de pluie en découle avec 
facilité: celle de dessous est terne tt 
mate et couverte de petites ouvertu- 
res appelées ‘‘pores” ou ‘‘stoma‘es”. 

Par les pores, l'arbre aspire l'air 
dont il a besoin, comme nous l'aspi- 
rons par la bouche et le nez: lés ar- 
bres et tous les autres végétaux ont 
ainsi des organes pour se nourrir et 
pour respirer. |! 

La sève est à l'érard dela planté 
ce que le saug est à l'égard’ de l'ani- 
mal. 

Les fleurs donnent. la graine, et la 
gruine peut reproduire la plante 

Tous les arbres, toutes les plantes 
ont leur utilité: c'est A homme d'étu- 
dier les propriétés de chacune, de les 
cultiver, de les conserver avec soin e‘ 
de s'en servir pour ses besoins. 

Il y a des arbres de toutés dimen- 
sions. 

Les plus grands au Canada sont: le 
chêne, le hêtre, l'orme, l'érnble, le 
sapin, le peuplier, le charme, le frêne, 
le noyer, le pin, le bouleau, l'épinette, 
le merisier. 

Les principaux arbres fruitiers 
sont: le pommier le poirier, le ceri- 
sier, le prunier, le noyer, le noisetier, 
etc. 


TOURS À JOUER 


Faire passer un oeuf dur dans une 
bouteille par le goulot, sans 
la casser 

Vous annoncez À vos amis réunis 
que vous allez faire entrer un oeuf 
dur entier à travers le goulot d'une 
carafe ou d'une bouteille, dans cette’ 
-nême bouteille, sans la casser, et sans 
diviser l'oeuf. | 

Chacun rira en dedans et trouvera 
‘a chose impossible. 

Impossible n'est pas français! 
déclarez-vous avec assurance, en 
ajoutant: Vous allez voir! 

Vous prenez un oeuf dur, vous en 
enlevez doucement la coquüille, puis, 
alumañt un morceau de papier que 
vous précipilez au fond de la carafe, 
vous jponee promptement votre oeuf 
sur l'orifice du goulot; la chaleur qui 
se produit instantanément forme 
pompe aspirante et, l'oeuf, s'allon- 
Zeant, tombe au fond en reprenant 
sa première forme. 
vous voulez l'en retirer, tou- 
iours sans le briser, vous pren2z une 
auire cara/e dans laquelle vous! jetez 
également un favier enflammé:: puis 
vous retournez vivement la carafe qu 
contient l'oeuf en posant les deu 
sarafes goulot sur goulot, comm: 
pour recueillir la fumée, et vous at- 
tendez quelques secondes. 

Pas l'aspiration d'air raréfié, l'oeuf 
s'alonge pour passer dans le premier 
goulot, puis dans le second, où il rou- 
era au fond:en reprenant sa forme 
>remière 

Si vous voulez que l'oeuf sorte tout 
« fait, écartez les deux goulots au 
moment du passage, l'oeuf roulera 
sur la table. Et le tour est joué 

Allumettrs gourmandes 

Vous doutiez-vous que les nllurmet- 
Les, ces pauvres petites allumettes en 
bois de la régie, étaient atteintes du 
vice de la gourmandise? C'est com- 
me j'ai l'honneur de vous le ‘dire et 
VOUS pouvez facilement en avoir la 
preuve. 

Disposez dans une cuvette remplie 


Né 
Si 


pas de vous valoir une réputat 


de mucre ét yous les verres pe 
er Ce peut lour facts, 


exétüter, sl vous l'accompagnez d'un 
buniment bien senti, ne 
à 48, 


sorèter. . 
.-Les lignes s 
Vous tèndez un fil, quelle ligne le 


fil représente-t-11]? — Une ligne droite., 
Une fillette saute à la corde, quelle 


ligne la corde forme-t-elle? -—- Une 
l'gne courbe. er 
Une ligne est parallèle À la e 


des eaux tranquilles, c'est-à-dire 
te, quel nom lui donne-t-on? — On 
l'appelle ligne horizontale. 

Quelle est la direction du fil à 
plomb quand il est tombé? — Ligne 
verticale. ; 

La ligne penchée d' un'côté, quel est 
son Rom? --— C'est une ligne oblique. 

Deux lignes sont tracées dans le 
méêine sens et toujou's à égale dis- . 
tance, quel-est le nom de ces lignes? 

Ces lignes sont parallèles. 

Une ligne tombe droite sur une au- 
tre ligne, sans pencher ni d’un côté, 
ni d'un autre, quel est le nom de cette 
ligne” ÈS tune ligne perpendt--— 
culaire. 

Deux lignes droites se rencotitrent 
que forment-elles? — 
un angle. - 

Corbier y a-t-il de sortes d'an- 
gles? Il y a trois sortes d'angles: 
l'angle droit, aigu et obtus. 

——_— + +— 


Un noisson qui se gonfle 
Il y a dans les eaux du goife du 
Mexique un singulier poisson, le Dio- 
don antennatus, qui a la faculté de 
ce gonfier d'air et de flotter sur l'eau 
comme un ballon, sa queue faisart 
'’éffice de godille, pour se diriger.ébm- 
‘ne pour se pousser on ayant, On en 
à placé un sur un bateau, flasque et 
plat comme une limande. Aussftôt, 
e gonflant d'air, il prit bientôt l'ap- 
parence d'uné boule hérissée de pi- 
qiants comme un hérisson. On dit 
nue ces piquants protègent le poisson 
contre un de ses ennemis, le requin, 
Celui-ci le happe et cherche à lavb- 
‘er, mais se gonflant en entrant ses 
äa:ds multiples dans la gorge du 
squa'e, fl le force À !c rejeter. 
0 (DS 


La part de l’avare 


Elles forment 


Quatre arnfs, dont un fort avar?, 
‘ont un pique-nique. L'heure du dé- 
ieuner arrivée. chacun déballe ses pro-, 
visions 

Moi, dit l’un, j'ai apporté nr 
hors-d'oeuvre et le dessert. 

- Moi, fait le second, j'apporte un 
rôti de veau. . 

Mol, ajoute, le troisième, jé tour 
nis le vin et le pain, 

Et moi, dit l'avare, souriant avec 
giäce, j'ai apporté une chosç à la- 
nvelle aucun de vous n'a pensé: la 
vaisselle. ; lu 


DT 


Cinquième dimanche après la:- 
Pentecôte 


(3. Matth. v, 20-24) 

En ce temps-là, Jésus dit À ses dis- 
ciples: Je vous déclare que si votre 
justice n'est pas plus parfaite que 
celle “es Aocteurs de la loi et des pha- 
risiens, vous n'entrerez point dans le 
‘oyaume du ciel. Vous savez qu'il a 
été dit à vos pères: Vous ne tuérez 
point, et quiconque tuera sera çon- 
damné par le tribunal du fugemént; 
et mol je vous dis: Celui-1à même qui 
e mettra en colère contre son frère 
sera condamné par le tribunal du<ju- 
zement. Quiconque dira à son frère: 
taca, sera condamné par le tribunal 
lu conseil; quiconque lui dira: Vous 
ites un fou, sera condamné au feu de 
‘enfer. Si donc, étant sur le point 
l'offrir votre don à l'autel, vous vous 
ouvenez que votre frère a quelque 
:hose contre vous, laissez là votre 
ffrande devant l'autel, et allez vous 
éconcilier auparavant avec votre frè- 
e: vous reviendrez ensuite présenter 
‘otre offrande. 

6 D D——— 


Calendrier de la semaine 

Jeudi 10 juillet Ste Félicité et 
ses sept fils, martyrs. 

Vendredi, 11 8. Léonce, martyr. 


Samedi 12 8. Jean Guaibert, 
abbé. \ à 

Dimanche 13 Ve après la Pente- 
côte. Sol. du Sacré-Coeur. 

Lundi 14 8. Bonaventure. 

Mapdi 15 8. Henri, empereur. 

Mercredi 16 -— Notre-Liame du 


Mont-Carmel. 


0 SR à cmd 


Fa 


dhtrinse RS 


Van 


113 pin. Géant Blanc de Fian- 


Le : 2 
l pié-]dres. Les mâles arrivés à maturité Le ps | 

18 sin dé rava- 13 Mvrèrs et plus, les femelles t L'argent des pays d'Europe se ver. ‘| 
à cham- et plus. Leur chair est blan- k «ux prix suivants, en sous canadiens: | 
Mgnoes connus qui attaquent le be. |che, forme et Géucieuss Leur four. | M cou peut Are plus claire que cel Prix Pr | ‘ue | 
Un fait singulier au sujet dé cette est assez longue, soyeuse et d'un 1 corps. -Le”Gensque ‘du corps doit | 
maladie, c'est qu'elle né fait son apps- [blanc très pur. :° - ".. [tré clair sur un fond bleu ardoise. |livre engiaisé __ | 
ritioh qu'une fois au cours d'une série] 2-Le lapin blanc de Notvellé:gé: 1æs portées sont à peu près les! Franc français … 305 302: 

A'années. ‘Heureusement pour le Ca-|iande ‘ Les miles pèsent environ 9|'"êmes chez tous ces lapins, le 5om | ques beige | H05 139 

|:2d8, on à réussi, grâce à des soins |livres, les fémelles 10 livres et plus |"? varie de 4 à 9 “* [Franc suisse 1952! 198 

D pme un 1, empressés et à l'äppui sans réserve |Leur chair. est semblable à. celle du| 125 lapins de Flandres peuvent ai-| Lire 2: 525 5.2 

À Wa — La récollé, en général vallée d'Annapolis en Nouvelle-Fcoäse des cultivateurs, à empêcher le fléau |Géant de Flandres Leur fourrure est | “ment nourrir Ce 6 À 7 petits, mais | Couronne s 2700 208 

Fe s tout je pays, estien retard ét|n souffert dé la sécheresse. le s'établir sérieusement au pays. [aussi soyeuse et trés blanche. - 1 est plus sage de ne laisser aux au-|Cour norvégienne 2691 268 

HN n'a pas plu beaucoup au Nou- | Ces deux lapins se ressemblent en | "°° Que 5 petits au plus. Dix jours | Couronne danoisé __ 2691 26.48 

,]veau-Brunswick, mais on prévoit que fé DRE ans nt 4 gros 2 on choisit les plus | Mark aïiemand 2307 238 

jr la récolte sera bonne, en général. Réduisons les frais de ‘3.2£Le lapin Angora doit jeux et on'tue les plus petits. Où 4042 402 


" [Cour. hollandaise 


‘argement compensée par la qualité 
le ceux qui restent: ceux-ci se déve: 
‘éppent plus rapidement et mieux et 
‘a mère s'épuise moins. 


h 


————* + OLD em 


1 


provinces, car la récolte est générale- 
ment Assez avancée et na reçu beau- 
coup de pluie On rapporte que ia 


Le Service de ls Grande culture! 
Ministère fédéral de l'Agriculture re- 


Èë 


L'épilage du lapin 


jeu Manitoba, qui à été bien arrosé du- 
AM mois de juin. Les régions du 


ommande, partout où cela peut se 
faire, l'emploi de tracteurs et de gros- 
ses machines pour réduire les frais 
le main-d'oeuvre sur la ferme. On 


récolte de foin est bonne et en cer- 
tains districts excellente, tandis que 
les jardins. et les peiits fruits pro- 
mettent beaucoup. 


Angora est üne-Science qui, quoique , : 

sinple, doit être longuement »xpli- Dans notre prochain article, nous 

quée. _Nôus -y reviendrons. ‘vaiterons exclusivement da lapin 
4“Le lapin Chinehilla géant. Les |AME0ra. 


mâles doivent peser 10 livres au moins Guy MINVIELLE. 


© LE MARCHE 


PQ | 


8 JUILLET 1930 
Boëvillons, jusqu'à 1,068 livres— 


‘Jreut obtenir de bons résultats p } k = —— 20 200 -— — Bons et de choix $8.50—$9.50 
du centre de la Saskatchewan e:| L'Ontario prévoit une excellente ré- l'emploi de ne hs attelages Kinsi et es femelles . livres. _. chair 0: hu : a Moyéné : ..$7.00-—$8.00 
eu4 «+ l'Alberta ne reçoivent, daris ee Les pluies récéntes ont plutôt qe par l'emploi d'un tractéur. Un nee et gs eh aies ss ufs p us nompreux Ordinaires ._. _88.50---86.50 

‘mmpment, pas assez d'humidité pour | € trop abondantes ue trop rares ct attelage de huit chevaux sur un dis- His ÿ- du 1 meilleurs Bouvillons, au dessus de:1.069 livres 
disparaître complètement les|les pâturages et les prairies sont en Le double couvre entre 35 à 30 ar-|!'°° 0yeux. | | . Bo t de _$8.50—5$9.50 
wes causés par la sécheresse, [excellent état. On a commencé les sms ui nor Beaucoup de Chinchillas ont été mis] Plus la poule est grosse, plus ses ps choix nu Die. 4400 
‘vent et les vers Ji faut actuelle. |f0ïns dans presque tous les districts à ’ sur notre marché, qui auraient dû |oeufs sont gros et plus il y en a. Les|, LE RE | 85.50 86.50 
|'érent plus d'hun idité pour le blé d'hi- |!’ !2 province, et la moisson d'autom- | Es être refusés; mais c'est qu'il faut vrai- | experts en aviculture du Ministère . 
Éber. ne suivra peu après. Cependant la Prenez les meilleurs ment être connaisseur pour n’ache-|fédéral de l'Agriculture disent que le| ‘énisses—t 
US La arélé À causé, des dommages récolte de fruits ne promet pas tout ——————— ‘er que les produits de valeur. . noids Au corps de la poule exerce une Bonnes et de choix $3.00—$9.00 
dons . nues Psp do prairies à fait autant que les prairies et ia | La Conférence-Expositioi mondiale! Le corps doit être large, rond, le ‘nfluence très directe sur la produc- | Ordinaires LE $7.50—$8.50 


récolte du grain. du grain qui doit être tenue à Régina 


en 1932 offre aux producteurs de 


‘rain fe, Aerrière ample, la poitrire 


j Prais cependant les dommages sont bien remplie, le fanon petit. 


tion des oeufs. Une poule de trois 
“Moins considérables que pour la mé- 


livres pond'e1 moyenne 137.9 oeufs 


Veaux engrcissés— 
Bons et dé choix 


RENSEIGNEMENTS 


Me période des années précédentes grain et aux cultivateurs du Canada|  L#® jambes êt les pieds forts, droits |nar année, pesant 23 onces la douzai- | Moyens . $7.50—$8.%0 
La récolte de Hé enseménrée une se- et de tous les autres pays l'une des|'t une bonne grandeur. Les ongles]ne. Le nombre des oeufs pondus et| Vaches— : PRE 
f mgne plus tôt cette année que du- | plus belles occasions qui se soit ja-|brun noirs leur poids par douzaine augmentent | Bonnes $6.50—$7.50 
%'rdnt les années passées, est maiate- AGRICOLES mais présentée. M. L-H. Newman,| Læ tête larre rt bien pronortion-|avec chaque 1,. de livre d'augmenta- | Moyennes $5.00-—$6.00 
nant vn peu en retard . céréaliste du Ministère fédéral de|1ée, plutôt lourde chez le mâle. tion de poids de la poule. Une poulé | Ordinaires. -$3.50—$1.00 |: 
! _ … l'Agriculture, a annoncé que les prix - ns Pour ‘conserve _$1.50—$3.00 D à | 
Les conditions dans le Manitoba : Er ) 
nn pnenre favorables et tous les dis- Un ouvragé pour la soirée |seront basés sur un essai de culture ñ v me Ti Taureaux— | } ( ) 1) H) « 
J . RS : é de la variété Le grain Bons $3 00 -$1.00 } 
tricts sont presque assurés d'avoir pour lr puret CA : ( 
ne bonne récolte (C'est seulement | #99 on ranport sur le saupoudru-|q| sera présenté en 1932 doit avoir Les Enfants Heureux et Sains Ordinaires. 52.25 42.15 Le s 
4 . 3 du b ù . ta- le: B ainsi 4 | de | D N Ë- Ÿ 
dans le sud-ouest que le besoin de F 5 des ss Ras pes el FA euRIvS en hs] 1991, et 1936 est ainsi que Îles grandes personnes se trouvent Bouvillons à engralsser— FA" 4 
pluie se fait un peu sentir niste Cu-Bominion, H-T. Güssow, fui |la dernière où l'on puisse faire le dans les maisons, où le Bons $5.00-$5.50 
En Saskatchewan il y » beaucoup |"MATdUer : que le meilleur momeni | choix de la souehe de semence. Sur- Ordinaires $3.00-$1.20 
‘d'amélioration dans le nord et l'est. | OUT faire ce saunoudrage est de 6 |veillez donc votre récolte cette année. Vaches et génisses à engralsser— . 
mais le centre et le sud qui se ué: à 9 h du soir. Les conditions de | Choisissez le meilleur de cette récol- Bonnes $1 00--$5 00 
‘+ etalisent #ans le blé, se plaignent en- |!*'Mosphère sont alors très satisfai-|te, et tundis que vous cultiverez du |’ Ordinaires $2 5083.50 
° t ‘bo: duite’ d , "exp 
core de la sécheresse. 4 santes pour une nne conduile de !grain l'année prochaine pour l'expo- Du DR. PIERRE Laitières $45.00—$75.00 


de ! i t A 0 
D ! Sn Alberta, il y a beaucoup de va- l'aéroplane pendant cette partie de IR |sition 4e 1932, faites votre propre es Veaux de boucherie— 


- journée, et l'on peut obtenir une pous- |. e culture. est le remède de*famille. 11 est la ière aide d'une anëre, ed: 
fiâtions. En certains endroits la ré- D nes ne cn sai d Fons l'un de 6es cÂfants s sent inalnde’ pme . d prop re “ de choix rene 
* colte sers manquée, 1apdis qu'en d'au- | à 100 ricds Le saupoudrage 1 ER Il ee trouve dans la boite à pharmacie de millions de maisons ici et rdinaires et moyens .….$4.00—$8. 
:. Îres, on aura une récolte très abon- [°° Late POtrtEt |  Arbrisseaux d'ornement Al'étronger, Pores— : 
‘ ante. Des rapports favorables par- fatt-dans les premières heures du ma- — Préparé d'herbes et racines pures ne contenant pas de drogues Bacon de choix Prime de $1 par tête 
dd nd odt rdv inrét dé tin, sur les prairies, n'est pas satis- nuisibles, il peut être donné aux petits, ainsi qu'aux jeunes et vieux ; 


are De tous les travaux entrepris par de constitution délicate. Bacon : =. 11.00 = 


faisant, et il est extrénrement de 70s 


3 tn” tan L : Bouchers--Escompte par tête Pendant plus d'un tiers de slecie 

de a ya. [gaement que l'opération donne de 2 oi a de Les droguistes ne le fournissent pas. Pour renseignements écrire à canin P 50.00 | les Pilules POUE tes roguons ônt 
H 4 N nou bone résultats lorsqu'elle est eftec- ne ds 6 # : Br | DR. PETER. FAHRNEY & SONS CO. Très pesants . .. . … .$7.60 | été le remède reconpu pour maux de > 

, # bricuiture sont favorables mais la tuée pendant la journée cu'ture, un des plus intéressants est 2801 Washington Bivd. CHICAGO, ILL. P . ; sd dos, rhumatisme, troubles de la vessie . ë ’ 

: fécôlte est-un peu en retard. La ré. [ASS PENCE A évidemment le développement de ty- (Délivré libre de tous droits au Canada) j Légers et maigres. 91125-91200 | 4 ïes nombreuses autres malsdies | 
1 rétolte des fraises et des - petits == .+ [r”s d'arbres et d'arbrisseaux d'orne: ——— SN sine core causées par del rognonë défectueux 

* fruité, «era faible, iljais les vergers Le paillis de papier est utile ment, de fleurs de pleine terre, de Truies No 2... :$615 ga er rhlerr-5 D de 

‘# prOmektent une bonne récolte de pom- PRE fleurs annuelles et de fleurs de jardin, Inférieurs - -46.00 u à la Dodds Modicine Co LA. , 
‘mes. Les pâturages et les prairiss| M W--R. Leslie, le -égisseur de la! }5nnes pour toutes les parties du Ca- = = a Verrats | 5 4 -$4.50 Fironio 2. Ont... sur réception du nriv 

station expérimentale de Morden, du 


: sunt en bon état. nada. 


i  Hüns les provinces maritimes on 
rapporte que .la récolte atteint la 
moyenne ordinaire pour le temps de 


La plupart de ces plantes s'ac- 
cammodent des conditions de climat 
même les plus difficiles, et le rappoït 
de la ferme ou de la station, expéri- 


Ministère fédéral de l'Agriculture, 


Manitoba, dit avoir retiré de grands 
avantages de l'emploi du papier en 


Cours du grain fourni par 


DATEDE CLOTURE.Le 15 JUILLET 


A ——— ———_—— 


: l'année, mais les vergers ne proméet- paillis pour les plantes. “Ces tra- mentale la plus proche de chez vous ns EUG . =). DUFRESNE 
tent pas autant que r le passé, Les|Vä&ux, dit-il, sont encore dans une 0 indiquera les variété i co / | . tas: F t ; 
PARA de: …. ee dans Phase préliminaire ef nous ne pour- “ me t ss : i ps 49 _ Les Menibres de la Coopérative du Blé sont priés de prendre avis Prix decharge a Fort William ou Port ur d 
s Ê k viennent pour l'emplo ans votre que la C'ate de clôture pour cette année a été fixée au 15 juillé. Tout 
. l'Ile “u Prince-Edouard, tandis que la 


Pour la semaine finissant le 7 juillet 1930 L 


ne LU dans la Coopérative pour 1929-30 doit être délivré au plus 
ta: e 15. 


Rant ni plus tard 
! 
{1 Nom 


| aäresse 


jouent 


M1 saison de végétation. 


le blé, le piétuin, qui est une 
pourriture de la rarine 
destructeur 


blanche ou d'une substance lalneuse. 
Ils a'taqrent généralement le feuilla- 
déclare le botaniste du#e et les tiges tendres des plantes, 
Dominionu, Ministère fédéral de l'Agri- | mais ils infestent aussi les fleurs, les 
culture Aucune uutre maladie, pas fruits, les racines et l'écorce. 


est }2 plus 


_ 


hs, AVE. TACHE, SAINT-BONIFAOE 


Rèur nulliciionn" votre ettrntêle +1 poux pogvens vous nsaurer, " ves 
romandrn, un aersice prompl et attentif sur les ps Ÿ ts 
de Winnipeg et des Kinte-l'uis 


Rétiée pur A1 direet à la maisons 
Lamses Bros. & Ce., Chicage 


Vembre de 
Wwinsjsges Gratis Kschhage 


rions en tirer des conclusions précises, localité. 
RETENIR NUE run Rp : ue a —— me 0 — — ue ns ns vanne pren Sr Mardi Merc. Jeudi Vend, Sane'i Lunci 
a = _— m 8 - : ‘7 c rer l'acquisition des connaissements, datés pas plus NT ts ic a ne du tuil 
dant les saisons sèches. Son emploi Qualités de fraises és que du 15 juillet. Tous les producteurs en possession de billets ER ot Le … Lu . OR LA Lee 
RÉF FE il, —- - emmagasinage d:vront présenter ces billets et régier leur compte. vr ue k M ro 
cx'Ee Sénart Hopibe n he La division des Fruits du Ministère Le grain délivré ou envoyé par des producteurs de la Coopérative Blé No 1 Nord Congé -97ÿ .-951 .964 . 96 943 
et ceux ne hs ront . us se al de l'Asticultire à récommen- après le 15 juillet scra considéré comme faisent partie de la Coopé- 2-Nord " .94$ 934 931 .93 91i 
ü chers, qui ve de 1920-31. : : 
où rca  . es era 4 dé les qualités suivantes de fraises hé niur À 3 Nord 924 .90$ .91i .91 894 
s N'EST PAS se spécialisent dars les récoltes de pour 1930: | | = ® = ne =. 
M eee ve . sn use “ LS No es pe dé ali 6e VISITEZ L'EXPOSITION DE LA Avoine 2 CW. .42}+ .41ÿ ‘42 .42 40 
( | S » . - "A s. ! 
DE HIRURE Ù ° et Le sans tant le calice et un éourt pédoncule COOPERATIVE 3 CN .39} -3Fi -39} -39 LAS 
| / ittachés, qui sont bien formées de a : / RRRESES SES rs ce PRES 
———_——— lis de papier simplifie le problème des un ps en érnës all pe Depuis quelques mois, l'on prépare une exposition très intéres- Orge 3 CW 36 .30À . 37 ‘37 36 
Pas de rupture à guérir mâauvaises herbes. Û + pes P. sante. Une série de cartes et de chartes expliquant clairement cer- 4 CW 323 324 -.33 33 3° 
PE SE mûres, sans humidité de surface, taines phases de l'industrie du blé à travers l'univers aujourd'hui, ce _- "F4 # HS ss . 13 
. PUS | . neurtrissures, piqûres d'oiseaux, moi- qui est du nouveau pour la piupart, constituera le trait saillant de RAS ne | 2: REuS4 NA 
LE Rorsit RUuT ses GS dires Un meilleur service slssures ci: Lans ‘Gbiiinages : RDS cette exposition. Il n'y a pas de meilleur moyen pour se fixer dans Lin 1 NW 1.923 185 1.85 1.833 1.70} 

. MAIS purement une faiblesse musCu- _ ; L blé à jo dr l'esprit des faits importants que de les voir présentés sous cette 2 CW É BE 1.81 1.81 1.794 1.76 
rod us pue: D pie ho Be Lx Service à l'avicditire de là Di ar le sable, la maladie ou d'autres forme, et tout fermier de la Saskatchewan, faisant où non partie de ben FRCA À 
par ER tsctés se Fa Portifer e_ : D dia : ; ere agents. Le diamètre minimum -devra la Coopérative, devrait s'imposer de voir cette exposition, si la chose Seigle 2 C\W 49; 49$ 50 48} 
Au, contraire, La pression du coussi- [|Vision de l'industrie animale, du “[âtre de cinq huitièmes de pouce, me- est possible. | Be < 8 ‘ 5 ‘04 
as de ge a PET pe augmente nistère fédéral de l'Agriculture, «a suré d'un côté à l’autre . ’ : . L cs ù ee 
Lien Souvent Ceil@ faiblesse en ten- : ” A : LA n° : 

‘dant à urrêter la circulation du [|élargi In portée de son “kervice de Pour tenir compte des variations AUX FOIRES CLASSE ‘'A’” t Fr'x sur voie (track) 

n Les PLAPAO-PADS ADHE- |lrapport sur le commerce des oeufs, |, ; _ : ee — - — + —- ess 
de STUART sont entièrement ; . inévitables au cours d'un bon classe- ; Æ Base Blé 1 Nord 074 051 963 961 94 

érents — étant applicateurs mé- || lequel comprendra à l'avenir un comp- | nt commercial et d'une bonne ma L'exposition de la Coopérative, cette année, ne visitera que les RS Nie | +70 . . 
chiipiaues — faits expressé- |lte rendu semi-hebdpomadaire des con- ; deux foires Classe ‘A en Saskatchewan, c'est-à-dire: Avoine 2 CU 42} 41 424 .424 .40 
ment aulo-adhésifs. pour maintenir nutention, il sera toléré que cinq pour ! 0: 3 CW 36 46 37 37 36 
LU Rs eee appels Née ditions qui règnent sur les principaux cent par volume d'une quantité quel- Saskatoon Horticultural Building 21 au 26 juillet l ee « NW RL el 185 8 1 an 

Ÿ . Continu men ppliqu ur + L d , : , e < in é 10: h 

1e Yèrtien aRvnnées ot pour réduire nee étrangers. 1] couvrira l'étu-| noue de fraises soient inférieurs à Régina — Côte Nord des Arsenaux 28 juillet au 2 août Seigle à CW ne at 04 on ni 
LA re donioren nt es de la situation du marché aux ‘a dimension prescrite et, en outre, . “ , M, : 
“| rh let "dôûüx evmme du |} Etats-Unis, au Royaume-Uni, et dans que cinq pour cent par volume de VENEZ AVEC Vos AMIS 
loutre et se au eorys sans ||les autres pays à mesure que des dé- Options 
Lo ni bouclés ni rosselts. lie i ta tüté t FER cette quantité de fraises soient infé- = ES NE 
À apbliquer — gummo- || Veloppements intéressants se produi- | 4” = Co. ne 
CR Es | | Be Jui St St 4 St a) 
r, Rome, Grand Prix, Paris our cette ca . Octobre j 1.014 997 1.00? 1.00} 981 
a [Le — | EP beat Producers Lid Di QU oo don à 
name -Paciôue Ne Prose PASSE COR ER RE aichewan Co-operative Wheat Producers Décembre “1.04 1.024 1.02$ 1.024 1.00] 
ne ‘puis tôt un quart d ass £ : : 3 4 
ècle Perte + dr témoignages À codes Destruction des pucerons pu u- , ARGINA É . DAur OREET E ” me . 
ulisés nous parvenant de bien des Avoine Juillet . 42 .414 424 .423 404 
f LA TS Le. ges on. Le ae de pa-| Le laboratoire de l'entomologie du Octobre 444 434 434 43 41} 

É'aubérptiun épiderniique de Plapao [[raltre, le régisseur Taggart, de la sta-|\finjstare fédéral de l'Agriculture a _ _ Décembre 43 42 424 42} .42 
Mtiligant-is thérapie mécano-chimi- [tion expérimentale fédérale de Swift |. D : _ 

‘tend: vére un procédé de guéri on de : : constaté que l'emploi de sulfate de : > — - + —- 
stret uprès Quoi plus n'est ||Curreut;-Sask., dit que l'avenir de la} otine-en pulvérisation ou en pous- ; Sn, | Orge Juillet 364 .36 7 37} 361 

0 de porter un bandage moissonneuse-batteuse (combine) pa-|l ire est le meilleur moyen de com des. hd) FH " ‘Octobre 40$ 408 407 “401 40} 
Cesses d Îller voire lemps et un _ . = ‘ ; 5 . | H 
eq TU es out are rait assuré dans les régions à grandes Sattre les pucerQus, aussi appelés L Décembre 43 42$ 43 43} , 42] 

és Apprenez à fermer l'ouver plaines “e l'ouest du Canada Les |. à plantes”. \L i d ! ——_. _ 

fre berniaire selon l'intention de la ||. _ = de combi POUX. Ces” prantes ) nl rat ve ä ; ; | | ! 
malure afin que la bernls dé puisse rropriétaires de combines, qui ont eu l'estomac, comme l'arséniate de : COURTIERS: GRAIN, MINES, PETROLE L'n Juillet _ 1.924 85 85 1.834 ; CTI] 
gen re D dr En HAE: “RXPOTERES. | 2292 pe ie sa plomb ou la chaux et le vert de Paris, Aves lbéioi os un tions certes Octobre k 1.73 69} 704 1,724 [AA] 
D proure bien. presque unanimes à déclarer qu'ils! nt aucune utilité contre les puce- Seite. VE où roues tés din ee Li Décembre " .72 71 71 1.734 1.704 
sèra Peutoêtre trop tard #7  Jlcontinueront À se servir de cette ma- rons. Ces insectes ne peuvent être Métévensen: BANQUE UANABHIENNE NATIONALE re ; 

D ae nn A[ctre. M Taggart déclare cependant | jétruits que par une pulvéAsation qui 187—189, GRAIN EXCHANGE ANNEX WINNIPEG, MAN. Seigle Juillet ‘ .49F 494 £0$ 501 {R{ . 
COUPON j qu'il se fera probablement des chan- tue par contact. Les pucerons à corps A Octobre de . 54 s3} 4} s44 $2} : 
! D'ESSAI RA 3 IS: qe x des * FRET aussi! nou, ailés et non-ailés, sont généra-. Dééerr bre dis sé sé Shi «71 Ù 
en dans les machines que dans les TT , 
1 PLAPAOT ABOPATONIFS. In : ep tes 1 “* [tement groupés par colonies épaisses 
pe * {}pratiqu es , sur presque tobtes les sortes de plan- = : - 
ET Siuart Blds. St-Louis, =. ge LÉEON-F. MOURISSKT A4. GAILLARD + 
Me. U.S.4. | : es. ‘Les espèces les plus communes Téléphone K2 073 Téléphone #6 873 A Télé hone 23 297 
Durs du factions “euratt Plapss + | Le piétain ‘‘maage tout'’ |:ont vertes, tandis que d'aütres sont Vitéphene He TES | P 
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lde déboursé pour eeiu. ni mainte | De tous les champignons qui a'‘a. | ts espècés sont couvertés de poudre ‘ L EN GRAINS p. L ne . 


LA CIE NORTH WEST COMMISSION LIMITÉE 
GRAINS ET OPTIONS : 
108-109. GRAIN EXCHANGE, WINNIFEG, MAN, 


vw 


sacrement de l'ordre au jeune lévite 
dimanche matin. 11 était assisté du 
{R. P. Atfred Bernier, 8.J. directeur 
spirituel de l'ordinand, du R. P. Isaic 
Désauteis, OMI., du À T.-Chas-H 
Lesage, CSV. minst que de M je duré 
. Mensier, Le R P. Bednaz était aussi 
présent. h 
Le sermon fut prononcé par Mgr 
l'Archevêque, qui prit pour texte les 
Paroles de saint Paul: ‘Le prétrr, 
choisi d'entre les hommes, »st établi 


et la sublime mission du prêtre. 
Après ln messe le nouveau prêtre 
bénit sa mêre et ses nombreux pa- 
“rents et amis 
‘ Banquet paroissial 
A 1h de l'après-midi, un magni- 
fique banquet fut offert à Mgr l'Ar- 
chevéque, au nouveau prêtre et aux 
membres du clergé par ln famiile Ju- 
tras, dans la salle municipale, où se 
réunirent environ quatre-’ingts con- 
vives. La salle était très gaiément 
décorée et le menu était soigné. M, 
Gaudias Brunet, de Sairt-Loniface, 
oncle de M. l'abbé Bélange, présida 
ce banquet. I] y eut de 
cours prononcés par Mgr Béliveau 
M. l'abbé Béjanger, le R, P. Alfred 
Bernier, 8 J, représentant le Collège 
de Sa'nt-Boniface, je FR. P. Isaïie Dé- 
saut els, OM.I., représentant :le Ju- 
niorat des Pères Oblats de Saint-Bn- 
niface, le R. P. C-H Lesage, CSV, 
représentant la Maison Saint-Joseph, 
_ d'Otterbgrne, M Camille Fournier, 
président régional de l'Association 
Catholique de la Jeunesse Canadien- 
ne, M. Narcisse Breton, préfet €e in 
. munigipalité de Montcalm, le Dr J- 
B Cloutier et M. Léon Bruyère. Ces 
discours firent ressortir les hautes 
Qualités de coeur du héros du jour et 
les espérances fondées sur lui 
Vêpres solennelles 
A 3h,le nouveau prêtre officin à 
des vêpres solennelles. Durant le Sa- 
jut du T. S. Sacrement, il lut une 
touchante consécration de son saccr- 
doce au Sacré-Coeur de Jésus. 
Immédiatement après éette cérémo- 
le. il y eut lecture d'une adresse tra- 
Guisant les sentiments des paroissiens 
de Letellier envers M. l'abé Bélanger 
à l'occasion de son ordination à ia 
prètrise. M. Léon Bruyère lut cette 
adresse dont nous ‘reproduisons le 
texte: 


brefs dis- 


Texte de l'adresse 
Cher Monsieur l'Abbé et cher ami, 

La très grande dignité à laquelle 
vous avez été promu ce matin nous 
fait un devoir, à nous, paroissiens d° 
Letelier, de ne pas laisser passer 
inaperçué cette belle fête de votre sa- 
cerdoce, Nous saisissons donc avec 
plaisir et aveË empressement l'occa 
sion qui se présente à nous pour vous 
exprimer notre joie’ Et c'est avec 
un coeur rempli d'une bien grande et 
bien douce. émption que je me fais 
l'interprète, en ce moment, des sen- 
‘ments qui animent tous et chacun 
des membres de la grande famille pa- 
ru'sstale, : 

Pour la première fois, aujourd'hui, 
notre chère église a vu se dérouler 
dans l'enceinte de ses murs le. spec- 
«acte grandiose et inoubliable d'une 
ordination sacerdotale. De jeune dia- 
cre que vous étiez fier et même en- 
core ce matin, vous êtes devenu, Mon- 
sieur l'Abbé, par l'onction du pontife, 
vous, notre co-paroissien, 
fant, notre frère. notre ami 
prêtre du Seigneur 

Oui! c'est ici méme que s'est écou 
lée votre enfance et votre adolescen- 
F: même toit, 
avez 1eçu le Dieu de votre première 
cormuniIon, 


notre en- 


un autre 


ct sous ce où vous 


où nous vous avons vu 
tQut jeune enfant, servir à l'autel ct 
balancer puis, p'us tard 
lévite pieux sur qui se posait’ l'oeil 
attendri des mères 


l'encensoir 


nous vous retrou- 


L'huile pour l'athléte Paur 
masser, Fathlète trouvera 
l'Huile Fclectrique du Dr Tho- 
mas excellente,  Flle rend les 
muscles et legs jointures souples, 
enleve la douleur et la fatigue 
4 ils peuvent avoir. Elle est 
reconnue supérieure pour cetle 

-fh* et les athlètes qui l'em- 
ploient depuis des annèes peu- 
vent témoigner de sa valeur 
comme lubrifiant. 


pour les hommes en ce Gil et par ses, prières et par ses exem- 
le culte de Dieu” Ille comment!a;en|ples, vous a préparé à la vocation sa- 
_ démontrant La. dignité du sacerdoce|cerdotale que vous venez d'embrasser. 


ce jourique de Seigneur a fait, et elje 


ma rappellerons que vous êtes de- 
veu, eh, e@btte matinée du 29,fuin 
1990, par laygrâce de Dieu, un autre 
prêtre. du Beigneur, un autre Christ! 
. Oh oui} sejon le mot du psalrniste, 
la, paraigse entière exulte de joie en 


s'en réjouit magnifiquement! 

En effet, pour vous prouver sa très 
grande joie et aussi son affection, elle 
vous présente ce Calice qui, chaque 
matin, vons rappellera le souvenir d® 
ceux que vous aimez et qui vous ni- 
ment, eux aussi! 

Puissions-nous, avec le secours de 
vos ferventes prières, cher Monsieur 
l'Abbé, obienir la grâce de chanter 
enéemble, là haut, l'Alleluia éternel! 

Cependant, au milieu de toutes n03 
aHégresses bien légitimes, une voix 
qui n'est plus depuis déjà de longs 
mois voudrait se faire entendre à nos 
C'est celle du regretté M. Ju- 
tras qui fut durant de très longues 
années notre curé et notre père bten- 
aimé C'est, sans aucun, doute, lui 


Comme ïil aurait été heureux de 
voir son enfart de prédilection mon- 
ter À l'autel! Mais il dort, et 11 dort 
de son dernier sommeil à quelques 
nas de nois. 


I n'est plus! Tout de 


même, sa voix n'est pas étouflée par 


la terre qui lé recouvre! Elle reten- 
‘jt encore sous les voûtes de cette 
église qui fut sienne et qu'il garda 
toujours avec un soin jaloux! 
Main‘enant, à prêtre du Seigneur. 
jeune apôtre plein de zèle, parents, 
frères et amis, tous nous vous accla- 
mons' Nous sommes fiers de vous 
et, courbant la tête, pleins de foi ct 
d'espérance, tous nous vous disons: 
Bénissez-nous! 
à 


Le cadeau ‘es paro;ssiens de Letel- 
lier au nouveau prêtre consiste en un 
magnifique calice. Voici en quels ter- 
mes M. l'abbé [élanger accepta ce 
cadeau: à 

Réponse de M. l'abbé Bélanger 
Mgr l'Archevéque, ï 

Mes chers confrères, ’ 
Bien chers amis, 

Au soir Ce ce grand jour, le plus 
beau de ma vie, j'aurais bien des ac- 
tions ce grâces à rendre: à Dieu d'a- 
bord qui, &c toute éternité, m'a choisi 
pour être son prêtre: à S. G. Mgr 
l'Archevêque qui aujourd'hui m'a en- 
fanté À la vie sacerdotale: à mes bons 
narents, à M 
d'autres 


le curé 
Demain 
ma reconnaissance : 

Ce soir, à vous mes bons amis de 
la paroisse de Letellier et à ma pa- 
renté, je veux exprimer.les sentiments 
dont mon coeur déborde. Vous venez 
de me présenter un magnifique calice; 
vous l'avez payé du fruit de vos épar- 
gnes, mais surtout vous l'avez rempli 
de vos prières et de vôtre affection 

Demain, À mon tour je le remplirni 
du sang précieux de Jésus-Christ ct 
dirai: ‘‘Calicem salutaris accipiam ct 
nomen Dominin invocabo. Je re- 
cevrai 'e calice du salut et j'invoque- 
rai le nom dy Seigneur." 

Je l'invoquerai pour vous tous, au 
milieu desquels j'ai été élevé, pour 
tôute cette paroisse de Letellier où je 
n'ai que des amis, où j'ai de si chers 
souvenirs et qui restera toujours le 
berceau bien-aimé où l'on aim à rc- 
venir se reposer des agitations de la 
vie 

Vous ne pouviez miëéux choisir le 
don de votre affection pour l'enfant 
de la paroisse; le calice, c'est l'héri- 
tage de Jésus-Christ à son prêtre; le 
calice, c'est s1 part de bonheur en 
cette vie et c'est aussi sa part d'é- 
preuves. Que so saint Nom soit béni 


et À beaucoup 


je rcdirai à tous 


pour toutes. celles qui viendront de 
sa divine main féconder ma vie sa- 
cerdotale. 


Je reconnais votre esprit de foi en 
ce Choix symbolique, Le faibic «en- 
fant due vous avez connu si petit au 
milieu de vous a grandi subitement 
ce matin, et à sa place est apparu 
sur la sante montagne du sacerdoce, 
le prêtre, autre Christ 

C'est lui que vous honorez aujour- 
d'hui Votre foi 
j'en suis sûr: 'd'abord l'esprit chrétien 
en récevra un accroissement notable 
dans vos familles. Et puis sans dou- 
te, le sang de Notre-Seigneur s'épan- 

ce ce calice sur 
sur vos enfants, sur vos terres, 
y f:ra germer la bénédiction des vo- 
cations sacerdotales, 

Oui, c'est mon plus vif désir, c'est 
mon meilleur espoir de voir un jour 
d'autres enfants Ce la paruisse de Le- 
tellier gravir à leur tour La sainte 


hant toute 


rouisse 


montagne du sacerdace et chanter è | 
toutes nos familles un perpétuel ‘Do- | 


minus vobiscum'># Que le Seigneui 
reste avec vous loujours! 
C'est le voeu que,je forme pour 
vous dans ma reconnaissance 
Première inesse 
Lundi, à 9 h, le nouveau prêtre, 


, Gewant, l'enfant d'hier et mous 


D CR ONE. A ne MR OUR 0 — D ee RE ne 0e ee de ane 


sera récompensée, | 


la pa-} 


En 1929 des 
“Robin 


Ainsi eue 


boulangères habiles et 
et, prônent l'usage de 


A ) æ # EP, 
Ne laissez pas passer les listes de 
prix pour les Expositions Provin- 
ciaies, Classe “B''; et pour les foi- 
res de campagne, à cause des offres 
spéciales 46 Rôbin, Hood. | 


Note! 


portance de se servir d'ingrédients de première qualité 


1 


se servant 
-gngné les 
A l'Exposition Canadienne Nationale de Toronto 


tr # 
mo 


suivants: an ÿ 


4% 


La MEDAILLE EN OR 
La MEDAILLE EN.ARGENT 
75 PREMIERS PRIX 


et un total de 165 prix dans dés Expositons de l'Ouest 
sur 35 variétés de cuisson à domicile dans dés concours 
pour tous ls genres de pâtisserie faite à ja maison. Ces 


tées insistent sur l'im- 


# 


assisté de son directeur spirituel, 'e 
R. P. Bernier, célébra sa premièrt 
messe. Comme pour l'ordination, sa 
mère, ses parents, et une assistance 
rombreuse étaient présents. Le ser- 
non fut prononcé par M. l'abbé Léo- 
ide Primeau, de l'archevêché de 
3aint-Boniface. 

Mgr l'Archevêque assistait au trô- 
MM. les abbés Deslandes, curé de 
Saint-Norbert, L. Bastien, curé d'Oak- 
wood, N. D:, M. l'abbé Emilien Lévè- 
que, vicaire à la cathédrale, M. l'abbé 
Antoine d'Eschambault, les RR. PP. 
Lesage, C.S.V., Porcheron, S.J. Paui 
Bélanger, S.J., Bergeron, S.J., Beau- 
cage, SJ. étaient aussi présents. 

Le chant de cantiques appropriés 
fut exécuté par les élèves du Couvent. 


ve. 


Banquet paroissial 

A midi, à la salle municipale, se 
réunirent de nouveau les paroissiens 
pour participer à un grand banquet 
paroissial présidé par S. G. Mgr l'Ar- 
chevêque. Il y avait environ trois 
tents convives. Ce banquet était or- 
ganisé par les Dames de Sainte-Anne 
de la paroisse, sous la direction de 
Mme Joseph Saurette. Ces dames 
s'acquittèrent admirablement bien de 
ler tAche et méritèrent des félicita- 
tions de tous | 

A la fin du banquet, Mgr l'Arche- 
vêuue, agissant comme président, in- 
viin M. l'abbé Bélanger à adresser la 
parole. M. l'abbé Antoine d'Escham- 
bault, aussi enfant de cette paroisse, 
parla également. Le chant de “O Ca- 
nada‘ termina cette fête qui, au dire 
| de plusieurs, est la plus impression- 
nante de toutes celles qui l'ont précé- 
dées. 

Texte dn discours du banquet 
Monseigneur l'Archevêque, 

Mes chers confrères, 
Mesdames et Messiurs, 

Avant de nous séparer, je voudrais 
dé nouveau vous remercier, vous tous 
qui avez contribué à faire de ces fêtes 
le famille, puisque la paroisse en est 
une le succès que vous savez, soit en 
‘es rehausgant de votre présence, soit 
var l'esprit d'entente et de coopéra- 
‘ion que vous avez montré lors de la 
vréparation 

Je tiens à remercier d'une manière 
‘oute G. Mgr Béliveau, 
qui a poussé la bienveillance jusqu'à 
vouloir être de la fête jusqu'à la fin. 
Monseigneur, il ne m'apartient pas 
de ous dire que les paroissiens de 
Let‘ellier en sont grandèment honorés 
et que votre benjamin l'est encore 
plus. : 

Un merci à Mgr Jubinville, absent, 
ce bon père qui, à la joie de tous, 
vient d'êfre nommé vicaire général 
Vous ne sèrez 
pas surpris d'apprendre qu'il m'a don- 
né de fort bons conseils un certain 
jour 
| A vous tous 


spéciale 5 


de notre archidiocèse 


MM. les curés, ie dis 
d'être A 
autres membres du clergé je dis ma 
de 
Je profite de l'occasion pour remêr- 


un merci venus tous les 


joie les voir 

{cier d'une manière toute particulière 
| M. l'abbé Primeau d'avoir accepté de 
{prêcher À ma première messe. 11 me 
qu'il devait prendre part à 
puisqu'il a été en relations 
| suivies avec 


| semh'! 

Îces fêtes 
la famille ces dernières 
années et qu'il a montré un dévoue- 
charité vraiment sacer- 
| dotales envers mon cher oncle l'abbé 


| ment et une 


Jutras 


Parmi vous, plusieurs figures me 
| sont plus connues, pour avoir passé 
| plusieurs Années en leur compagnie 
[à étudier, prier, rige, jouer des tours 
Je Ale les 
vu!” À mes côtés ou encore de les sa- 
| YoiIr 


\ l'occasion suis heureux 


prelies, miéd.cin situteurs 
|horames d'affaires” Âux présenis 
lcomme aux absents, je garde un bon 

Fi} pt je puis Jeur assurer que 
{3 tré les bubliet#i pas datis mes priè- 
jres el surtout à la sainte messe. 


Et vous, mes biens chers amis ce 
Letellier, comment vous exprimer tou- 
t: mA reconnaissance pour tout ce 
que vous avez fait pour moi; un ca- 
cc un magnifique banquet, sans ou- 
blier la toilette ncuvelle de votre égli- 
s2 pour cette occasion. Vraiment, 
vous avez fait preuve de bonne volon- 
té, d'entente, de coopération et d'ini- 
tiativg. A titre d'enfant de cette pa- 
roisse, je tiens à vous remercier de 
nouveau et à vous assurer que vos 
succès comme vos . échecs seront 
miens, puisqu'un fils ne peut rester 
indifférent aux joies et aux peines 
des siens. 

Un merci tout spécial] aux organi- 
satrices de cette réunion et à leur 
présidente, Mme Joseph Saurette. 

11 en est qui ne sont pasïici et qui 
pourtant ont contribué pour üne large 
part au succès de ces’ deux jours. 
Vous savez le dévouement des Reli- 
gieuses de Notre-Dame des Misssions; 
je n'ai pas besoin de vous en faire 
l'é'oge. Je les remercie bien cordia- 
lcment. Parmi elles, il en est une 
que je voudrais remercier d'une ma- 
nière spéciale: c'est Mère Marie-Ga- 
briel, aujourd'hui maitresse des no- 
vices À Régina. Si les institutrices 
savaient tout ce qu'elles peuvent faire 
dans l'oeuvre def vocations! Celle-1A 
est une apôtre, croyez-m'en. 

En quittant l'école de Letellier, on 
m'envoya au Petit Séminaire de 
Saint-Boniface. Après quelques mois, 
on me tenvoya. Inutile, disait-on, il 
n'a pas assez de santé. L'année sui- 
vante, on me ressaya chez les Pères 
Oblats. La santé tint bôn, malgré 
des Je remercie ces deux 
institutions pour ce qu'elles ont fait 
pour moi. Les circonstances n'ont 
pas permis au Rév. Père provincial, 
le R. Magnan, de se rendre; je le re- 
grette avec lui. Je salue son repré- 
sentant en la personne de mon con- 
frère, le P. Désautels. 

Merci aux Révérends Pères Jésui- 
tes pour tout ce qu'ils ont fait pour 
moi, tant au point de vue intellectuel 
auÊ spirituel, pendant les quatre an- 
nées passées au Collège de Saint-Bo- 
niface devenu, depuis l'épouvantable 
auit du 25 novembre 1922, l'institution 
d'où Monseigneur attend ses prêtres 
La liste‘des professeurs est bien lon- 
gue, si l1 tâche de la gratitude est 
une douce obligation, la charité en- 
vers vous, mes chers amis, l'emporte. 
A tous je garde un bon souvenir et 
à tous je redis un merci du fond du 
coeur, et tout spécialement à mon 
bon ami le R. P. Desardins. 

I y en a un parmi vous à qui je 
dois beaucoup. (Celui-là me connait 
depuis ma versification. pour avoir été 
mon professeur et dans la suite mon 
directeur. C'est le R. P. Bernier, 9J 
I ne fait pas de bruit et avec 
grâce “e Dieu il conduit au terme par 
ses sages directions, ses conseils pa- 
ternels et ses prières. Je le 
et j'espère que je ne décevrai pas trop 
ses espérancés. Je puis lui assurer que 
je lui garderai un attachement: filial 
et une profcnde reconnaissance. 
Merti au 


accrocr. 


la 


remercie 


Ur 


bon vieux Sérrinajire de 
Québec et'à son directeur, M. l'abhé 
Gagnon, ur apôtre au coeur de feu 
qui entraine à la suite du Maitre. 

Merci au Séminaire Saint-Joseph 
d'Edmonton et S. G. Mgr McCui- 
gan, aujourd'hui archevêque de Ré- 
gina, Aiors notre recteur, de sa pa- 
ternelle bienveillance et de 
conseils 


à 
À 


ses bons 


Merci. à ma mère qui n'a reculé 


devant aucun sacritice et qui, j'en 
suis sûr, n'a pas manqué de prier 
Le, Disco ETES De re net ui 


« 
vonnaissent les verlus de Mo- 
ther Graves’ Worm Extermina- 
tor en ont toujours sous la 
Main, parce que sa valeur est 
prouvée, 


Je Cois aussi des remerciements à 
Fmon pauvre père que vous avez connu 
, Mieux que, mbi, à mon vieil oncle le 
ages qui est sans, doute de Ja 
fête lui aussi dans im monde bien 
Méllleur que le nôtre. Je lui dois su:- 
togt.de m'avoir donné, l'exemple. 

MN y en s uh dont je n'ai pas encore 
parié et qui-pourtant est l'âme de cet- 
te paroisse. Mout comme l'Ame est à | 
ta fois dans tous les membres sans 
| que nous puissions la voir, de même 
| M. le curé à été l'âme organisatrice 
ee en. then. Un merci à M. le curé: 

fl a éonné à ces fêtes l'éclat qui les 
rendra inoubliables, surtout cChcz les 
I jeunes, afin que cette paroisse voit 

se Cérouler dans un avenir rapproéthé 
le spectacle qui est vôtre. 

Je do's aussi remercier publique- 
rent M. le curé de la délicatesse qu'il 
a eue de m'offrir une chambre au 
presbytère dès son ærrivée dans cette 
peroisse. Je le remercie de sa bont‘ 
et de sa bienveillance. 

lise peut qu'il se soit glissé des ou- 
blis. Je vous prit de croire qu'élles 
sont bien involontaires et pour r - 
rer je dis à tous, membres du Pin er 
paroissiens, parents, amis, je redis 
merci et merci. 

Biographie 

M. l'abbé Rodolphe Bélanger na- 
quit À Sain(e-Agathe, Man. le 7 oc- 
tobre 1903, .de feu le Dr Eugène Bé 
langer et de Marie-Anne Jutras. 1l 
habita ensuite Saint-Jean-Baptisie, 
puis .vint à Leteilier. Encore jeune, 
il commença ses études classiques au 
Petit Séminaire de Saint-Boniface, 
pour les continuer ensuite au Junio- 
rat des Oblats de Saint-Boniface © 
au Collège des Jésuites du même en- 
droit: il commença sa théologie äu 
Grand Séminaire de Québec pour la 
finir au Séminaire Saint-Joseph d'Ed- 
mon:'on. 


Nous aimerions à publier la liste 
de tous les visiteurs présents à cette 
belle fête, mais nous devons limiter 
là longueur de ce compte-rendu; nous 
ne voulons pas cependant omettre de 
mentionner les communautés de rell- 
gieuses qui y avaient envoyé des re- 
présentantes: les Soeurs des Saints 
Noms de Jésus et de Marie: RR. SS. 
Norbert de Marie et Isidore de Séville; 
les Soeurs de la Charité: RR. SS. Pha- 
neuf et Clermont; l'Institut Notre- 
Dame des Missions: Mère Marie- 
Saint-Albert, assistante provinciale, 
et Mère Saint-Jean-Baptiste, prieure 
de Letelier, Mère Marie-Saint-Henri 
prieure de Saint-Joseph. 

“Parmi les parents du nouveau pré 
tre venus de l'extéricur, mentionnons: 
M. et Mme Godias Brunet, de Saint- 
Boniface: M. et Mme Fortier, de Kil- 
donan; M. et Mme Henri Beauchamp. 
d'Olga, N. D.;, M. et Mme Dr J.-A. 
Bélanger. de Saint-Pierre-Jolvs, ct 
leur famille; Mme J.-H. Cardinal, de 
Kenora, Ont.;, Soeur Saint-Norhert de 
Marie, de l'Académie Saint-Joseph d° 
Saint-Boniface, etc. etc. 


tre ancien curé, a été rahpelé plu 
steurs reprises durant cette fête, et 
D convenait qu'il en fat ainsi, Car 
c'est l'accomplissememt d'une des oeu- 
vres' ‘de sa vie que nous célébrions; 
la mention de son nom faisait :jailic 
svontanément des coeurs de bien vi- 
ves émotions que le plus grand nom- 
bre ne réussissait pas à contenir; ce 
furent des larmes d'amour et de re- 
connaissance qui coulèrent; now: ne 
dortons pas que du haut du ciel, où 
Uvst. a participé à nes. joies. 

Au milieu de toutes ces célébrà- 
tions l'on n'a pu s'empêcher de re- 
marquer que notre dévoué euré ne 
pouvait pas déployer son activité ha- 
bituclle: il était ma'heurcusement 
soûffrant et ne put remplir le rôle qui 
lui était attribué dans ces fêtes; ce- 
pendant si elles ‘ent obtenu un st 
grand succès c'est dû à sa prévoyan- 
ce.et à ses directions. TT Ses 

Disons un mot-des décorations de 
notre église dont on a terminé la. toi- 
lette intérieure spéctalement pour ces 
fètes Les aute:s e.asent parés de 
ieurs plus beaux ornements, que ‘fal- 
saiènt ressortir davantage ics fleurs 


qu'il nous sait donné de,nouveau dans 
un avenir a$sez rapproché de jouir 
de ce spectacle si réconfortant d'une 
otdimation aù sacétdote. 


Une innovation malheureuse 


‘Londres. — Une compagnie anglai- 
se d'autobus avait cu l'idée.d'itistalier 
un miroir nu-detsaus ‘de la porte d'en- 
trée de chacune de ses voiturés. Maïs, 
nuüussitôt,. on constaina.que les acci- 
dents .se, multipliaient,, surtout ,£hez 
les femmes. Une surveillance atten- 


tive permit d'en découvrir les raisons. : 


Les: voyageuses, au moment de 


monter dans les véhicules, levaient la ‘ 


tête pour se regarder dans la, glace 
et manquaient les mwrches. ; 

Les miroirs coupables yienpent 
d'être supprimés et les accidents se 
sont raréfiés comme par enchante- 
ment. j 


“La bière quia une renommée 


l'onivrement de in vitesse 
— la gloire de la conguête 
— sont renfermés dans 
tte bière faite amv l'enu 
puro et limpide qu! coule 
de: sommet: noigoux der 
montagnes. 

Une bière supérientemint 
bonne —-1la 

BIEPÉE CALGAIY 


——— —————— 


CR 


P, 


triona 
faire exéeuter 


4 du Cunada, 
d'énwr mu L] 


en, rate 


lis jusqu", 


de Saskntthewan, en est un bel 


structure fyrmidahle de 1007 pieds de longueur, | 
repose sur une série de. hauts piliers en ciment, lui] Nord 


travaux, ‘dont, ecrtains 
éçalent en importance les plus grands exploits accom- 
ar les ingémieurs de la compagnie dans 

domaine de la construrtion ferroviaire. Le nouveau 
ont qu'il fait actuellement ériger eur la rivière 
Bsckatbewss, à Nipawin, dans le nord de la province 


Un Grand Pont sur la Saskatchewan 


nl 


M 


ur l'resto de ses lignes vérs les régions septen- | permettant de relier les deux rives de la rivière, très 


C'est une 
ui 


exemple, 


e Pacifigne Canadien doit |escarpées en cet endroit. (je pont, qui pourra porter 
les plus lourdes loromotives mises en #4rvice par le 
Pacifique Canadien, comprendra réeliement deux 
ponts, l'un au-dessc 
servant aux véhicules, tandis que le tablier supérieur 
sera utilisé pour les trains. 
Nos vignettes font voir divers aspects de ce rh ee 
pont de Nipawin, i qu 
Canadien les riches régions minières nt agricoles du 


dé l'autre, celui du dessous 


€ 


qui ouvrira bientôt au Paeif 


à 


‘on 
ë 
À 


t selon ton désir: prends courage 
dt sois fort. Exaudita est oratio 
-fua; flat tibi sicut = me petiati; con- 
fortare et esto robustus” Le Cal- 
vaire qu'il souhaitait. en disciple in- 
signe du divin Crucifé Il le trüyera 
durant un voyage dunt son supérieur 
de P Jérôme Lalemant, le rRerpe au 
mois de juin 1642 réa 

11 s'agissait simplement de se ren- 

dre à Québec pour les affaires de là 
‘mission, mais, vu lea circonstances, 
l'entreprine était des plus périlleunes 
trois cents lieues à parcourir à trävers 
un pays infesté d'Ircquois. Or ceux- 
ci, depuis longtemps, joignaient À leur 
férocité naturelle une haine déclarég 
contre les Hurons, contre les Fran- 
Çais, alliés des Hurôns, apéciale- 
ment contre les Robes noires dont 
l'enseignement condamnait leurs su- 
perstitions 


Fréquentes dtaient 


et 


leurs attaques 


. Descendagt par le lac Champlain et 


{ la rivière Richelieu, ils se postulent 
! sy les bords du Saint-Laurent afin de 


. surprendre les tonvois des trafiquan's | 
ls agissaient | 
de plus souvent à coup sûr, 


‘ hurons où aigonquins. 
“venalent 
en tenards, sttaquaient en. 
* fuyaient en viseaux”. - À chaque ren- 
contre, c'était une lutte sanglante où 
la victoire ‘ournait d'ordinaire 


lions :! 


en 


leur faveur, car les armes à feu dont, 


les Hollandais leurs voisins les avaient 
munis leur donnaient ‘l'avantage sur 
les tribus environnantes. Les Fran- 
Çais avaient bien bâti quelques forts 
Cà et là pour les arrêter, rqais Ri- 
- chelieu tout occupé de sa lutte contre 
l'Autriche n'avait pas envoyé au C'a- 
nada les forces militaires suffisantes 
Les gouverneurs, par prudence, ne 
pouvalent prendre l'offensive: la seule 
défensive eut comme résultat d'en- 
courager l'arrogance des Iroquois qui 
méprisèrent les hommes blancs et :e 
flattèrent de les anéantir eux et leurs 
alliés sauvages. On les voyait cons- 
tanmnent rôder autour de Québec ©t 
des Trois-Rivières, remonter l'Ottawa 
jusqu'à l'île des Allumettes, paraître 
en armes sur les terres huronnes ou 
algonquines à 
Ow devine à ce rapide tableau les 
risques auxquels s'exposait le P. Isaac 
Jogues, 
Supérieur ne voulut pas Îles 
poser par un ordre formel: ‘On ne fit 
que me proposer ce voyage, écrit-il, 
sans me le commander. 


lui 


sité de l'entreprendre aurait jeté quel- 
que autre missionnaire bien meilleur 
que mmoi dans les dangers que 
prévoyions." 

Sa charilé, son admirable humilité 
lui firent prendre pour un ordre «du 
ciel la simple proposition du P. Lal®- 
mant. Après Üne retraite de huit 
jours et une confession générale, il ze 
sentit de force à l’exécuter. I! partit 
de Sainte-Marie le 1% juin 1642, 
compagné du P. Raÿmbault que 
santé fuorçait à ,changer d'air, de trois 
Français et de viagt guerriers hurons 
la plupart chrétiens, commäudez# par 
le capitaine Eustache  Ahusisturl 
Leur flottille se composait de quatre 
canots, chargés en méênie 
pelleteries qui allaient 
échanges. De leur voyage d'aller et 
de leur retour quel récit plus precieux 
et plus #ûr EPP RRs désirer que 
celui du P Jogues lui-même, 


nous 


ac- 


DEL 


temps de 


Servir aux 


écrit en 


latin pour se3 supérieurs et dont le 
P. Lalemant nous a donné de larges 
extraits dans sa relation de 1647 


Nous le prenons au dé io du Foit 
Sainte-Marie 

“Nous voilà donc dans le chemin 
et dans les dangers tout ensemble. I] 
‘nous fallut désembarquer quarante 
fois et quarante fois porter nos ba- 


teaux et tout notre bagage dans les 
courants et les chutes d'eau 
qu'on rencontre én ce voyage. et, 


quoique les Sauvages qui nous con- 
duisaient fussent fort adroits 
ne laissâmes pas de faire quelques 
naufrages avec un grand danger de 
vies et quelque perte 
petit bagage Enfin, trente-cinq jours 


nous 


nos de notre 


 ————————— = 


Le Baume Persan, le seul ob- 
de toilette indispensable 
pour lu femme délicate. C'est 
uue. joie de s'en servir. Xe 
laisse aucune trace de visosite. 
Rapidement absorbé par 
lis us Délicieus cment pyrfu- 
mé. Donne une beuulé velou- 
tée à l'épiderme.  Tomitic In 
eau. Adomit et dissipe fouli 
irrili ali. défagreabe ou tout 
soroge causée par hr bise 0 
les Lilethparie s Reud Les mans 
douces et blanches. Crée un 
charme  mystetieux, essentiel 
chez lu femme: Le Bagame Per- 
san esi indispensable chez’ 
femmes de istinction: 


jet 


les 


ils étaient si grands que son) 
Î 
im- 


Je m'offris, 
d'autant plus volontiers, que la néces- | 


0 
| 4 si, ce cui Î 
1ld'rné san Père et son camarade, il 


: 1 à 
du dede maple RM 7 2e 


[RS DU HUIT 


LP. DR rene 


41 


ce que s$, bonté nous avait conservés. 
Nos affaires étant terminées en quin- 
ze fours, nous solennisâmes la fête 
de saint Ignace et le lendefnain. pre- 
mjer jour d'août de la méme année 
1642, nous partimes des Trois-Rivié- 
res pour remonter au pays d'où nous 
vemions: le premier jour nous fut fa- 
vorable, le secon nous fit tomber ert- 
tre lcs mains des Iroquois. 

Nous étions quarante | personnes 
divisées en divers canots: celui qui 
tenait l'avant-garde ayant découvert 
sur les bords du grand fleuve quelques 
pistes d'hommes nouvellement impri- 
mées sur le sable et sur l'argile. nous 
er donna avis. On mit pied A'terrr: 
les uns disent, que ce sont des vesti- 
*c8 de l'ennemi, les autres assurcnt 
que ce sont-des pas d'Algonquins nos 
alliés: dans cette contention, KFusta- 
che Ahbäsistari auquel tous les autres 
déféraient pour ses faits d':-mes ct 
pour sa veriu, #'écrian: ‘‘Quuxs soient 
amis où ennemis, il n'importe; je r<- 
marque à leurs traces qu'ils ne sont 
pas en plus grand nombre que nous, 

avançons et ne Craignons rien” Nous 
|" ‘avions pas encore fait une derni- 
| lirue que l'ennemi. caché dans des| 
|herbiers et dans des broussailles, 5'é- 
lève avec une grande huée, décha”- 
geant nos canots une grêle de 
lballez Le bruit de leurs arquebuses 
effara si fort une partie de nos Hu- 
rons qu'ils abandonnèrent leurs ca- 
nots et ieurs armes et tout leur équi- 
, page, pour 8e sauver à la fuite dans 
le fond du bois. , Cette décharge ne 
nous fit pas grand mal: personne ne 
perdit la vie; un Huron seulement eut 
la rain transpercée et nos canots fu- 
rent brisés en piusieurs, endroits. 


EUT 


“Nous étions quatre Français, 
des@els étant à | l'arrière-garde 
sauva avec les Hurons qui l'abaïlon- 
nèrent Huit ou dix, tant GÇhrétiens 
que catéchumènes, se joignirent avec 
‘nous. Leur ayant fait faire une pe- 
tite prière, ils font tête courageuse- 
ment aux ennemis, et encore que Ceux- 
fi fussent trente hommes contre dou- 
ze où quatorze, nos gens soutenaient 
j'aillamment leur effort’ mais s'étant 
japerçu: qu'une autre bande de qua- 
|rante Iroqguois qui étaient en embus- 
| cade” À l'autre be.‘ Lu fleuve, venait 
fondre. sur eux, ils pex ‘ent courage; 
| si bien qu? ceux qui étaient moins 
lengagés  s’enfuirent,  abandonrant 
leurs camarades dans la mêlée. "°n 
|Fränéais nommé René Goupil.. n'é- 
tant plus soutenu de ceux qui le sui- 
valent, fut entouré et pris avec quel- 
Hurons des plus courageux 


l'un 
se 


ques 

“Je désastre d'un 
lieu fort avantageux pour me dérober 
de Ja vue de l'ennemi, me 
cacher dans des halliers et 
roseaux, fort grands et fort épais; 
, mais cette pensée ne put jamais en- 
trer dans mon esprit 


contemplais ce 
pouvant 
dans ds 


Pourrais-je bien, 
disais-je À part moi, abandonner nus 
Français et quitter ces bons néophv- 
et ces pauvres catéchumènes 
sans leur donner le secours que l'Egli- 
se de mon Dieu m'a confié? La fuite 
me semblait horrible: il faut 
je en mon coeur, mon corps soûf- 


fre 


tes 


disais 
que 
feu de Ja 


le terre 


âmes 


pour delivrer 
flammes de 


il faut qu'ii meure d'une mort 


ces pauvres des 
l'enfer 
leur 


Ma 


passagère pour procurer une 


éternelle conclusion prise 


vie 

sans grandes oppositions de mon € 
prit, j'appelle l'un des Iroquois qui 
était resté à la garde des prisonniers 
Celui-ci m'ayant aperçu n'osa m'abor- 
der craignant quelques e abûche 
“Approche, lui dis-je 


ne Crauins point 


“onduis-mol auprès 


des Tluron, que 


du Francis et 


vous tenez cap 


IH s'uvancé il ame nuit 


et mrayant saisi 
au nombre de la 


J'embrassais 


Ceux que terre 4}: 


pelle misérabies ter:- 


drement le Français [René 
‘Mou cher frère, 


d'une 


Goupri] 
et ut dis Dieu nous 
traite façon étrange: mais 11 
le maître et fl à fait ce que ses 
yeux ont jugé le nreiMeur, il n suivi 
son bon plaisir, lue son sgint Nom 


soit 


est 


Leni pour jamais.” Ce pu jeu- 
ne homme se confesse sur l'heure tm 
ayant donné l'absoluticn, j'aborde les 
Hurons, je les instryuis et les baptis 
et à tous moments 
poursuivaient 
naient 


commune, ceux qui 


les fuyairds en 


auelqhs-uns, 


Tune - 


je les <confes 


sa's, faisant chrétiens ceux qui ne 


l'étaient pus  Entin on adena ce LA 
ve capilaine chretten nommé Ets! 
he { Ahas!staï:} lequel m'ayant :1jn 
ju secrin Ah! mon Père Je vois 
avais juré et protesté, que je vivrais 
ou mourta!s avec vous" Sa vue mme 
tr perçant le coeur, Je ne me son 
Eur S pas des parues que je lui ds 
Un autre Français, norme Gui! 
laumme Couture Voyant qu: les Harons 


lAchwent pied. se sauva comimne 
daiis ££s Brandes forêts ct 
e:ai! fut 


eux 
comme ‘il 


agile, 1] hors des 


bentôt 


prises de l'enr>mi ma's un remords 


aban 


» à je tout court, 
arrèe out irt 
soi si! 


délibérant à part 
passeru:t ou sil 
brisées: cra'nite 
un perfide lui fait 
visage. il grands 


.- un cesquels 


outre retour- 
ne”ait 
d'étre 


bAuurmer 


sur ses la 


tenu pour 
eut ein 


lroquuis à la se: .re 


ne 


leur très sensible, Ê 
ecrasant comine entre deux pierres, 
jusoues à en faire sortir des esquilles 
où de petits os. Hs traitèrent ce bon 


| 


"tique Hold 
mover est appliq 
tue 


à un cor fl 
racines et la callssité 


en va sans causer aucun Leu 


Mage à la chair. 


le couçhe en joue: ma:s son arquebuse 
syant fait une fausse amorce, le Fran- 
caïls ne te manqua pas: il le jeta raïde 
mort sur la place Son coup tiré, les 
quatre autres Iroqéois se jetérent sur 
lui avec dne rage de lions ou plutôt 
de, démons  L'ayant éépouillé nu 
comme la main, filé le meurtrisseht 
À grahds éoups de bâton: ils lui.ar- 
rachèrent les ongles des doigts avec 
leurs éents, écrasant les ex 
sanglantes pour’ lui enuser plus ge 
douleur: bref, ils lui percèrent une 
raain avec une épée, ils l'amenêrent 
lié'et garotté en ce triste équipage 
au lieu où nous étions. L'ayant re 
connu, je m'échappe de mes gardes. 
je me jette à son cou. ‘Courage, hi 
dis-je, mon cher frère ef mon cher 
ami, offrez vos douleurs et vos an- 
goisses à Dieu pour ceux- -mêmes qui 
vous “téurmentent; re reculons point, 
souffrons courageusement pour son 
saint nom; noûus n'avons prétendu que 
sa gloire en voyage.” Les Iro- 
quois, nous voyant dans ces tendres- 
demeurèrent au commencement 
fort é'onnés. nous regardant sans mot 
dire, puis tout à coup, se figurant 
peut-être que j applaudissais à ce jeu- 
ne homme de ce qu'il avait déé l'un 
de leurs capitaines, ils se jetèrent sur 
moi d'une furie enragée, ils me char- 
gèrent de coups de poing, de coùps de 
baton, et dé coups de masses: d' ares. 
me ruant jpar terre à demi-mort. 
Comme je| commençais À respirer, 
<eux qui nè m'aVaient point frappé 
appro-hant, m'arrdchèrent À beiles 
dents les ongles des doigts et puis 
me mordunt, les uns après les au‘res, 
l'extrémité des deux index dépouillés 
de leurs ongles, me causaient une dou- 
les broyant et les 


ce 


ses, 


Peré Goupil de la même facog, sans 
fire pour lors aucun mal aux Hu- 
ren 
les 
point voulu accepter 
p € édente avec les conditions qu'ils 
l'ur voulaient donner. 

Tout le monde étant rässémblé et 
COUT 


aussi étaient-ils enragés contre 


Français de ce qu'ils n'avæfgnt 


la paix l'aée 


ls ‘eurs 
hommes, 


c'itre. CUX 


revenus de leur chasse 
ces barbares divisèrent 
leur butin, se réjouissant 
dilcur proie avec des,grands cris d'ai- 
lgresse. Comme je les vis fort at- 
tntifs à regardér et à départir nos 
je rechérthäiT AUSSI on 
piriage. Je visite tous les captifs;.je 
baptise ceux qui ne Létaient pas en- 
core, 


Aix 


dipouiiles, 


j'encourage ces pauvres miséra- 
l'es à souffrir constamment, les as- 
s'irant que leur récompense passerait 
de beaucoup de leurs 
tourments. Je reconnus en cette vi- 
site que nous étions vingt-deux cap- 
îfs. sars compter trois Hurons tués 


sir la place Un vieillard ägé de 


la grandeur 


quatre-vingts ans venant de recevoir 


Ê LA 


le saint baptême dit aux Iroquois qui 
lui commandaient de s'embarquer: 
“Ce n'est plus à un vieillard comme 


moi d'aller visiter les pays étran- 
gcr3; je peux trouver ici la mort, si 
vous me refusez la vie'' A peine 


eul-il prononcé ces paroles, qu'ils l'as- 
scmmèrent. 

“Nous voilà donc en chemin pour 
être conduits dans un pays véritable- 
ment étranger. Notre-S 
favorisa de sa croix. 
trefze jours durant que nous 
ployames ce voyage, je souffris 
au corps des tourments quasi insup- 
pértAbles et dans l'Âme des angoisses 
mortelles: Ja faim, la cnaleur très 
les menaces et in haine de 
ces léopards, la douleur de nos plates 
ui, pour n'être pas pansées, se pour- 
hissaient jusques à produire des vers, 
nous causaient à la vérité 
mais toutes 
me serpblaient légères À comparaison 
que je 


eigneur nous 
Ilest vrai que, 
er1- 
en 


ardente, 


bepucoup 
1: douleur; ces choses 
d'une tristesse intérirure 
sentais 4 la vue de nos premiers et 
plus ardents Chrétiens des Hurons. Je 
les croyais devoir être les colonnes de 
ette Rglise naissante et je les voyais 
devenus les victimes de la mort. 
“Huit jours après notre départ du 
grand fleuve de Saint-Laurent, nous 
rehconträmes deux cenñts Iroquofs qui 
venaient À !'a chasse des Francais €t 
13 Sauvages nos alliés. fai- 
lut dans cette rencontre u’ 
nouveau choc. 
ni ces barbares que ceux qui vont en 
querre sont plus 
j'ils sont cruels envers leurs enne- 


res- 


Il nous 
soutenir 
C'est une créance par- 


d'autant heureux 


Je vous assure qu'ils nous firent 
n ressentir l'effort de cette main 
“use créante 


“Nous ayart donc aperçus, ils1rc 


rcièrent premicè'ement soleil de 
nous avoir fait tombe! 


le Jeurs 


entre les mains 
à Ca 
compatriotes ils firent 


suite yme“salve d'arc usbusl au? 
J 1 


ngratulation ée leur ‘vic! oîre. Cela 
it, 18 d'essèrent un.ffhéâtie sur À 
uine; pois, entrant dans les boil 
f cherchent Ces bâtons cu d:s én:- 
nés, seton leur fantaisid, -Etant ainsi 
armés, ils se mettent en haie cent 
l'un côté et cent de l'autre :t rs 
‘on* passer tout nus dans ce chemin 
de fureur et d'angoisses ‘est À qui 
déchargera £ù: T2UuS pus «à C1; 
plus fortement. Jls m2 fieut mai 


cher lé dernier pour être plus exposé 
à leur rage. Je m'avais pas fait la 
moitié de a route que je tcmbai par 
terre sous le faix de cette gréie et de 


- qu'yez t cu feu, dux bras et aux cuis- 


e nt 


lorsque ses qualités sont con- 
nues dans une maison on men 
emploic plus d'autre. La mé- 
ge Ca agit par elle-même, elle 


in de purgatif 
Pi er, le résultat A pu 


complet qu'on ne peut rien dé- 
sirer de plus. 


pour son amour et pour sa gloire sont 
remplies de jolé et d'hônnelr. Le de 
donc que j'étais tombé nom par 
dent et: ae ne ne iMmetelévais 
pour être trop v de là mort, fisli 
entrérènt dais une éruélle comipas- 
lion; leur rage br pas encore 4s- 
dogie; ils me voulaient menek tout 
vif en leur pays; fls Mm'embraësent 
donc et me portésit tôut adngtaht sür 
ce ‘héAtre préparé; | revefiu à 
moi, ils me font descendre; ls mi don- 
nent mille ét mil'e injures, fl# me 
font le jouet et le but de léurs oppro- 
bre, ils recommencent jeur batterie. 
déchargant sur ma tête èt sur tont 
mon corps une autre gréle de ‘Coups 
de bâton. Je serais trop long si je 
voulais couëker par écrit toute 18 ri- 
gueur de m souffrapces Ds e‘brû- 
lèrért un Fr ils m'écrasèreht [ETS 
tre avec leurs dents, et ceux :qui 
étajent déjà déchirés, ils, lgs pres- 
saient et les lordaient avec unérage 
de démon; ils égratignaient mes 
plaies ‘avec leurs ongles, et, qüand 
les forces me masquaient, {ls m'appli- 


a façon ia meilleure que Je pourri. 
les voeux ce la Compagnie, en la pré- 
sence de mon-Dieu et devant vous.” 
Lait ayant accordé, il! les fit avee 
bsaucoup de dévotion.” 

Aussitôt après ce don parfait üe 
tout Ilüi-même, il altait monter au 
Calvaire aux cûtés du P. Isaac Jo- 
gues. ‘J'avais toujours bien pensé 
que le jour auquel toute l'église se ré- 
jouit de la gloire de la Sainte Vierge, 
sa gorieuse et triomphante Assomp- 
tion, nous serait un jour de douleur... 
Nous arrivâmes, lu veille de ce jour 
sacré, à une petite.riy{ère éloignée 
du premier bourg ‘des-T ois d'envi- 
roi un quart de lieue. Nous trouvñ: 
mes sur ses rives, de par: et d'autre, 
quantité d'hommes et de jeunes gens 
armés de bâtons qu'ils déchargèrent 
su: nous avec leur rage accoutumée. 
Ji ne me restait plus que deux ongles: 
ces barbares me les arrachèrent avec 
les dents, déchirant la chair de des- 
sous et la “coupant jusques aux 08 
vec leurs ongles qu ‘ils nourrissent 
fort longs... 

"Après qu'ils eussent assouvi leur 
cruauté, ji!s nous raenèreLt e2 triom- 
phe dans cette première bourgade 
[nommé O£sernenon]: toute la jeu- 
nesse était hors des portes, rangée en 
hais, armée Ce bâtons et quelques-uns 
de baguettes de fer qu'ils ont aisé- 
ment par le voisinage des Hollandais. 
Jetant les yeux fur ces armes de-la 
Passion, nous nous souvinmes de ce 
que dit saint Augustin: que ceux qui 
s'écartent des fléaux de Dieu s'écar- 
tent du nombre de ses enfants; c'est 
pourquoi nous nous offrimes d'un 
grand coeur à sa bonté paternelle 
pour être des victimes immolées à 
son bon plaisir et à sa colère amou- 
reuse pour le salut de ces peuples. 
Voici l'ordre qui fut gardé en cette 
entrée funèbre et pompeuse: on fit 
marcher un Français en tête et yn 
autre au milieu des Hurons, et moi 
tout le dernier; nous nous suivions à 


ss. Mes © ns furent à peu 
près traités comme moi. L'un de ces 
barbares, s'étant avancé avec un 
grand couteau en la main droite, me 
prit le nez @e la main gauche me :e! 
vou:ant couper: mais il demeurn | 
court et comme étonné, se retirant 
snne me rien faire. Il retourne À un 
quart d'heure de là, comme indigré 
contre soi de sa lAcheté: ii me prend 
une autre fois du méme endroit; vous 
savez, mon Dieu, ce que je vous di- 
sais pour lors au fond Ge non coeur. 
Eofin, je ne sais quelle force invisible 
le repousea pour Ja seconde fois. 
C'était fait de ma vie s'il eût passé 
outre, car ils n'ont pas coutume de 
laisser longtemps sur la terre ceux 
qui sont notablement mutilés.” 


Entre les Hurons, le plus maltraité 
fut ce brave et vaillant chrétien Eus- 
tache ‘Ahasistari. L'ayant fait souf- 
frir comme les autres, ils lui coupè- 
rent les deux pouces des mains et lui 
fourrèrent par les ouvertures un bâ- 
‘on pointu, jusqu'au cowie. Le. l. 
Jogues voyant cet excès de tour- 
ments ne put retenir ses larmes. Eus- 
tache s'en étant aperçu et craignant 
que les Iroquois ne tinssent le Jésuite 
paur-un-efféminé, leur dit: “"N: L 
pas que ces larmes proviennent de 
faiblesse; c'est l'amour et l'affection 
qu'il me porte, et non le manquement 
de coeur, qui les fait sortir de ses 
yeux; il! n'a jamais pleuré dans ses 
tourments: sa face a toujours paru 
sèche et toujours gaie; votre rage ?t 
mes douleurs et son 'amou: font le su- 
jet et la cause de ses larmes. — Il 
est vrai, lui repart le Père, que tes 
douleurs me sont plus sensibles que 
les miennes; il est vrai que je suis cou: 
vert de sang et de plaies; mon corps 
néanmoins ne ressent pas tant ses 
tourments que mon coeur est affligé 
pour tes souffrances; mais, courage. 
mon cher frère, souviens-toi qu'il y a 
une autre vie que celle-ci; souviens- 
toi qu'il y a un Dieu qui voit tout et 
qui saura bien récompenser les an- 
goisses que nous souffrons à son oc- 
casion. —+ Je m'en souviens très bien, 
dit ce bon néophyte, je tiendrai 
ferme jusqu'à la mort" En effet sa 
constance parut toujours admirable ct 
toujours chrétienne: 


nous battre à leur aise, des Iroquois 
se jetèrent dans nos rangs pour nous 
empêcher de courir et d'éviter quel- 
ques coups. La procession commer:- 
çant d'entrer dans ce chemin étroit du 
paradis, on éntendait un chamaillis 
de tous côtés, c'est bien pour lors 
que je ‘pouvais dire avec mon Sei- 
gneur et mon maitre: ‘Supra dorsum 
meum fabricaverunt peccatores'', les 
pécheurs ont bâti et laissé deg mo- 
numents et des marques de leur rage 
sur mon «los. J'étais nu en chemise 
comme un pauvre criminel. Plus la 
procession marchait lentement, dans 
un Chemin bien long, et plus nous re- 
cevions de coups. Il m'en fut dé- 
chargé un au-dessus des reins d'un 
pommeau d'épée ou d'une boule de 
fer grosse comme le poing, qui m'é- 
branla tout le corps et me fit perdre 
haleine. Voilà quelle fut notre en- 
trée dans cette Babylone. A peine 
pûmes-nous arriver jusqu'à l'écha- 
faud qui nous était préparé au milieu 
de cette bourgade, tant nous étions 
abattus: nos corps étaient tout Hvides 
et nos faces tout ensanglantées. Mais 
par-dessus tous, René Goupil était si 
défiguré que rien de blanc ne parals- 
suit sur sa face que les yeux. Je le 
tiouvai d'autant plus beau qu'il avai! 
nlus de ressemblance ayec Celui qui, 
portant une face très digne des re- 
garde et des plaisirs des Anges, nous 
à paru comme un lépreux au milieu 
de ses angoisses. Etant monté sur 
vet échafaud, je m'écriai dans mon 
coeur: ‘Spectaculum  facti sumus 
nardo et hominibus propter iscei 
aurn 

“Nous trouvâmes quelque ran9s 
‘ur ce lieu de triomphe et-de glaire 
Les Iroquois ne nous persécutatent 
olus que de leurs langues, remplissant 
VAS faire, mais, pour moi, j'aurais |A. et nos oreilles de leurs fpjures 
natot souffert toutes sortes de tour- ni 1.0 nous faisaient pas grand mal: 
que d'abandonner à vie bonace ne dura pas longtemps 


lui 


H y Avait dix jours que les captifs 
étant aux mains de leu!s) bourreaux 
quand on arriva au point où il fallait 
quitter la navigation pour gagner à 
pied la première bourj;ade iroquoise 
‘Ce chemin qui fut d'environ quatre 
jours, poursuit le P. Jogues, nous fut 
extrêmement pénible. Celui auquel 
j'ais donné cn garde ne pouvant 
porter tout son butin. en mit une par- 
tie sur mon dos tout déchiré: nous ne 
mangeñmes ca trois jours qu'un peu 
de fruits sauvages que nous ramas- 
sline: en phssant. L'ardeur qu soiell 
au jlus ‘chaud Ge l'été et nos plaies 
nous affaiblissaient fort et nous fai- 
s:isnt marcher derrière les autres 
NOûX voyant fort écartés et sur la 
u'it, je ds au pauvre René [Goupil; 
g'iilse sauvât: en effet, nous le pou- 


n'ents la mort 


eux que je pouvais un peu consoler |r'2 capitaine s'écria qu'il fallait ca- 
axque's je pouvais conférer 1Cl::s«cr les Français. Plus tôt fait 
nz C2 mon Sauveur par les sacre- 
ments d'e son Eglise. Ce bon jeune is ee 
bonne voyant que je voulais suivre ES CORS 
n pe‘it troupeau ne me voulut ja- 
nas quticr. ‘Je mourtai, dit-il, avec h t d fai ffi : 
Ex j: né vous saura:s ebandon- cessen € aire sou [LL 
. fi 
é ‘‘# géncfetse constance valut i Dent ré ns CRUE 
Re G M lertor simp'e .'‘tonné” A . 
" re FRE Lt ses pleut de douleur cesse Le RORCRRSEReRE est 
dévotion “Dans le cremin il était ARE RAR IARe PAIE Pr 
Se : iyec “Putpam” est si facile, si cer- 
ours occuré en Dieu... Aa 


chait le moyen àle lui plaire. . 
‘ pariout Un jour (ce fnt FU no 
1 fl me dit: “Mon Père, Dieu 


n'a toujours donné de grands désirs “Extracteur de Cors Putnzn 
l me sacre” à son seryiee far |: CAES 


Æ " {remède #û7 nour cors malades. 
vente dans toute pharmacie. 


pris 


con 
à C0. ; 

Compagnie. Mes péchés m'ont réndu 
indigne de cette grâce jusqu'à cette 
heure. J'espère que Notre-Seigneur 
aura pour ‘agréable l'offrande que je 


lui veux faire maintsnent, et faire en douleur 


Lans À — — 


er. 


12 


une égale distance et afin que ñ0s 
bcurreaux eussent plus de loisir de 


ain et si doux —-des milliers Ge per- 
*fsonnes emploient £e remède merveil- 
leux et disent qu'il #8}; le meilleur. Ne 
souffrez pas plus longtemps, employez 
lc seuil 
En 


L'Extracteur de Cor Putnam 


Sûr et efficace, ne cause aucune 


avec plus de fureur que les autres. |. 
La déférence des Français et le res- 
pect que rné portaient les Hurons me 
causèrént cet avantage. Un vieillard 
ine prend la main gauche et. com- 
tmande à une fernme algonguiné cap- 
‘ve de me copper un doigt: elle se 
“étourna trois où quatre fois ne se 
pouvant résoudre à cette cruauté: en- 
fin Ï? faut obétr: elle me eoupa le 
pouce de la main gaüche, Cette pau- 
vre femme l'ayant jeté sur le théâtre, 
je le ramassai et vous le présentai. 
Ô mon Dieu! Me ressouvenant des 
sacrifices qué je vous avais présentés 


depuis sept ans sur les autels de no-, 


tre Eglise: j'acceptais ce supplice 
romme une amoureuse vengéance du 
mmquement d'amour et üe respect 
que j'avais én touchant votre saint 
Corps: vous éroutiez les cris de môûn 
fme. Guillaume Couture m'ayant |C 
aperçu me dit que si les barbares me 
voyaient tenir mon pouce, ils me le 
feraient manger et avalei tout cru, 
£°, partant, que je le jetasse.en quel- 
que endroit, Je lui obéis À l'heure 
méme. Jis se s° rvirent d'une coquille 
ou d'une éeale d'huître pour couper 
le potce droit de René Goupil, afin de 
li causer plus de douleur, Le sang 
cotlant de hos plaies °n #1 grande 
zætondance que nous alijons tonder 
en syncope, un Jrüquois déchirant ur 
petit bout do ma chemise nous les en- 


0 


Mme Fe Dunbar LEE - 
.mér des pilules Dodd pour 
les rognons 


Une dame de ‘Saskatchewan... 
| Sie sde Ÿ de son mal de dus, # 
.: e à ses voisins des pilu- 
es Dodd pour les rognons 
Saskatoon," Sask., le 7 juillet 
(Spéciale) — “Depuis quelque 
Lemps je sonffrais de douleurs 
dans le bas du dos”, éerit Mme 
L Dunbar, 1119, ave: F. Nord, 
Saskutoon, Sask. “Mn nière 
me suggéra des pililes Dodd 
pour les rognons, et je ne suis | 
rien moins qu'enthotisiasmée 
du soulagement que j'en éprou- 
vai. J'ai toujours sous la main 
une boîte de ces pilules.  Je'ne 
peux en dire assez de bin, ni 
en parler à lots mes æmis.” 
Des milliers de personnes re-, 
connaissantes ont publicue= 
merrt rendu témoignage aux pi- 
lules Dodd; pourquei ne pas 


vous fier à leur expérien- | 
7? Les pilules Dodd pour les 


rognons naffectent ni le foie, 
ni J'estomac, elles sont unique- 
insent un remède pour les ro- 
gens, n'affectant que les. ro- 
gnons. Elles ne font qu'une 
“hose, mais elles le font bien. 
Vous trouverez le chemin de la 
santé en soignant vos rognons; 
ainsi done, gardez-les en bonne 


veloppa et ce fut tout l'apvareil et'condition fvec les pilules Dodd. 


tous Jes m édicamen!s qu'on y mit. 


“Le soir Venu, on nous fit deccer.- 
dre pour être conduits dans les caba- 
nes et pour être le jouet des enfants. 
On nous donna pour nourriture un 
lien peu de blé d'inde bouilli dans 
l'eau toute pure, puts on nous fit cou- 
cher sur une écorce, nous Hant par 
les bras et pär l:s pieds À quaire 
pieux fichés ‘en terre en forme de 
Cioix de Saint André. Les enfants, 
pour apprendre la cruauté de lvurs 
parents, nous jetaient des charbons 
et des cendres ardentes sur l'estomac, 
prenant plaisir de nous voir griller 
et rôtir. O mon Dieu! quelles nuits! 
deineurer’ toujours dans une posture 
extrêmement contrainte, ne se pau- 
voir remuer ni tourner dans l'attaque 
d'une infinité de vermine qui nous as- 
saillait de tous côtés, être chargés 
de plaies récentés et d'autrés toutes 
pourries, n'avoir pas de quoi sustenter 
la moitié de sa vie; en vérité, ces 


tourments sont, grands, mais Dieu est 


immense. Au lever du soleil on nous 
ramène sur notre échafaud, où nous 
passâmes trois jours ct trois nuits | 
dans les angoisses que je viens de dé- 
crire." 

Ensuite les captifs furent conduits 
à huit kilomètres de là au village 
d'Andagoron où ils reçurent le même 
accueil: mêmes salves de bastonnade, 
même théâtre de dérision et de tor- 
ture. En cours de route, un sauvage 
dépouillant le P. Jogues de sa che- 
mise l'avait remplacée par un vieux 
haillon et'lui avail jeté sur les épau- 
lc5 un morceau de grosse toile. 

“Je la mis sur mon dos, raconte 'e 
Père, pour me défendre de l'ardeur 
du soleil qui échauffait et pourrissaft 
incs blessures, mais éette toile s'étant 
callée et comme incorporée avec mes 
plaies, je fus contraint de l'arracher 
avec douleur et de m'abandonner À la 
merci de l'air. Ma peau se détachait 
de mon corps ên plusieurs endroits, 
et, afin que je puisse dire que j'avais 
passé ‘per ignem et aquam' par le 
froid et le chaud pour l'amour de 
mon Dieu, étant sur l'échafaud trois 
jours durant comme en la première 
bourgade, il tomba une pluie froide 


qui renouvela grandement les dou- 
leurs de mes plaies. 
Au sortir d'Andagoron, nouvelle 


course de quatre lieues pour aller à 
Téonnontogen satisfaire la cruelle 
curiosité des sauvages de'ce bourg. 

“Outre le shlut et les caresses et la 
réception qui nous fut faite aux deux 
précédents, voici ce ‘qui fut ajouté 2 
notre supplice! les j:unes gens four- 
raient des épines où des bâtons poin 
{us dyns ros plaies, égratignant le 
bout de nos doigts dépouillés de leurs 
ongles ct les déchirant jusqu'à la chair 
vive. Et pour im'honorer par-dessus 
les autres ils m'altachèrent à des bois 
disposés en croix en sorte que, 
pieds n'étant point soutenus, le poids 
de mon corps me donnait une géhenne 
et une torture 
avoir soufferf ce tournient environ u 
ouart d'heure, je sentis bien que je 
‘n'en allais tomber en pämuoison, ce 
qui me fit supplier ces babares d'al- 
longer un peu mes liens: 
rent à ma voi: et, 
licher, ils les 
pour me causer plus de douleur: 
sauvage d'un pays plus éloiz;né, 


ils accou- 
au lieu de les re- 


Un 
tou- 


‘t, tirant un couteau, coupa 
ment toutes les cordes dont j'étais 
garruilé. Cette charité fut, 
le verrons en son lieu.” 

Le P. Jozues était à 
quil eoprit 


peine 


chasseurs d'hommes; 
se traîne auprès d'eux 


‘Je consolaf ces pauvres captifs et, 
je 
leur conférai le saint buptême; pour 
récompense, on me dit qu'il fallait 


les ayant’ äüffisamafent instruits, 


Ines 


si sensible qu'après 


resserrent davantage 


ché de compassion, fendit la presse 
hardi- 


depuis, 
cu mpensée au centuple comme nous 


délié 
l'arrivée dans le village 
de pixsicurs Hurons cuplirés par des 
péniblement il 


En vente chez bles pharma- 
éiens- pârtott, où chez The 
Dodds Medicine Ltd., Toronto 

, Ont. 


mourir avec eux. La sentence arré- 
tée dans le Conseil m'est intimée; la 
nuit suivante doit être, à ce qu'ils di- 


sent, la fin de mes tourments et de 
ma vie. Mon Ame, à ces paroles, 
était très contente: mais mon Dieu 


ne l'était pas encore; il voulut pfo- 
longer mon martyre." Ces barbares 
se ravisèrent et, après une plus mûre 
délibération, ils jugèrent qu'il ne fal- 
lait rien précipiter. Ils déclarérerit 
done dans l'assemblée qu'on laisserait 
Îla vie aux Français. Ils l'accordèrent 
également à tous les Hurons, cxed 
à trois, Paul, Eustache et Etienne 
| qu'ils firent périr dans les trois vilia- 
|ges de la nation. 

Etienne,.tont nous ignorons le 


“auvage, fut exécuté à Gr | 
Eustache Ahasistari mourut à Téon- 
Ra le corps presque ‘entière 


ment brûlé et la tête tranchée au qou- 
-teau. C'était un guerrier et un chré- 
tien héroïque. Il supporta ses tottu- 
res dans les dispositions admirables 
où le baptême avait achevé, de le met- 
tre. Au lieu d'appeler sur ses tour- 
reaux la vengeance du ciel, il éon- 
jura les Hurons, ses concitoyens, de 
| nc pas songer à lui, mais de conclure 
la paix, s'ils le pouvaient, avec les 
Iroquois. Quant à Paul Ononhoraton, 
c'était un jeune homme d'environ 
vingt-cinq ans, d'un très grand ‘cou- 
rage. 11 fut frappé d'un coup de ha- 
lche au village d'Ossernenon, mais on 
l'avait d'abord fait passer par le tour- 
ment du feu. L'espérance d'une meil- 
leure vie avait développé en lui le mé- 
pris de la mort. Il l'avait dit bien 
haut le long de la route. Tandis 
qu'on torturait cruellement le P. Jo- 
gues, Paul s'approchait des Iroquois, 
t'il les suppliait d'épargner le mis- 
sionnaire, et Wexercer sur lui-même 
leurs cruautés,'' Que Dieu le récom- 
pense nu certuple et avec usure, écrit 
avee émotion le P. Jogues, pour cètte 
adinirable charité qui le portait ‘à 
lonner sa vie pour ses amis”, et pour 
cux qui ‘l'avaient engendré en Jé- 
u9-Christ dans la captivité”. 

Les trois Français furent séparés. 
Vers le soir, les Jroquois emmenèrent 
Guillaume Couture, qu'ils vayalent 
très vigourex, üans le voyaga le 
plus éloigné, celui de Téonnontoen 
f> P. Jogues et René Goupil parais- 
sulent beaucoup plus f#ibles. On'les 
‘onduisit dans le premier  villâge, 
nomrmié Ossernenon, où demeuralent 
ceux qui les aVaient pris. Tous thois 
cessèrent alors d'être “prisonnièrs" 
de Ir nation, mais, suivant la coûtu- 
me de ces peuples, Îs furent donnés 
“hacun à une famille pour tenir la: 
place d'un des membres décédé. Dès 
lors, leur maître était le chef de cette 
famille qui seul avait des droits sur 
fux. Ils étaient en quelque fdçon 


des suppléants, ou des esclaves. 
(A suivre) 


Le bourdoncement des oreilles 
est un sigre de CATARRHE 


‘ Bi vous êtes ennuyé de bourdagne- 
ments où de sifflements dans les areil- 
‘es, vous avez probablement le cu- 
aurrhe. Pourquoi ne pas employer Ca- 
‘arrhogone? Des centaines de cas de 
surdité catarrbaie lui ont cédé, d’en- 
nuyeux bourdonnements de la tête 
et dés oreilles ont disparu.  C#tar- 
rhozone n'est pas un remèd2 pour 
estomac, mais un traitement afou- 
cs.ant 544 érhalution qui détruit le 
catarrhe La bronchite, la toux, :: 
chute et ‘a surdité sont causés paï 
: catarrhe. Tout marchand vend Ca- 
isrrhozenc. Traitement de deux mois, 
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$ , #0 773 4e Piriouses dilfoultés ot 24: Dames Auxiliaire# Ce banquet sera donner satisfaction jusqu'au dernier mille. Dans toutes les grandeurs standard: Pour toute circonstance urgent 
pi à nn osses d à + 
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1 | Le plis grèsd à dé SRE k Q . MR Die au chapeaux, souliers et objets de toilette. la porter à la ceinture. Trois se 
NÉECR | 6 l'homme L'hon. C.-A. Dunning, ministre des il temps qu'élégante. La capacité de cette ‘Justement ce qu'il faut pour l'es- grandeurs et trois genres dif- . 
DénEtES te PUR M dur a bee finances, prendra part ces jours-cl | ME * sacoche est étonnante pour le peu de pla- pace restreint d'une automobile — férents. l 
d 1554 E Le mieus la HE ETS contient de $Cinq réuniohs électorales, dont la pre-|: ce qu ‘elle occupe dans l'automobile. ou pour ses Méde ir de ve 7 . Deux batteries ave $1 25 
ulle de Serpent Soñnettes. ; maine. Solidement construite de 
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J.-T. Thorson docteur en |L 
droit de l’Université 


GAGE. EVANS. SPENCER, 
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: Banquiers en Placements 
273 ave. Portage — Tél. 80 591 — 564, Grain Exchange 


son, député sortant de Winnipeg Cen- | guerre, il revint à Winnipeg et y exer- 


honoraire. tôt nommé doyen de la faculté de 

M. Thorson est né à Winnipeg de | droit, position qu'il occupa jusqu'à 
parents islandais. Gradué de l'Uni- |son étection au parlement. M. Thor- 
versité du Manitoba en 1910, il gag 


innipeg Centre Sud. à grincer et le commerce à tourner n'est-il pas la première de toutes les |éliminations, il active l'assim 
D 0—— au ralenti. Telle est 


sinon la cause | "ätières premières? dés éléments vitaux et fortifie le 


Ître, dans le “Matin*, par l'exemple ment des droits de douahe qui arran-|à Ottawa, a eu soixante ans jeudi, Sons Co. 2501, Washington Biva. 
de l'Amérique, au les pays qui tra-|8°"a les choses: il proVoquera des étant né le 3 juillet 1870 à Hopeweil, Chicago, IL 


‘Quänd vous construisez… 


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Lumière et Energie Electrique 
de l’Hydro 


dans votre maison et votre établissement d'affaires 


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GIEUX A L'EGLISE DU 
SACRE-COEUR DE 

WINNIPEG 


csannesen «à 

., Coin des rues Lydia et Ban- 
hatyne. L'église paroissiale de 
toute personne de langue fran- 
£aise de la ville de Winnipeg. 


| R. P. Vézina, OM, curé; R. 
| F J.-B. Beaupré, O.M.I. vicaire. 
}" Messés du dimanche: 7 h. 30, 
1 9 h et 11 heures (grand'messe). 
1 Vépres à 7 h. 30. Messes sur 
A. semaine: 6 b. ed et 8 h 30. 


SOUVENEZ-VOUS — Hydro a épargné aux citoyens de Winnipeg des 


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Ris mêmes l'Hy DE SAINT-BONIFA ww LL. 


'ILLUSTRATION dde établit un baie 
intéressant entre l'antique locomotive dé 
comme l'appellent les vétérans du vien ferro 
du Pacifique Canadien, et la gigan 


McDIARMID 


* Winnipeg Sud 


temps modernes, actuellement en se ep le 
de la compagnie. Cu. qui ehas£ai eu bols, ut 
(Publication autorisée par E.-D être justement fière 4 urd de évité qu a 
Toupin ue Honeyman, président de l'Associa- établi, puisqu'elle fuk-gmenée en Colombie Bri ue 
on Libérale de Winnipeg Sud.) en 1871. 
585. NUE BERTRAND nya BONIFACE 


Téléphone 201 105 


Marchands de matériaux de construction de tous 
genres. Estimés cordialement fournis sur demande 


Le mécanicien, dont la photo est reproduite ei-euntre 
; est W. H. (Bill) Evans, qui eut l'honneur de conduire le 
6 mier convoi à voyageurs du Pacifique ( Dr gran 


squ'à Port Moody,en 1885, ue 
minuscule locomotive fut NET ua . 


soiser 
224 (| 


À de San Franeisoo et fut ensuite prôêtée au eomte de 
Aussi al A Lesseps, qui avait entrepris la construction du esnal de 

à Toutes les meilleures qualités de charbon connues el i Panama; elle fut ed par la suite envoyée ss 
: : °Cés soixante ans de bons 08 laissé 
 McLeod River, Foothills, Champion Drumheller, : 1 RE ee Cu rtares 
Ko rs Cok : 0 comme objet de eurivsité ‘à V'Exposi Vancouver, 
Pr » À il en août prochain, # avoir subi une toilette complète 

CHARBON DUR SCHRANTON = à aux uxines du Pacifique Canadien, dans cette ville, 


à spéciaux — Expédi campagne L Bill Evans, le mécanicien de cette loeumotive, setu- 
eu rad me be ellement à le retraite, # bien voulu pour celte 
photo dans le traditionnel eostume, mécaniciens, 


= : : « 7] aux côtés de son ancienne compagne de labeur. 


d'Islande == 
Un personnel parlant français servira a — la bourse de Rhodes et passa trois aussi une crise de prospérité, eu tout |miers risquent c'être les premières| Maux de tête nerveux — M. "Joe, 
avec plaisir ses clients de langue française La faculté de droit de l’Université |ans à l’Université d'Oxford. : Après | au moins-une crise d'affaires. victimes. Et c'est tout. Bosch, ce Burstall, Sask., écrit: “J'é- 
d'Islande vient de conférer à M. Thor-|avoir servi outresmer pendunt la! ‘out se tient et tout s'enchaine. Qui résoudra la crise du blé|tais très nerveux et souffrais bel-' 


Quand, dans un pays de grande pro- d'Amérique, disait un observateur |coup de maux de tête, Trois Hou- 
tre Sud, le degré de Les alaul en droit | ça la profession d’avocat.. Il fut bien- | Guetion comme les Etats-Unis, toute [français revenant de là-bas, résoudra |teilles de Novoro du Dr Pierre me ren-' 
ure catégorie de. producteurs n'écou- | toute la crise américaine. dirent la santé et je me porte maln- 
lent plus ce qu'ils produisent, c'est a | Vérité certaine. Vérité que pour-|tenant parfaitement bien.” Ce. oélè- 
machine entière qui s'encrasse et s'en- | "ent inscrire dans le marbre tous |bre remède à bases de plantes régu- 
son est de nouveau candidat dans raye. La consommation ne tarde pas les pays producteurs de blé. Le ble|larise les fonctions digestives un 

ion 

y8-° 


. u < : . 2m — tème nerveux. Il n'est pas fourni par' 
4 ise de blé crise d’affaires unique, du moins la cause profonde 

C takes 2 de la crise économique sévissant sur! OTTAWA. M. Richard-Bedford|les droguistes mais directement du. 

otez 1 éra M. Stéphane Laganne nous mon- l'Amérique. Ce n'est pas un relève-|Ecnnett, chef du parti consérvateur [laboratoire du Dr Peter Fabrrey ‘a 


versent: üfe ché" FA blé, traversent | Mesures de rétorsion, dont les fer-|dans le Nouveau-Brunswick. Livré exempt de douane au Canada. . 


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ET 


PRES 


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